Entre le Marteau et l’Enclume. - Le secret des lanthanides (2nd partie) [RP Solo]

Résumé de l'épisode précédent : PARTIE 1
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Ils s’appellent tantale, hafnium, praséodyme ou terbium : ces métaux exotiques à l’importance stratégique grandissante sont indispensables dans des composants de nos téléphones tels que l’écran tactile, les micros, ou les transistors. Mais à quoi servent-ils vraiment ?
Nos appareils numériques renferment des trésors. L’électronique de pointe dépend en effet de tout un tas de métaux très différents du cuivre, de l’aluminium ou de l’acier que nous rencontrons dans la vie quotidienne. Cela pose beaucoup de questions aussi bien environnementales que géopolitiques, des mines de cobalt en République démocratique du Congo à la production chinoise de terres rares, dont Pékin menace de limiter l’export dans sa guerre commerciale avec les États-Unis.
Vous seriez surpris de connaître les trésors que renferme votre smartphone. En plus de contenir de l’or et de l’argent, nécessaires à la fabrication des composants micro-électroniques, les téléphones portables comportent de nombreux métaux rares.  Surnommés "minerais de sang", certaines matières premières de nos smartphones proviennent de zones en conflit, où les populations se retrouvent presque réduites à l'esclavage. Votre téléphone ne comporte même pas 0,5 % de ces métaux dont leur composition totale et pourtant sans eux, vous ne pourriez rien enregistrer, sauvegarder ou conserver. Ils sont la mémoire du monde à l’état de minerais. Bienvenue dans la famille des lanthanides. Le métal qui connaît absolument tous les secrets de ce monde.

Shivak avait passé la nuit sur son pc de fortune à explorer tous les fichiers laissés par Emma. C’était une véritable mine d’or de contenu. Employés du parc, enquêtes sur le "Projet T", rapports de Malcolm et Murphy, recherches diverses sur des météorites, activité volcanique d'Isla Nublar, opérations lancées par InGen à travers le monde... Par ou commencer ? Il fallait bien classifier chaque éléments dans les bons classeurs :

« Dossier : Hammond’s Death »
Contenu : 2 vidéos.

La 1ère vidéo était une scène toujours aussi difficile à regarder : Hammond tué de sang froid par Shaélynn puis quelques minutes après sa fuite, se dernier se faisait dévorré par les raptors, non sans avoir eu le temps de désigner sa canne et d’écrire les lettres de sang : « KEY ». Le 1er réel indice qu’ils avaient découvert sur le « Projet T ». C’était étrange de voir Shaélynn sous cet angle car à l’époque, ils se menaient une vraie guerre des tranchées et aucun des deux n’aurait jamais daigné penser avoir la moindre pensée positive envers l’autre.
C’était dérangeant aujourd’hui. Depuis leur rapprochement, Shivak n’arrivait pas à voir la scène de la même manière. Aujourd’hui il arrivait mieux à comprendre ce geste, ses intentions, la manipulation qui était derrière, la détermination de la jeune paléobotaniste. Cet incident avait été le point de départ de beaucoup de souffrance et de vérités révélées. Elle avait beau avoir tué John, Shivak n’arrivait pas à la voir comme une meurtrière. Il l’a comprenait aujourd’hui. Il savait que comme lui, elle avait été le pion d’un plan plus vaste et machiavélique que leur passif douloureux. Dommage qu’elle n’arrive pas elle aussi à le voir ainsi.
Le reste de la vidéo le montrait quelques minutes plus tard, récupérant la canne qu’Hammond avait laissée là. Qu’avait pensé Emma en voyant ces images ? Elle savait beaucoup de choses sur lui, était au courant pour Shaélynn. Que dirais t-elle si elle avait su pour eux ? Ce serait-elle battue autant ?
Evidemment qu’elle t’aurait détesté. Tout le monde te déteste.


La 2nd vidéo était plus courte, mais plus choquante que le reste. En utilisant la reconnaissance faciale de Jurassic Park (merci à John de ne pas avoir été avare en technologie), Emma avait sûrement pu retracer à l’aide de Chris Nedry ou d’un autre informaticien allié le reste du parcours de Shaélynn. On l’a voyait creuser et récupérer la boite doré que Shivak lui avait confié. Comment avait-elle fait pour trouver cette cachette ? Impossible. Emma ne l’aurait jamais mis dans la confidence. Son contenu était bien trop précieux et important pour qu’elle lui en ait parlé. C’est alors que l’impensable se produit : lorsque le visage de ce qui semblait être Shaélynn se tourna vers la caméra, on aurait eu l’impression qu’elle était soudainement devenue plus âgée.  On lui avait déjà fait le coup des clones, mais ceci coïncidait avec leur mission en Egypte et les révélations que la jeune anglaise lui avait faite lors de leur exploration du tombeau : sa mère Mary était vivante. Pourquoi était-elle sur l’île et comment avait-elle su pour le contenu de la boite doré ? C’était un atout à n’utiliser qu’en cas d’urgence et voilà qu’on lui retirait à nouveau une carte des mains.

Le contenu de la boite doré ? Vous pensiez vraiment que j’allais le révéler maintenant n’est ce pas ? Désolé mais c’est encore trop tôt. Et puis ce ne serait pas drôle de spoiler des éléments capitaux avant le dénouement final n’est ce pas ? Oui, Shivak aimait garder un certain contrôle du peu de choses qu’il lui restait. Echec, mais pas Mat. Il y avait tellement de combinaisons possibles pour s’en sortir. L’une d’entre elle passait par le second dossier :

 Dossier « Kimaria Chemestry »
Contenu : 14 photographies, 12 documents texte et 21 autres éléments.

C’était peut être le plus gros dossier en terme de contenu mais celui qui au final était le plus vide d’informations. Il s’agissait là surtout d’un inventaire de tout ce qu’Emma avait réussie à trouver sur la société secrète qui avait attaqué Isla Nublar. Des articles de journaux, des captures d’écran de différents membres, prises sur les caméras de sécurité du parc.
On y voyait surtout Handréas, Wellan et d’autres sbires sans importances. Toutefois Emma avait réussi à identifier l’un d’entre eux, ce dernier avait été arrêté par la police et accusé quelques mois plus tôt. Elle avait écrit un article à son sujet autour duquel elle expliquait que la police n’avait pas suffisamment d’indices pour l’incriminer et que plutôt que d’être remis en liberté, l’homme avait choisi de se donner la mort avec une lame de rasoir, pendant ses premières 48h au trou.
Shivak connaissait très bien ses méthodes. Il n’était pas autorisé dans leur groupe de divulguer quelques informations que ce soit. Imaginez le nombre de fois ou il aurait dû être tué pour ça.

Dossier « Famille Moore »
Contenu : 74 Vidéos – 398 Photos – 23 Documents textes

Oui, Emma y était allé un peu fort. Mais en même temps, à ses yeux Shaé était la meurtrière de John Hammond. Elle avait donc dû chercher des preuves pour l’incriminer et elle en avait trouvé. On trouvait pas mal d’informations sur la famille Moore, les « accidents » de ses parents, leur demeure, leur personnel, les personnes avec qui elles travaillaient, les liens qu’ils avaient tissés avec Hammond, leur travaux, tout ce qui en soit pouvait constituer un mobile pour la jeune femme de s’être vengé.
On y découvrait des vidéos d’appels téléphoniques, d’agissements étranges, pris pendant les années de travail au Jurassic Park. Des liens avec Biosyn, des virements bancaires, des messages textos. Il y avait là un travail impressionnant. A croire qu’Emma avait passé ses journées à suivre un nombre incalculable de pistes pour en savoir le maximum possible. Il y avait beaucoup de photos d’elle.




