Handréas Xerctëss
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 | | Sujet: L'Empreinte du Mal - 5ème Partie : La loi des Tikis Lun 23 Oct 2023 - 22:37 | |
| Il y avait un silence de mort. La nouvelle venait de tomber, lui ôtant la voix. Il remercia d’un signe de tête l’équipe médicale qui le laissa digérer l’importante information qu’il venait de lui être donné. Un long moment, il resta immobile, plongé dans ses pensées, ses rêves et ses espoirs de guérir le monde. Il venait de plonger à pieds joints dans un véritable nid de requins.
- Musique du RP:
Handréas, dans une rage folle, fracassait son bureau et jetait tout ce qui lui tombait sous la main. Casser des choses, les voir se briser, ça le défoulait. Le médecin avait été formel : il ne lui restait que quelques semaines à vivre. Il lui fallait régler quelques dernières affaires, faire ses adieux… Et entreprendre son dernier voyage au cœur des ténèbres.
Il se laissa retomber et demeura appuyé sur son siège, silencieux, immobile, les yeux fixés au plafond. C'était une bien étrange sensation de connaître l'avènement de sa mort. Étonnamment, il prenait la nouvelle avec plus de calme qu'il ne l'aurait cru. Oui, ça peut paraître paradoxale, mais ce n’était pas pour cela qu’il avait entreprit de tout détruire dans la pièce. Il était chargé de frustration et de dépit. Toutes ces années de recherches, ces efforts… Pour rien ? Il avait toujours pensé que le jour où les cauchemars reviendraient la terreur l'envelopperait et qu'il deviendrait fou. Mais non. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. La sagesse, la patience et la foi semblaient l'avoir enfin enveloppé. Si Hammond avait pu le voir, il en aurait sûrement ri. Et lui avec. Les années ne l’avaient pas desservi, sans cesse à la recherche d’une cure, d’un moyen de pouvoir soigner son mal, sa dégénérescence, l’odieux aspect de son visage… Des années de soins à base de fioles dénaturées du « Projet T » n’avaient fait que repousser l’inévitable.
Elle venait pour lui. La mort.
En eaux troubles, son esprit se brouillait. Il restait encore de nombreux préparatifs à régler pour voir sa quête ultime achevée. Il ne devait pas perdre de temps. Avec lenteur, il tourna la tête pour observer celle qui dormait à ses côtés. Elle aussi, elle avait pris de l'âge. Des petites rides apparaissaient au coin de ses yeux clos et marquaient aussi légèrement ses fossettes. Ses cheveux n'avaient pas changé, ayant toujours possédé cette teinte poivre et sel qui l'avait étonné la première fois qu'il l'avait rencontrée. Et puis, quand il l'avait vue sur le champ de bataille, armée d’un poignard écarlate, sa chevelure s'était enflammée comme un brasier argenté. Et il avait trouvé cela magnifique. Même aujourd'hui, même là, avec ses petites rides au coin des yeux, il la trouvait belle. Toujours aussi belle.
Mais elle aussi n’était qu’un requin parmi d’autres. Elle n’attendait que sa mort pour dévorer une partie de son empire, pour arracher à grand coup de dents les technologies, savoirs et hommes de mains de la Chimère. Mais tant qu’il vivrait, elle n’aurait rien, comme tous les autres piques assiette. Handréas ne s’était pourtant jamais marié, il avait préféré conserver une certaine distance entre elle et lui. Mais même malgré son aspect, son handicap, elle était restée. L’argent et le pouvoir font bien des choses...
Bien assortis. Très certainement. Tous les gardes de Kimaria Chemestry le pensaient, ils le savaient bien. Depuis trente ans qu'ils régnaient, l’entreprise avait prospéré et les unités à leur service semblaient heureux de servir une cause et un but plus juste. Elle avait une fille, il ne l’avait jamais rencontré. C’était mieux ainsi.
La vie ne s'était pas arrangée du jour au lendemain mais, avec elle à ses côtés, il avait appris à être plus calme, plus posé et surtout, surtout à avoir plus confiance en ses propres convictions. Elle lui avait donné tout ça et bien plus encore. C’est pourquoi il ne pouvait pas lui parler de ce qu’il envisageait de faire, de sa dernière croisade, de son but ultime. Handréas ne s’était jamais confié à elle sur ses noirs dessins. Il restait persuadé que c’était mieux ainsi. Moins il était attaché, moins on pourrait avoir d’emprise sur lui.