La plupart étaient sans importance, mais Shivak avait pris le temps de toutes les regarder, comme si il avait ouvert un album de famille. Prendre le temps d’observer ces instants figés donnait l’impression à Shivak de mieux la connaître, mais surtout, il avait l’impression de s’en rapprocher, d’être près d’elle, malgré le fait qu’ils soient si loin. Il fallait qu’il l’a retrouve si il souhaitait la protéger. Emma lui avait laissé de nombreuses pistes par l’intermédiaire de Byosin, mais il ne connaissait pas ses anciens coéquipier aussi bien que l’anglaise. Il ne pouvait se permettre d’interroger un a un les sbires de cette entreprise sans y risquer sa peau. Toutefois, ce serait une piste sérieuse de dernier recours, même si il n’imaginait pas un seul instant Shaélynn retourner de près ou de loin là bas. Après il pouvait aussi se tromper. Sa némésis lui avait tellement retourner le cerveau et fait preuve d’un instinct de survie tellement prononcé qu’elle était certainement prête à tout pour arriver à ses fins.

Ses objectifs ? Quels seraient-ils désormais ? Elle avait perdu la clé de bois, avait fui le manoir, son dernier refuge possible. Marcos semblait être son dernier allié potentiel mais qu’en était-il de Mary Moore ? Allait-elle tenter de retourner la voir ? Auquel cas il faudrait pouvoir retourner sur l’endroit le plus protéger et le plus risqué de la planète pour elle. Non, impossible qu’elle mette les pieds à Jurassic World sans plan. Donc elle aurait besoin d’aide. Il devait mettre la main sur Shannon. Cole Hudson suivait sa piste de son côté, il faudrait qu’il trouve la sienne. Même si ils s’étaient promis de se tenir au courant si l’un d’eux découvrait quelque chose de suffisamment important pour prévenir l’autre, Shivak ne pouvait pas tenir cette parole dans le sens ou le contenu du « Projet T » était bien trop risqué pour y exposer encore plus de personnes. Et son téléphone était resté muet depuis. D’un côté, c’était rassurant. Shivak n’aimait pas savoir Cole traîner près de Shaélynn. Il l’a rendrait vulnérable. Il n’y avait qu’à regarder les clichés débiles qu’ils avaient fait ensemble. La moitié des photos du dossier trahissait leur relation intime et leur complicité. Un sentiment de frustration et de déni jalousie poussa Shivak à clôturer le dossier. Il ne voulait pas croire un instant à de potentielles retrouvailles entre eux. Il se leva pour faire les 400 pas et reprendre un café. Toute cette agitation dans sa tête lui imposait de se défouler et il avait dû détourner l’attention de son PC quelques instants.

Le dossier « Hammond » était sans aucun doute la pièce central du Puzzle.
Il ne contenait que des fichiers, une dizaine tout au plus, mais leur poids en révélation était sans aucun doute ce qu’il cherchait depuis si longtemps.
Emma avait réussi, on ne sait pas vraiment comment, à retrouver la piste de Patrick Denver Hammond, le petit frère de John. Celui-ci était sensé être mort et enterré depuis plusieurs années. De plus, il apparaissait sur la photographie des 50 personnalités riches qu’il avait récupérée plus tôt dans son périple. Son intuition le trompait rarement et il était certain que le détenteur de la 5ème clé ne pouvait être que lui. Le lien fraternel, la présence sur les lieux (photos à l’appui) à Isla Nublar, San Jose, San Diego, les informations qu’aurait du lui transmettre son contact, mais aussi le fait qu’il connaissait les Moore, Handréas… Sa richesse et d’après les rapport, sa mégalomanie : Tout collait !

Alors qui était cet homme et pourquoi avait-il disparu si longtemps ? Les réponses, Emma les lui avait aussi apportées. Par l’intermdiaires d’autres sous dossiers un peu moins volumineux, en recoupant les sources, en vérifiant par quelques coups de fil la véracité des informations récupérées et en ajoutant son sens de la déduction de tous les éléments qu’il disposait en sa possession, voici ce qu’il pouvait en déduire…


La vérité sur le « Projet T » et la fraterie des Hammond :

Patrick Denver Hammond… Il s’agit bien d’une personne mais en même temps de bien plus. Il représente le secret le mieux gardé de la famille Hammond. Un secret troublant et terrifiant à la fois car il est en passe de revenir sur le devant de la scène, lui qui est censé être mort depuis plus de 20 ans…

Patrick Denver Hammond est né le 18 octobre 1941. Il est le jeune frère de John Hammond, PDG excentrique de la compagnie Ingen et du futur Jurassic Park. Patrick et John ont d’excellentes relations fraternelles et n’hésitent jamais à réaliser des projets ensembles. Pourtant, ils ont tout les deux des caractères opposés. Alors que John fait preuve d’une imagination débordante, d’un esprit enjoué et excentrique, Patrick est lui plus réservé, sérieux et posé. Ils vont grandir et prendre chacun une direction différente au départ. John s’intéressera beaucoup plus à la science et à la recherche pendant que Patrick s’orientera vers l’histoire et l’étude de terrain des anciennes civilisations. Pendant de nombreuses années, ils ne se croiseront que pour des dates importantes du calendrier comme Noël et le Nouvel An ou encore leur anniversaire respectif. Pourtant, vers leurs 40 ans, ils vont commencer à travailler main dans la main. Ils s’entraideront dans leurs différents projets, apportant soit leurs ressources financières ou matérielles ou leurs connaissances.

C’est ainsi que plusieurs projets aboutirent même s’ils n’allaient pas changer le monde. Ils développèrent tout les deux leur fortune et leur patrimoine par divers investissements. John voulait recentrer tous les siens sur une seule entité alors que Patrick n’était pas certain que cela soit une bonne idée. Dans les années 80, John développe une véritable obsession pour les dinosaures suite à des découvertes surprenantes, voire révolutionnaires. Patrick reste un peu à distance mais n’hésite pas à jeter des coups d’œil sur les travaux que lui transmet son grand frère. Des souvenirs remontent… Des souvenirs de leur enfance et de ses petites figurines de dinosaures qu’ils collectionnaient. Il est vrai que c’était un sujet dont ils rêvaient et jouaient avec énormément. Combien de fois ils s’amusaient à se faire s’affronter leurs figurines, combien de fois ils avaient harcelé leur parents pour aller voir des musées et les derniers squelettes découverts… C’est à ce moment là que John vint le trouver pour un projet d’envergure. Il lui présenta le résultat des travaux de son équipe et son grand projet : Ressusciter des dinosaures.