Voyant son cruel agacement et son regard insistant, elle ne chercha pas à lui demander ce qui le mettait dans un tel état et préféra sortir. Elle avait compris que ce n’était pas le moment. La porte claqua et Handréas poussa un long soupir.
Quelques semaines...
Certains jours, certaines nuits, c’était comme s’il étouffait. Les secrets, les mensonges. Garder tout en lui était comme un poison qui le rongeait de l’intérieur et l’empêchait de vivre. Depuis aussi loin qu’il se souvenait il avait toujours eu cette épée de Damoclès au-dessus de la tête et il avait tout fait pour conjurer le sort. Il s’y était préparé depuis des années. Mais tout arrivait précipitamment ces derniers temps, il n’avait plus l’âge pour supporter autant de pressions, d’imprévus. Cette agitation le rendait irritable, presque dément.
Péniblement, il se releva et fit les cents pas dans la pièce, écrasant au passage les quelques bibelots sans importance qu’il avait renversé. Briser son propre matériel lui procurait une certaine satisfaction, comme un genre d’anti-stress. Un moyen de tuer le temps efficacement. Il tourna ensuite la tête vers l’écran du superordinateur qui dominait la pièce. Rien de nouveau. Ses agents étaient tous sur le terrain. Pearce était occupé à pister Shaélynn Moore et Wellan devait en avoir terminé avec Emma Beckett. Le piège pour Shivak allait se refermer irrémédiablement. Tant mieux, il n’avait plus le temps, il devait accélérer ses plans.Au pied de l’écran Led se trouvait deux masques Tiki vieux de plusieurs centaines d’années. Ces deux pièces de collection lui étaient très chères et elles avaient une véritable signification pour lui.
En tahitien, Tiki se dit « Ti’i ». Ce mot signifie « demi-dieu », et d’après les légendes, il s’agirait tout simplement du créateur de l’homme. De surcroit, d’après les sorciers polynésiens, le Tiki serait doté de pouvoirs surnaturels. Les différentes parties constituant le Tiki ont chacune leur signification propre. La taille de la tête du tiki est le symbole de sa puissance. Sa bouche qui est très étirée (parfois, le Tiki tire même la langue ou montre les dents.) marque le défi qu’il lance à son adversaire. Enfin, ses yeux reflètent son pouvoir divin et le savoir infini qu'il possède.
Handréas disposait ainsi de 2 masques aux symboliques bien différentes, qui reflétaient ses deux personnalités et ses ambitions.
Tiki Kane, le dieu tout-puissant qui créa la terre et l'univers offre un bouclier contre la plupart des dangers qui peuvent se présenter à nous. Un porte bonheur et une inspiration pour ceux qui veulent révolutionner le monde.
Tiki Ku : le dieu de la guerre. Avec son visage féroce facilement reconnaissable, apportera la force et la résilience pour affronter les épreuves. La force, le courage, l’adversité. Une divinité propre à la volonté et aux défis à relever.
Le leader de la Chimère avait toujours été fasciné par les masques, leur pouvoir, leur symbolique, mais surtout, leur capacité à se transcender, à changer de personnalité, à jouer un rôle, à octroyer force, courage et volonté.
Ces deux objets de collection, était l’un des dernier souvenir de ses années gangsters, après avoir tué ses parents, il les avait reçu en cadeau de son mentor. Une manière à lui d’y voir un signe de prédestination à la puissance et à un avenir prometteur.
Les masques existent dans la culture depuis des millénaires. Dionysos et le théâtre comique/tragique en Grèce antique. Les Wokaï, Kitsune et Raiho-Shin dans la mythologie Japonaise, le Kanaré Indou, et les Dogons dans la plupart des cultures Africaines. Ils sont présent sur tous les continents, même en Arctique, ou les Inuits s’en servent pour d’autres rîtes. A chaque personnalité, à chaque divinité une représentation existe.
Mais la fonction première du masque, Handréas en avait fait une arme redoutable. Kimaria Chemestry, au début des années 2000, avait développé le « Doppelganger » une prouesse technologique qui permettait à la personne qui le portait de prendre trait pour trait, le visage d’une autre personne. Longtemps considéré à tort comme une technologie de clonage, il n’en n’était rien. Puissante dans le domaine de l’espionnage, K-C décida d’en faire un atout pour s’approprier de nombreux secrets de valeur afin de les revendre aux plus offrant. C’est ainsi, sans le moindre mal que les hommes d’Handréas ont pu s’offrir les moyens d’infiltrer le Jurassic Park et les différentes firmes connectées à InGen sans le moindre problème. Leur but étant simple : localiser et ramener le « Projet T ».