Patrick ne savait pas trop quoi penser au départ, il avait peur des conséquences d’un tel projet mais en même temps, il se disait que cela changerait le monde et réaliserait un de leur rêve. Il lut attentivement les documents que lui fournit John, il rencontra les Docteurs Wu et Sorkin qui participèrent à ce projet et consulta son frère pour savoir réellement ce qu’il envisageait de faire. C’est à ce moment là que John lui présenta son projet autour d’une entreprise : Ingen. Une entreprise basée sur la recherche scientifique et les biotechnologies. Bien qu’il ne soit pas entièrement d’accord sur tous les points, il acceptera de participer à ce projet. Il fera partie des actionnaires mais n’investira pas tous ses fonds dedans, au contraire de son frère. Il participera à la construction et à l’établissement à l’international de l’entreprise tout en gardant un œil sur ses autres investissements. Il confiera d’ailleurs son portefeuille à son fils, Alex Hammond. Il se consacrera principalement à la gestion de l’entreprise et à surveiller les progrès scientifiques ainsi que les sites de fouilles d’ambre à travers le monde. Ses responsabilités étaient telles qu’il abandonna son ancienne carrière dans l’histoire et l’archéologie pour se consacrer à Ingen et à son frère. Il fit la connaissance de diverses personnes dont les époux Moore et Handreas Xerctes qui participèrent dans le projet.

Vers la fin des années 80, John Hammond souhaitait par-dessus tout faire profiter le monde de ses découvertes. Les premiers clonages de dinosaures obtenaient d’excellents résultats et il souhaitait mettre en place un nouveau projet : la création d’un parc. Patrick état assez réticent car il trouvait que tout allait bien trop vite et que tous les tests n’avaient pas encore été faits. Mais John était redevenu cet enfant et Patrick ne voulait pas s’énerver avec son grand frère. Une nouvelle fois, il accepta et suivit son frère jusqu’au bout. Un premier projet fut mis en place à San Diego, sous la forme d’un amphithéâtre. Les médias  furent muselés afin qu’aucune information ne filtre sur le projet. Mais John rêvait de quelque chose d’encore plus gros, l’amphithéâtre ne pouvait plus le satisfaire. Il voulait une île pour créer une immense réserve naturelle pour dinosaures. Sauf qu’il ne disposait plus des finances d’avant, largement utilisées par Ingen. Et c’est là que Patrick fut une nouvelle fois appelé en renfort. Il était contre le fait d’acheter cette île et avait peur des risques financiers que John faisait courir à l’entreprise et à son propre frère. Mais il savait au fond de lui qu’il ne pouvait faire marche arrière, que le projet était bien trop avancé pour faire machine arrière. Il consulta son fils, Alex, et mit de côté l’argent nécessaire pour l’acquisition de l’île. Les négociations avec le gouvernement du Costa Rica furent tendues et de nombreuses pattes furent graissées pour obtenir l’aval final. Patrick n’était pas fier des magouilles qu’il avait développé mais elles étaient nécessaires. Pendant ce temps, son fils mit en sureté le reste de son argent en investissant dans diverses entreprises et créa des montages financiers dans divers paradis fiscaux. Patrick faisait confiance à son frère mais pas au point de tout dilapider. Il devint notamment actionnaire dans les entreprises Masrani dont le fondateur et nul autre qu’un ami très proche des frères Hammond : Sanjay Masrani.

Après l’acquisition de l’île, John organisa une visite avec la présence des époux Moore, d’Handreas et de Patrick.
C'était en 1991. John Hammond et son équipe venaient de partir explorer une nouvelle ile, dont Patrick Denver Hammond venait de faire l'acquisition. Tout juste après avoir fondé une petite entreprise de Technologies basées sur l'exploitation de trésors biologiques, leur expédition les avaient conduit jusqu'à une ile autrefois appelée "L'ile des Brumes".
Un peuple indigène, protecteur de ce lieu résidait déjà là bas depuis des siècles. Protegeant jalousement un secret gardé depuis plusieurs générations. Il s'avéra que ce lieu à la flore unique, recelait de nombreux gisement fossiles ainsi que des variétés de fleurs encore inconnues et aux propriétés fascinantes. Mary Moore, passionnée dans la domaine, eu tot fait de faire une découverte impressionnante, ce qui eut pour effet d'attirer la convoitise de certains. Aldebert Handréas Lucio de Gardan, à l’époque meilleur ami et fidèle associé était persuadé d'avoir fait la decouverte du siècle. Toutefois, Jonathan Moore, l'époux de Mary, enceinte à cette époque d'une petite fille, ne voyait pas cet nouvelle ressource comme un bienfait, mais plutôt comme une arme redoutable dont il ne faudrait pas utiliser l'essence.
Plusieurs disputes s'en suivirent et aucun d'entre eux ne trouva d'accord commun, si bien qu'un soir, un drame se produisit. Le plus cupide d'entre eux essaya de s'emparer de la plante tant convoité et ce fut le drame.

Patrick Denver Hammond fut irrémédiablement changé après eu affaire à cette puissance source de pouvoir et il devint quelqu'un d'autre. Plus personne n'arrivait à la comprendre ou à le faire revenir à la raison, si bien qu'il fallut prendre des décisions drastiques pour simuler sa mort par un accident de voiture et l'enfermer dans un asile afin d'éviter toute répercution sur la découverte. Pour John, Mary et Joe, c'était trop et il était certain que désormais il faudrait laissé ce trésor reposé là ou il l'avait trouvé. Mais pour Handréas, il n'en était pas question. La soif de pouvoir et de richesse était trop importante pour lui et après avoir effectué des test sur la plante en question, il découvrit qu'elle était une source pharmaceutique sans précédent, jusqu'à ce que son corps en subisse les conséquences et que sa chaire commence à se décomposée... Atteint d'une forme très grave de maladie, sa seule cure fut en l'utilisation de cette plante qu'on appela "Tulipa Tempus", ou "Projet T". Ces vertues étaient aussi bien curatives que mortelles et sa manipulation restait un mystère qu'il faudrait exploiter et équilibré afin de pouvoir en de temps futures, assuré son utilisation pour soigner le monde de toutes les maladies et bien plus encore... Mais il fallait des cobayes, des test. Voir de quoi était capable cette fleur aux reflets saphir. John Hammond décida donc d'utiliser avec brio les morceaux d'ambre que son équipe récupéra des grottes présentes sur l'ile et grace à ces dernières et aux vertues de la Tulipe, il recomposa avec l'aide de ses généticiens, des embryons de Dinosaures qui seraient la nouvelle merveille du monde et un excellent moyen de dissimuler leur effroyable découverte.

Ensemble, ils prirent la décision de sceller la Tulipe dans un tombeau, mais ils ne consultère pas Handréas pour celà car ils avaient vu en lui une facette de sa personalité qui devenait trop dangereuse pour eux. Le trésor fut donc scellé à l'aide de plusieurs clefs afin que le "Projet T" ne puisse jamais être découvert. Ils confièrent les clefs à plusieurs gardiens différents afin d’être sure que jamais personne ne pourrait utiliser cet artefact avec de mauvaises intention...
Cepandant, lorsque Handréas appris la nouvelle, il entra dans une telle colère qu'il jura la perte de ses anciens amis et il promettait un jour de s'emparer de la Tulipe car elle lui revenait de droit !

L'ironie dans tout celà c'est qu'il avait dit vrai, puisque quelques années plus tard, Mary et Joe furent les premiers à suivre la prédiction d'Handréas. John aurait du être le suivant, mais ce ne fut pas le cas, car tout comme Handréas, il avait été cupide et s'était emparé d'une réserve de médicaments conçus à base de la Tulipe. Si celà avait soigné Handréas de sa dégénérésence, celà avait conservé Hammond des rides de l'age et sortit maintes fois du Coma.
Mais la Tulipe avait fait tant de bien au Parc qu'il en était difficile de s'en séparer. Après plusieurs test sur ses dinosaures à Muerta, il avait réussi à crée un remède qui aurait pu soigner bien plus que de simple maladies. Il avait permis à des espèces fertiles comme le Parasaurolophus d'avoir des petits en captivité, soigné Nina Cortez d'une paralysie vertébrale incurable, permis à bien des personnes de se sortir de situations ou ils auraient frolés la mort. Mais ce n'était que le coté positif du "Projet T".