Si certaines missions de renseignements avaient marché à merveille, d’autres avaient risqué de les démasquer. Lors d’une mission sur Nublar en 2012, un agent sous les traits du Paléontologue Thaddeus Beck avait menacé de se faire prendre lors d’une mission de renseignements sur Isla Sorna. Un coup de pouce du destin avait fait en sorte que ce dernier soit dévoré par l’un des dinosaures de l’île, la technologie « Doppelganger » avec. Merci les Carnotaurus.
Wellan, sous les traits de Ian Malcolm s’était emparé de quelques fioles d’un dérivé du « Projet T » au risque de se faire avoir par quelques membres du personnel qui heureusement ne s’étaient douté de rien. Traumatisés, déstabilisés après la chute du Jurassic Park, les employés concernés : Elina Moldovan et Erin O’Connor ne travaillaient plus pour InGen, quant à Aaron Wess, ses brûlures aux mains l’avaient plongé dans une série de soins coûteux et inadapté à ses missions, ce qui avait conduit à son renvoi.
Quant à Handréas, il avait lui-même pris l’apparence de Shivak Garland pour pouvoir définitivement le mettre hors-jeux d’Isla Nublar. Donnant ainsi le champ libre et un accès à de plus amples recherches à la Chimère.
Ces masques étaient une invention diaboliquement efficace. Leur polyvalence offrait à K-C une large gamme de possibilités. Assassinat, espionnage, coups montés… Et ils faisaient payer leurs services très chers. Handréas restait avant tout un business-man. Le crime, était terriblement lucratif.
Mais tout ça, c’était évidemment sans compter sur l’intervention de Tim Murphy et du rachat par Masrani Global qui avaient fortement contrarié les plans du groupe d’extrémistes. Depuis, ils avaient drastiquement réduit leurs recherches et avaient laissé quelques agents infiltrés sur place. Parmi eux, il y avait un soldat qui avait pris les traits de Dylan Harkness, un soigneur du parc. Sa mission était de traîner dans les accès reculés, s’amuser à fouiller les moindres recoin du zoo préhistorique pour y trouver des informations sur les secteurs les plus sécurisés, interdits ou limités d’accès. Une de leur meilleure informatrice se trouvait au cœur des informations de sécurité primordiales en prenant l’aspect de Natasha Wilson. C’était une agent de terrain formé pour agir en cas d’extrême nécessité. Elle devait surveiller les agissements de Vic Hoskins et Angel Harlow. Au cas où l’un d’eux aurait des informations ou un comportement suspect, elle devait en référer au plus tôt à Handréas. Un troisième intégrait la division scientifique avec l’apparence de Yann Lennox. Sa mission était de leur permettre d’avoir une porte d’entrée au Jurassic World en sabotant l’une de leur dernière création. Pour cela, ils avaient implanté dans la créature un dispositif ayant pour fonction de brouiller les capteurs de présence et la géolocalisation de cette dernière. Enfin, pour terminer, la division Paléontologique était surveillée par un autre espion qui avait pris l’apparence d’une certaine Rachel Jones. Elle devait simplement se débrouiller pour explorer les différents sites de fouilles d’InGen afin de localiser une éventuelle piste sur le « Projet T ». Il ne fallait rien laisser au hasard.
Quant aux véritables personnes dont ils avaient pris l’apparence, ils avaient fait le nécessaire. Une jolie prime de licenciement/remerciement de manière brutale et en dehors du parc leur avait permis de couper les ponts avec le Jurassic World. Les plus curieux d’entre eux avaient aussi eu droit à un risque de poursuite judiciaire, pour les dissuader de revenir et cela avait bien fonctionné jusqu’à présent.
Sur d’autres plans, ils disposaient d’espions un peu partout dans le monde. Dynamics, BioSyn et Masrani Global. C’est aussi grâce à ces personnes infiltrées qu’ils avaient pu avoir accès aux satellites de Mascom, la filiale communication du géant technologique. Mais ce n’est pas tout, leur accès à plusieurs antennes différentes leur avait permis de copier, voler, développer leur propre armement, leurs propres dinosaures et leurs propres biotechnologie. Isla Muerta était devenu le fief d’un grand rassemblement de contrebandier et de toutes sortes d’affaires louches. Vente d’armes illégales, produits pharmacologiques, brevets, ADN préhistorique. C’était le port d’attache de nombreux braconniers.