Outre sa version curative, la Tulipe avait aussi des propriété bactériologiques très importantes et nocives à qui pouvait entrer en son contact. Manipulée sous forme de Gaz aérosol, elle frapperait comme la Peste et l'Ebola, décimant des peuples entiers sans que l'on ne puisse l'arreter. Une arme bactériologique si puissante que n'importe quel pays se l'arracherait d'une somme si colossale, que l'équilibre mondiale flancherait et ce serait la guerre. Connaissant Handréas, c'est ainsi qu'il agirait car pour lui, plus rien n'a de sens sur Terre et ce serait légitime de se débarasser du monde après ce qu'il lui avait été fait quelques années auparavant et durant son enfance douloureuse.

InGen fut donc battie sur des mensonges et des trahisons, mais avec pour objectif de protéger le seul vrai trésor de cet Terre. Un trésor enfoui depuis des millions d'années et dont ils seraient maintenant les responsable. Mais à quel prix ?
Jurassic Park allait etre battit et ce serait le début d'une nouvelle ère, d'un grand poids sur ses épaules et sur tout ce qui pouvait s'en suivre. Ils allaient devoir etre fort et se protéger les uns les autres pour etre sure que jamais Handréas ou quiconque ne puisse mettre la main sur la "Tulipa Tempus".

C’est ainsi que Patrick fut interné et isolé dans une aile privée d’un asile loin de San Diego. Les premiers tests furent terribles et il fut classé comme dangereux et aliéné, le pire statut dans ces instituts. Les 5 premières années, John et les époux Moore le visitèrent, étant les seuls au courant de la vérité. Les personnes en charge de Patrick découvrirent qu’il conservait une bonne santé physique mais n’en firent cas les premières années.

Patrick, lentement, retrouvait peu à peu la mémoire et ses capacités mentales. Cependant, il conserva un traumatisme autour de son accident et la mention de cet évènement le plongeait dans une crise d’angoisse violente. Pourtant, il arrivait à décrire où il était à ce moment là mais terminait toujours dans sa folie en hurlant qu’il était attaqué par un monstre et qu’il était le maitre de cette jungle. Etant donné qu’il fallait une expertise médicale du corps du mourant pour faire appliquer un testament rapidement et effectuer des démarches administratives, John n’avait pu changer les documents sur la propriété de l’île et sur d’autres affaires. Il était effrayé que le pot aux roses soit révélé et qu’un scandale éclate.

Lors du décès des époux Moore, Patrick en fut très affecté et négocia une sortie exceptionnelle de l’institut pour assister aux funérailles. L’institut refuse mais John, par pitié, accepta. Il resta dans une voiture aux vitres teintées à une distance respectable mais disposait d’un champ de vision vers la cérémonie dans le cimetière. Il vit la présence de son frère, d’une jeune fille qui semblait être l’enfant des époux Moore et son fils… Son fils… Il eut un espoir de pouvoir changer sa situation. Il rédigea un message sur un bout de papier et à l’aide d’un crayon qu’il avait réussi à dissimuler pendant le trajet. Il prétexta une envie pressante en décrivant particulièrement bien dans quel état se retrouverait la voiture s’il se faisait sur lui. Le chauffeur accepta à contrecœur de le sortir. Il commença par se soulager avant de se mettre à crier et à gesticuler dans tous les sens. Au loin, il vit son fils tourner la tête vers la scène et écarquiller les yeux. Hélas le chauffeur était bien plus costaud que Patrick et l’enferma dans la voiture avant de démarrer en trombe et de repartir en quatrième vitesse vers l’institut. Cependant, il ne remarqua le bout de papier laissé par terre qu’Alex ramassa.

Cet évènement permit à Patrick de retrouver son fils qui, après avoir découvert que son père n’était pas mort, interdit à son oncle John de visiter son père et fit changer les papiers de l’institut, les mettant tous à son nom. Alex devint le seul visiteur et tuteur de Patrick. Grâce à cela, la santé psychologique de Patrick s’améliora et ils organisèrent un plan pendant ses moments de lucidité. Alex devait tenir au courant son père de tout ce qui se passait à Ingen et sur le projet des dinosaures. Il apprit ainsi l’accident du Jurassic Park et la mise en danger de son petit-neveu et sa petite-nièce qu’il ne connaissait que par des photos. A ce moment là, il confit la mission à son fils de rassembler et de copier autant de documents que nécessaire sur le Park et Ingen et de les transférer dans des serveurs sécurisés dans un ancien local lui appartenant. Les accidents suivants lui apprirent l’existence du Site B et il découvrit que les autres îles avaient été achetées avec son argent mais au nom de John Hammond, son fils n’avait pu s’opposer à son oncle. Cependant, il conservait l’acte de propriété d’Isla Nublar. Il se tint au courant de tous les évènements frappant le Park et Ingen et notamment les infiltrations de Byosin et K. C. Alex fit marcher ses contacts au sein d’Ingen et les anciens soutiens de son père pour récupérer le maximum d’informations et mettre en sécurité certains dossiers sensibles.

En revanche, Patrick ne parla jamais d’une chose à son fils : la clé qu’il conservait, la clé du « Projet T ». Lorsqu’il apprit le décès des époux Moore dans des circonstances louches, il prit des dispositions pour que l’emplacement de sa clé ne soit jamais découvert. Il se doutait que ce n’était pas une coïncidence. Coïncidence qui se confirma avec le décès de son frère : John. Bien qu’il le déteste pour l’avoir enfermé ici, il restait son grand frère et sa mort l’affecta énormément. Pour lui, ce fut l’argument de plus que quelqu’un cherchait à récupérer les clés du « Projet T » et il se douta qu’Handreas ne devait être pas loin, bien qu’il n’ait aucunes nouvelles le concernant. C’est aussi à ce moment là qu’il changea d’attitude, qu’il démontra une certaine lucidité et que son état psychologique sembla s’améliorer. En réalité, il faisait tomber le masque juste ce qu’il faut pour pouvoir quitter cet asile de fous. Avec la complicité de son fils, il passa plusieurs tests suite à une demande de mettre fin à son internement suite à l’amélioration de sa santé. Il les réussit tous mais pouvait encore faire des crises de colère et d’angoisse. Les médecins conseillèrent au fils de Patrick de le garder mais il leur répondit qu’il allait s’en occuper et faire appel à des spécialistes à domicile, un mensonge bien entendu. Patrick était enfin libre depuis plus de 20 ans.

Il ne reconnaissait pas le monde d’aujourd’hui, tout était allé si vite que ce soit dans la technologie ou la géopolitique. Il était curieux de tout. Bien qu’il soit lucide, il conserva une personnalité distante avec les gens et un brin farfelue comme s’il était encore fou. Seul son fils le comprenait, bien qu’il se rende compte que cet aspect de la personnalité de son père était réel et non théâtralisé. Ce fut un peu compliqué au départ mais il s’y habitua, heureux d’avoir son père enfin libre. Patrick prit rapidement des dispositions afin que personne ne soit au courant de sa sortie. Il fit déplacer tout ce que son fils avait récupéré dans le Manoir familial des Hammond en Ecosse. Il demanda à son fils de rester ses yeux et ses oreilles mais il devait agir seul désormais. Alex fut troublé par cette demande mais il avait confiance en son père. Ainsi, Alex reste aux Etats Unis pendant que Patrick prenait l’avion direction l’Ecosse. Entretemps, il avait récupéré sa clé et l’avait emmené avec lui, loin d’Ingen et du tout nouveau Jurassic World. Arrivé là-bas, il se hâta de la cacher de nouveau et s’intéressa de près à ce nouveau Park dirigé par le fils de son ancien ami : Simon Masrani. Il analysa l’ensemble des documents rapatriés et se gava de chocolat chaud, le seul remède capable de le calmer pendant ses crises.

Certes, le film que c’était fait Shivak en assemblant la plupart des regroupement effectués par Emma et les siens était tout à fait plausible, mais il restait des zones d’ombres et des parties qu’il ne pouvait que supposer. D’autres qu’il n’avait pas encore découvertes et qu’il en comprenait toujours pas et qu’il devrait combler en se rendant en Ecosse, au château des Hammond. Le soleil se levait déjà, il n’avait pas vu passer la nuit. Il devait préparer son voyage, rapidement.

Attention : Ce RP contient des scènes pouvant heurter la sensibilité des plus bebous d'entre vous. (-18ans)


L’avion survolait l’océan atlantique depuis plus de deux heures lorsque Shivak sombra dans l’obscurité, rattrapé par le sommeil et le trop plein d’émotions qu’il avait dû encaisser. Bientôt, la vérité allait éclater et il arriva à fermer les yeux à cette idée que bientôt, les choses allaient de nouveau rentrer dans l’ordre. Le doux vrombissement de l’appareil eu l’effet d’un bruit sourd sur ses fonctions cérébrales et il s’assoupit en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire. Enfin du sommeil réparateur, profond et relaxant. Pas de stress à avoir d’être réveillé en sursaut ou de devoir veiller tard pour prendre un tour de garde. Pour la première fois depuis plusieurs jours de cavale, il se sentit en complète osmose avec son corps et se laissa voguer au pays des songes...

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Dans un élan, l’air joueuse, elle leva les mains pour emmêler ses doigts dans mes cheveux, alors qu'elle haletait doucement. Il appréciait tellement ce genre d’attention, lui même étant très tactile, ce laissa faire docilement. Ses paumes se posèrent sur ses hanches puis, tout en l’attirant vers lui, il plongea un délicieux regard vers sa partenaire, lui offrant son plus beau sourire. « Je te veux » disais son regard d’acier.
Etait-ce le parfum enivrant de l’alcool, des péripéties de la journée, de l’exotisme des lieux ou l’odeur vanillée de sa peau qu’il l’excitait ainsi ?
Il ne se fit pas prier pour l’attraper par la taille et l’installa sur la petite table de la chambre d’hôtel dans laquelle ils avaient atterris. Elle et écarta les genoux, les jambes pendantes.
Il s'avança pour s'installer entre eux, maudissant à nouveau son pantalon en cuir serré qui laissait très peu de place à une partie de son anatomie qui grandissait rapidement.

Elle enroula ses bras autour de ses fesses, comme pour l’empêcher de partir, l'attirant près de sa chaleur féminine. Etaient-ils vraiment en train de faire ce qu’ils allaient faire ? Ce scénario n’aurait même pas été envisageable 2h plus tôt. Le destin avait une curieuse habitude de se faire rencontrer les âmes en peine.

Après de multiples caresses dociles et échanges de baisers fougueux, ses mains ont trouvé ses hanches et Shivak l’a doucement tirée vers l'avant, de sorte que son torse soit pressé contre le renflement sous le cuir de son pantalon. Jamais leurs regards croisés n’avaient été si intenses et si complexes à la fois. Mais à aucun moment l’un d’eux n’hésita dans la suite des mouvements qui allaient s’enchaîner. Il n’y avait plus de lui ou d’elle, il n’y avait plus que « eux » et l’instant présent de trouver un peu de confort dans cette vie diabolique.

Baissant la tête, il avait parcouru sa mâchoire avec ses lèvres jusqu'à ce qu’il arrive à son oreille, la mordillant au passage, ce qui décupla sa respiration encore nerveuse. Shivak n’avait jamais pensé avoir ce genre d’attentions envers Shaélynn. Ce qu’il venait de se passer avant, leur rencontre inopinée, leurs échanges de pure franchise, la sincérité dans leur regards, ou tout simplement l’alcool (Oui ça devait surtout être ça) lui avait permis de voir la jeune femme sous un angle différent. Il l’a comprenait, il l’appréciait et en l’instant présent, elle était la seule chose qu’il voulait.

Continuant leur jeu de séduction, elle retira la chemise du jeune homme et elle passa ses douces mains le long de ses muscles parfaitement dessinés. Lui, l’aida à retirer sa robe afin qu’il ne reste que les sous-vêtements. Elle avait un corps sublime : les lignes de ses formes étaient bien proportionnées. Elle m'interrompit et passa ses lèvres le long de mon cou.
Ses doigts habiles étaient déjà sur ma braguette avant qu’il n’ai eu le temps de lui apposer ses griffes le long de son échine, resserrant un peu plus fort leur emprise l’un sur l’autre.

Habillement, Shivak avait dégrafé son soutien gorge, laissant place à deux trésors.
Il se déplaça pour presser sa virilité maintenant beaucoup moins retenue contre elle.
Sachant que deux fines couches de coton étaient tout ce qui les séparait l'une de l'autre, il se pencha et pressa un baiser à bouche ouverte sur la sienne. Leur langue échangèrent des sensations uniques, ardentes, folles et diaboliquement addictives.
Le vent avait tissé une mèche errante de ses cheveux autour de la nuque de son compagnon d’un soir et son goût subtile, sa peau de pêche et la douceur de ses gestes ne faisait que décupler ses sens, bien que diminuées après avoir fait autant la fête que ce soir là. La nervosité s’était estompée. La gène s’était évanouie, ou alors il n’y en avait jamais eu. Chaque centimètre était guidé par un instinct, une envie irrésistible. Ils voulaient découvrir l’autre. Ils avaient un passé en commun, une enfance terrible, vécu des moments de troubles, douloureux, déchirants. Alors en cette nuit ou la brise d’Égypte faisait tanguer les rideaux blancs de la chambre d’hôtel, ils laissèrent place à l’armistice, à la compassion et aux laissé allé de leurs sentiments refoulés.

Traînant ses mains sur ses côtés, il remonta ses paumes et encadrait les côtés de ses seins, ses pouces s’étaient arqués pour taquiner ses mamelons tendus. Toujours dans l’étreinte, il vint y apposer sa langue, et leurs respirations se saccadaient, arrachant parfois un petit son de plaisir à l’un ou à l’autre.

Elle se baissa pour tirer sa culotte dentelée vers le bas et avec impatience l’attira un peu plus plus haut afin que son sexe soit nu pour lui. D'une main, elle a poussé la taille élastique de son boxer vers le bas sur ses hanches, et son sexe a jailli pour se retrouver à proximité de son entrée humide. Ils avaient grogné à l'unisson cette fois.
C’était le moment. Ils pouvaient encore tout arrêter, faire marche arrière, oublier tout ça, revenir au point de départ, ne jamais plus en parler et repartir à la recherche du « Projet T ».
Mais plus il tardait à se freiner, plus sa main glissait vers le bas, vers le bas, vers le bas jusqu'à ce que ses doigts jouent entre ses plis. Il glissa doucement son majeur en elle, tandis que son pouce jouait avec le nœud sensible de son clitoris. Un petit gémissement lui échappa alors qu’il atteignais les bons endroits à l'intérieur ce qui décupla la sensation de leurs baisers échangés. Elle, saisit le membre de son ennemi d’antan et se mit également à le caresser. De plus en plus intensément, comme un serpent s’entortillant autour de sa branche. Aucun d’eux ne reculerait. L’excitation était à son paroxisme.
Ses hanches ont basculé contre lui et elle a rejeté sa tête en arrière, de sorte que la colonne de sa gorge fut été exposée. Shivak n’avait pas pu résister à chuchoter de petits baisers sur sa peau sensible, savourant son goût alors qu’il grignotais et embrassais jusqu'à la base de sa gorge.


- « Viens » chuchota Shaélynn, enroulant sa main autour du sexe de son amant, le guidant vers son centre, passant, rapprochant l’extrémité du penis au plus proche de son entrée.
Poussant lentement vers l'avant, Shivak la sentis se serrer autour de lui, l'attirant.
Avec un halètement bouche ouverte, elle a fait pivoter ses hanches pour terminer de les joindres tout en enroulant ses jambes autour de ses hanches, de sorte qu’il fut profondément ancré. Pendant un moment, il m'était impossible de faire autre chose que de sentir l'étreinte serrée de ses muscles internes. Elle me tenait dans sa poigne délicieuse, sa poitrine serré contre son corps faisait office de deux boules de feu et sa chevelure contre la sienne, unissaient leurs pensées dans une éteinte absolument exquise. Silencieusement ils souhaitaient pouvoir rester comme ça pour toujours.

Finalement, le désir a pris le dessus alors qu’il effectuait les premiers va et viens, se retirant presque complètement avant d'avancer une fois de plus. Leurs cœurs battaient à l’unisson et leurs calins devenaient de plus en plus fusionnels. Il combattit les effets de l’alcool pour garder un rythme lent mais persistant. iL ne voulais pas que cela se termine, il sentait la spirale d'excitation se resserrer dans son ventre alors et tout en lui criait pour se précipiter vers la libération. Il faut préciser que la boisson n’aide pas vraiment dans ce genre de situations.
Submergé par l’effort, Shaélynn a levé ses jambes un peu plus haut sur les hanches du jeune homme et a capturé sa bouche dans un baiser profond, les poussées de sa langue s’accouplaient au rythme de ses hanches.

Finalement, elle recula juste un peu, et il sentit de petits gémissements haletants contre ses lèvres alors qu'elle se séparait autour de moi. Le ravissement l’avait inondée aux sons de sa libération fulgurante. Avec une profonde respiration sifflante, Shivak accélérait ses poussées, vacillant au bord de son propre orgasme. Alors d’un coup, elle s'est brusquement redressée de sa position à moitié allongée sur le mur de pierre et a attrapé les muscles fessiers de son partenaire dans ses deux mains, le tirant férocement contre elle. Une force d'un autre monde s'est précipitée à travers eux avec une telle intensité qu’ils irradiaient d’un nouveau feu.

Il faillit défaillir alors qu'elle le consumait. Il réussi à fixer son regard sur le sien. Ses yeux brillaient d'argent au clair de lune alors qu'elle attirait mon corps haletant contre le sien. Ce fut à mon tour de haleter contre elle alors qu'elle me regardait m'effondrer. Ils échangèrent un sourire, une caresse, un baiser. L’instant était doux et voluptueux. Il n’y avait rien d’autre. C’était leur moment. Court, intense, violente. Comme l’avait toujours été leur histoire. Ils s’étaient retrouvé là ou ils n’auraient jamais pensé le faire. Ils avaient fait ce que leur cœur et leur corps leur dictait de faire. Ils n’avaient pas de honte à ce moment précis. Rien que l’ivresse, le rire, le bonheur de se sentit vivant.

Peu à peu, les bruits de la fête et les flux et reflux de l'océan ont empiété sur leur intimité. La soirée était déjà bien avancée et les effets des breuvages égyptiens atteignaient leurs paroxysmes. Le vent frissonnant méditerranéen donna la chaire de poule à Shaélynn tandis que leurs deux corps se séparaient. L’ex membre de la Chimère l’invita à s’allonger avec lui près du lit, laissant leurs vêtements ça et là, éparpillés à travers la chambre d’hôtel, elle vint se blottir contre lui et il l'entoura étroitement de ses bras tout contre sa chaleur...  



Shivak se réveilla paisiblement. Même si il ne s’agissait que d’un rêve/souvenir, certaines choses ne pouvaient pas rester ancrer dans sa mémoire. Lui n’était pas de la famille des lanthanides. Il n’était qu’un homme avec ses peurs, ses doutes, ses espoirs et les moments gravés dans sa mémoire. Des souvenirs de l’Egypte lui étaient revenus, petit à petit. Certains dont il était vraiment sur qu’ils s’étaient produits. Si pour eux l’aventure en basse Méditerranée était source du début de leur cavale, ils ne l’avaient jamais évoqué de peur/honte de devoir assumer ce qu’il s’y était passé dans l’hôtel, car jamais cet événement ne ce serait produit si ils avaient été tout deux sobres et parfaitement lacées dans leurs chaussures. Les écarts ça pouvait arriver, mais c’était le côté « pactiser avec l’ennemi » qui freinait leur relation (si on pouvait en appeler ça une.)

D’aussi loin qu’il remonte dans ses souvenirs, c’était la fin d’après midi et la chaleur tonitruante de la journée avait pesé sur son moral une bonne partie de la journée. Les quarante degrés quotidiens s’étaient bien fait sentir, ce qui était normal vis à vis de la proximité de l'endroit ou il se trouvait avec le célèbre Sahara. Et pourtant, la chaleur laissait bientôt place à la nuit glaciale des régions désertiques. Il faut dire que le voyage avait été long depuis le Costa Rica deux ans plus tôt. Il avait fallu retrouver des contact aux Etats Unis avant d'atterrir au Portugal, affréter un navire pour traverser la Méditerranée avant de se retrouver au Maroc et pouvoir traverser tout le Maghreb pour finir au Caire. Un chemin long qui avait permis d'éviter d'alerter les autorités de sa présence et surtout du fait qu'il était en vie. Ce qui a l’époque ne devait surtout pas se savoir.
Ses dernières pistes l'avaient menées jusqu'à un riche émir qui possédait des terres prêt des célèbres pyramides de Khéops. En effet, un tombeau mis à jour une vingtaine d'années plus tôt lui avait apporté de nombreuses richesses. Shivak n'était pourtant pas là pour l'or, mais plutôt pour découvrir le mystère entourant les personnes qui étaient liées à l'exploration de ce dernier, disparus tous, tragiquement, dans un effondrement. Parmi eux, une identité connue et précieuse dans sa recherche du Graal : Mary Moore. Pour cette unique raison il avait tout quitté et laisser derrière lui.  Il devait en effet retourner voir l'émir pour obtenir les droits à l'exploration du tombeau afin de trouver un quelconque indice sur la disparition tragique sur la mère de Shaélynn. A vrai dire ce qu’il cherchait à l’époque c’était la clé de cette dernière. Mais ça il ne pouvait que le garder pour lui.

Deux mois plus tôt, Shivak avait reçu une piste menant tout droit en Afrique, à Alexandrie pour y rencontrer le célèbre professeur Gordon, un fin chercheur de renommé, l'Indiana Jones des temps modernes. Ne le connaissant que de nom, il fallait d'abord apprendre à le connaitre avant de lui proposer une exploration des fouilles dans laquelle il pensait retrouver la trace de l'ex Mme Moore. Après être passé près d'une semaine a ses côtés il avait pu obtenir l'information recherchée : le site sur lequel il devait se rendre appartenait à un Emir qui résidait au Caire. Ce n'était pas n'importe lequel et il savait pertinemment ce qu’il risquait en l'approchant. L'homme en question s'appelait : Youssouf El-Kadiffa Bashmila. L'un des plus riches de la planète, possèdant à lui seul près d'un huitième du pétrole mondial. Il était connu pour être intraitable, non négociable et surtout revendeur d'armes au marché noir. Pendant des années, il avait fourni des planques et des nouvelles technologies à des entreprises d'armement et notamment à la Chimère. C’était ainsi qu’ils avaient pu le retrouver : pactiser avec le diable allait revenir à donner sa position à Handréas puis le satellite avait dû le suivre depuis.
Alors que le soleil commençait à se coucher, il arrivait à proximité d’un night club/hôtel dans lequel il allait se réfugier et caché la superbe Onyx qu’il avait « emprunté » à l’Emir. La journée avait-été fructueuse et il avait réussi à obtenir de ses contact le lieu de rdv pour l’exploration du tombeau. Mais il avait maintenant une épée de damoclès sur la tête, pour ne pas dire, un missile téléguidé.
Il avait quand même pris soin de semer des fausses pistes de son passage histoire qu’ils le cherchent ailleurs. Il ne devait donc plus se faire remarquer. Il confia les clés au groom et une fois descendu de la voiture, non sans en tirer une liasse de billets dans la boite à gants, il confia un pourboire et réajusta sa tenue. La vie de riche avait ses avantages.

Afin de commencer la soirée de manière détendue, il commanda un alcool local et s’accouda à un grand bar en forme de U. D’un coup d’oeil rapide, il fit le tour de toutes les personnes ici pour vérifier qu’il n’était pas en danger ou surveillé par qui que ce soit. Il y avait beaucoup de touristes fortunées enivrés par le rythme de la musique, les néons et les faisceaux lumineux. Il planait un air d’euphorie rythmée et un sentiment de lâché prise. De jolies jeunes filles, influenceuses en vacances pour la plupart, téléphones à la main cherchait la meilleur pose, photo à faire pour étaler leur vie à leurs followers. D’autres commençaient à chauffer la petite piste de danse, ce qui n’était pas du goût de la plupart des locaux qui avaient des règles assez strictes sur le comportement que devaient avoir les femmes. Un groupe d’homme vêtus de djellabas locales avaient réussi d’ailleurs à encercler une jeune femme de l’autre côté du comptoir. Bien que Shivak ne comprenne pas la langue arabe, il avait des notions suffisantes pour comprendre qu’ils insultaient la demoiselle quant à la vulgarité de sa tenue.


Dans l’ambiance lumino-nocture, Shivak devina une robe sombre, semi longue et une chevelure sombre aux reflets de flammes. C’est alors qu’entre deux flashs de spots colorés, leurs regards se croisèrent, ce qui arracha un regard surpris et ce sourire narquois, caractéristique du jeune homme.
Il en profita donc pour commander un autre verre et une fois servi, fit le tour du bar pour retrouver la jeune femme, en esquivant le groupe d’homme qui l’encerclait et s’installa à côté d’elle de manière naturelle en déposant un petit baiser sur le sommet de sa tête.

- « Je suis là chérie, désolé de t’avoir fait attendre. » Lança t’il sous son regard médusé et sa moue choquée.

Il lui tendit rapidement le verre pour qu’elle s’en saisisses et joue le jeu qu’il venait de lancer. Après tout, il était là pour l’aider à se sortir de ce mauvais pétrin. Il n’avait même pas hésité une seconde, même après l’avoir reconnu. Il n’y avait qu’une seule explication à sa présence ici : elle cherchait la même chose que lui, donc autant en savoir plus.

- « Je t’ai manqué ? Ces messieurs t’ont importuné ? » Demanda t-il en se tournant vers les cinq locaux à la peau bronzée.

La tension était palpable et l’un d’eux avait attrapé Shivak d’une forte poigne sur l’épaule et un autre avait sortit un petit canif de sa poche. Psalmodiant de nombreux mots en arabe, ils indiquèrent au jeune homme qu’il n’était pas le bienvenue mais il n’avait pas besoin de la traduction pour comprendre. Évidemment, une personne normalement constituée aurait fui ou cherché à résoudre la situation de manière pécunière ou diplomatique. Eux allaient vite savoir à qui ils avaient à faire.

- «  Je t’en laisse 2 ».

Il n’eut pas besoin dans dire plus. D’un geste, il pris le verre d’alcool pour en jeter le contenu dans les yeux du porteur de canif et écrasa le verre sur la tête de « Monsieur forte poigne ». En moins de 3 secondes, ils étaient déjà 2 à être maîtrisé. Profitant de la confusion et de la surprise des nuisibles, il saisit la chaise de comptoir et l’écrasa sur l’homme qu’il avait aveuglé avant d’assener un autre coup au 3ème homme qui tomba K.O à la renverse. En même temps, la jeune femme, plaçait une grande droite sur le plus petit d’entre eux. Le 5ème, perdit vite confiance et détalla comme un lapin. Net et efficace. Shivak s’empara de quelques bouteilles sur le comptoir, laissa une liasse sur le comptoir, s’excusa du dérangement et ils détallèrent dans les couloirs de l’hôtel avant de forcer l’ouverture de l’une des chambres ou ils décidèrent de se planquer momentanément. Le temps de retrouver leur souffle et de retrouver leurs esprits, il sentit un regard interrogateur pesé sur lui. Instantanément, ils eurent les mêmes mots à la bouche :

- « Que fais tu là ? »

Après quelques échanges froid, Shaélynn avait remercier Shivak pour son aide inattendu et ils décidèrent de mettre en place une trêve. Si ils ne se faisaient pas confiance, le hasard les avaient poussé sur le chemin l’un de l’autre et ils se retrouvaient maintenant dans une posture étrange. Mais la curiosité d’un espion est plus forte que tout et elle le savait également.

- « Puisque nous n’avons rien à faire ici, en attendant que les choses se calment, je te propose un petit jeu. Nous repartirons quand les événements se seront tassés et quand nous aurons pu discuter un peu. Tu connais « Je n’ai jamais » ?»

Évidemment elle connaissait. Shivak fut vraiment surpris qu’elle accepte de jouer sans rechigner. Il avait vu juste. Comme tout étudiant qui se respecte elle avait eu l’occasion de participer à ce genre de jeux avec des amis/collègues et les règles n’étaient pas bien compliquées. L’un des joueurs lançait la phrase « Je n’ai jamais... », complétait cette dernière, et si les joueurs n’avaient effectivement jamais fait ce qui était donné dans l’intitulé, ils n’avaient pas à boire. Il était évidemment important de ne pas mentir dans ce jeu puisqu’il s’agissait avant tout d’un moyen de mieux connaître les différents participants.

Shivak laissa l’anglaise au regard de jade commencer la partie. Elle attaquait fort en allant droit au but avec « Je n’ai jamais mis les pieds en Egypte pour rechercher des indices sur le « Projet T ». Touché, c’était la raison principale de leur venue à tous les deux, ils buvèrent donc chacun une gorgée. A son tour il lui lança une pique « Je n’ai jamais fuis le danger. » nouvelle gorgée échangée.
Amusée, elle continua son enquête en lui demandant : « Je n’ai jamais été en couple par intérêts ». Il savait ou elle venait en venir, mais non il ne boirait pas là dessus, il tenait vraiment à Emma. Mais elle non plus ne pris aucune gorgée, ce qui fit glousser Shivak.

« Attends sérieusement ? J’ai toujours cru que c’était du fake. » Elle eut exactement la même réaction et ils échangèrent un sourire léger.  

Moi aussi… Bon, ok mais au début.  Elle hésita, prit une demi-gorgée en grimaçant.

Shivak rebondit aussi vite : « Je n’ai jamais eu de partenaire sexuel du même sexe. ». Manqué.
Elle lui lança une pique, lui indiquant que le principe c’était de faire boire l’autre. Après un un regard suspicieux et voyant qu’il ne buvait pas, elle prit un air faussement choqué. Elle avait souvent crier à qui voulait l’entendre qu’il était homosexuel. D’une voix sérieuse, elle continua l’assaut : « Je n’ai jamais frappé une femme. »

Elle faisait évidemment écho à leur duel sur Jurassic Park. Ok +1 pour elle puisqu’elle ne pris aucune gorgée. Et si il allait sur un terrain glissant, allait-elle le suivre dans ses manœuvre ou se brusquer ? Il décida de prendre le risque : « Je n’ai jamais eu de remords après avoir tué quelqu’un. » Il faisait évidemment référence à Hammond. Il sentit le trouble chez la jeune femme et elle pris une gorgée, plus importante que d’habitude, il avait touché une corde sensible. Toutefois, il vit que la jeune lui lança un regard mêlant surprise et compassion lorsqu’il prit une lampée à son tour.

Shaélynn marqua des points sur « Je n’ai jamais été photographe », « Je n’ai jamais voulu être candidat à la succession d’Hammond », « Je n’ai jamais volé d’objets de luxe » et « Je n’ai jamais piloté »(Shivak avait appris à utiliser un biplace et savait se débrouiller avec les manœuvres de base des hélicoptères).
Shivak lui avait réussi à obtenir de la jeune femme qu’elle « Avait déjà trompée son partenaire », « Avait déjà participé à un bal de fin d’année » et « Avait déjà eu du personnel à son service ».

Le duel s’avéra cependant peu équitable. Shivak buvait beaucoup trop et Shaélynn, même si elle l’emportait, par sa corpulence, supportait moins facilement le breuvage brûlant. Ils étaient déjà bien chauffés par l’alcool lorsque Shivak demanda « Je n’ai jamais eu de coup d’un soir ». il fut le seul à boire sur ce coup là, mais le regard qu’ils échangèrent à ce moment était d’une intensité rare et il vit  Shaélynn se mordre le bout des lèvres, ce qui eu l’effet de l’entourer d’une auréole intense. Elle ne lui avait jamais semblé aussi désirable.

- « Je n’ai jamais embrassé un ennemi » lança t’elle en lui lançant ce même regard intense… aucun d’eux n’avait bu.

Shivak se rapprocha un peu plus de la jeune femme, comme attiré par l’ivresse de ses lèvres. Alors qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle, il demanda : « Je n’ai jamais menti à je n’ai jamais. » Il prit une gorgée mais elle resta de marbre.

- "Bois."

Elle eut un air surpris et secoua la tête d’un air sûre d’elle. « Je n’ai jamais embrassé un ennemi ». Elle ne comprenait toujours pas. Juste devant mon bureau, pour narguer ma secrétaire.

- "Oh, Arrêtes c’était pas un vrai baiser ça !"

Comprenant qu’elle s’était prise à son propre piège et alors qu’il allait protester, elle posa ses douces lèvres sur les siennes et ensuite, d’un air amusé, elle pris une gorgée.
Pris d’un élan fougueux, Shivak l’attrapa par la taille et lui rendit son baiser. C’était le début d’une soirée qu’ils auraient tous les deux oubliés.

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Shivak se sentit mélancolique. Ces souvenirs n’étaient pas vieux mais ils semblaient pourtant si loin. Il devait cependant se remettre en scelle. Voilà 15min qu’il survolait désormais les terres d’Ecosse. Bientôt il arriverait à destination et il pourrait se concentrer sur la suite de sa mission. Il commença à rassembler ses affaires (un sac avec quelques vivres, eau, appareil photo, 9mm, canif, corde et une pierre à brûler.) et jeta un œil par le hublot. Les terres de vertes plaines, les monts rocheux et les lochs étaient caractéristiques de la région. Il allait atterrir à une vingtaine de kilomètres du manoir. Il devrait marcher. Sa montre indiquait 18h16 ; Il n’y serait pas avant le milieu de la nuit. Fallait-il s’y risquer ou attendre le lendemain matin ? Il fallait avancer de toute manière. Si il le faut, il trouverait un campement de fortune.

Le train d’atterrissage se déploya tandis qu’ils amorçaient la descente de l’appareil. Tout s’était bien passé. Et maintenant, il fallait se concentrer sur la suite. Interroger Patrick Denver Hammond n’allait pas être de tout repos.

Un bruit sourd et un cri de surprise lui indiquèrent que quelque chose d’anormal venait de se produire : l’un des moteurs de l’appareil, sur le flanc droit de l’appareil était en feu et ensuite, la chute. L'avion est tombé extrêmement vite. Après ça, tout était calme, incroyablement calme comparé au fracas juste avant. Il entendait seulement le bruit du vent qui soufflait dans ses oreilles. Toujours attachée à mon siège, en pleine chute libre, il n’avait pas peur. L’adrénaline il connaissait. Il cherchait déjà à une stratégie de survie. Les nuages sont devenus très épais, ou était-ce la fumée d’échappement du moteur qui obscurcissait l’extérieur ? Il y eut une nouvelle détonation : on leur tirait dessus. Ils avaient déjà retrouver sa piste ?
Le bruit sourd de l’alarme provenant de la cabine de pilotage tapait de manière répétitive dans sa tête. Le pilote paniqué, tentait de redresser tant bien mal ce qui restait de possible à sauver. Donc ça ce termine comme ça ? Vu la cadence de chute, il n’aurait pas le temps d’assister le pilote ou de faire quoi que ce soit. C’est pourtant dans ces moments de forte intensité que Shivak excellait. Il fallait qu’il se protège, qu’il réagisse. Une caisse de matériel était dans la soute, juste derrière lui, c’était l’avantage des petits appareils. Aurait-il le temps d’y plonger pour se préserver du choc du crash à venir ?

Il ne se souvint que de deux chose : l’avertissement lui indiquant de s’attacher et de se mettre en position de sécurité ; et le visage de la personne qui lui était la plus précieuse à l’heure actuelle.
Il n’aurait pas besoin de minerai rare pour sauvegarder son visage. Le cerveau humain ne fonctionne pas comme la technologie. C’est la technologie qui fonctionne pour l’humain. Ironique quand on pense à la situation actuelle.