La fortune d’Handréas s’était surtout inspirée de John Hammond. Il se souvint encore, au début des années 80, quand le milliardaire égocentrique présentait un modèle d’éléphant d’Afrique miniature aux différents futurs investisseurs d’Isla Nublar. Qui n’aurait pas voulu de cette charmante créature domestiquée, prouesse scientifique et révolutionnaire ? Bien sûr, les acheteurs présents ce jour-là ne sauront jamais comment cet animal, génétiquement modifié, avait la santé fragile, des excès de colère et de nervosité dû à sa petite taille et un faible appétit. Ce n’était qu’une façade. On achète toujours ce qui est beau à l’extérieur avant de se rendre compte à quel point tout est pourri à l’intérieur.
L’idée de John était pourtant lumineuse, amener à de riches investisseurs la possibilité de posséder quelque chose qu’ils n’ont pas, quelque chose que l’on peut voir, que l’on peut toucher, domestiquer et s’approprier pour son propre plaisir ou celui de ces enfants… C’était un business plan parfait.
Handréas n’en était pas à son premier dinosaure miniature vendu. Il avait même développé une nouvelle espèce de Raptors (Atrociraptors), qui grâce à une technologie de pointeurs laser, permettait à celui qui les contrôlait, de leur indiquer une cible à suivre. La première vente aux enchères de tels spécimens, même si il s’agissait encore de très jeunes Raptors, lui avait rapporté plus de vingt millions de dollars. Une affaire rondement menée qui lui avait permis de finaliser leurs plans pour la prochaine attaque.
La porte du bureau s’ouvrir brusquement, il reconnut avec difficulté son généticien en chef, Wellan Wörst, qui se trouvait là en piteux état. Tremblant comme une feuille, livide, transpirant à grosses goûtes. Le regard perdu, appelant à l’aide. Handréas lui vint rapidement en aide et vint le soutenir par l’épaule avant de l’aider à s’allonger sur l’un des fauteuils en cuir de son bureau.- « Que c’est t-il passé ? »Haletant, Wellan ne répondit pas, saisis par un mal étrange. Il tenait sa poitrine comme si il cherchait à dissimuler une blessure grave. Handréas la lui retira avant de découvrir une plaie verdâtre suppurant, infectée. Tout autour de cette dernière des écailles sombres s’étaient développées… L’homme aux masques savait de quoi il s’agissait et pourtant il n’osait pas y croire.
Rapidement, il demanda à l’un de ses gardes dans le couloir d’aller chercher un médecin et de s’occuper de son scientifique tandis qu’il retournait rapidement face à l’écran du superordinateur sur lequel il pianota quelques codes avant de se retrouver face aux écrans de surveillance situé à San Jose au Costa Rica.
La Police était présente sur les lieux, ils avaient sorti une housse noire pour les cadavres ce qui signifiait que Wellan avait très certainement réussi sa mission. Mais pourquoi était-il rentré dans cet état ? Il devait en avoir le cœur net. Grâce aux archives vidéo, il remonta le temps de quelques heures pour voir son homme de main sortir seul de l’appartement, l’air fou, paniqué. Pas d’Emma Beckett. Ce problème était donc réglé. Il accéléra encore, demi-heure par demi-heure avant de voir Shivak entrer dans la pièce, puis en ressortir quelques instants plus tard. Il avait subtilement évité les forces de l’ordre.- « Merde. » Ragea-t-il de nouveau.Il avait espéré qu’en ce faisant arrêter pour le meurtre d’Emma, il gagnerait un peu de temps et n’aurait pas son ancien espion dans les pattes, mais ce n’était pas grave, tant qu’il pouvait le suivre à la trace, il avait toujours un temps d’avance.
Il suivit donc ainsi les déplacements du jeune homme jusqu’à une place bondée ou ce dernier s’arrêta et leva la tête au ciel.
Il avait comprit.
- « Non… non… » Soutenait Handréas tandis qu’il observait Shivak en train de lui adresser un doigt d’honneur majestueux à son encontre. L’instant d’après, il avait disparu.
Le sang bouillonnait à l’intérieur de Xerctëss, jamais son ancien soldat lui avait fait un tel affront. Ils commençaient à perdre le contrôle de la situation et cela l’horripilait au plus haut point.- « Fait chier! » Hurla-t-il, si bien que son garde était revenu près de la porte pour voir ce qu’il se passait.- « Tirez-vous ! Je ne vous ai pas sonné ! »Le leader de la Chimère tourna les talons et alla ramasser le téléphone qu’il avait renversé de son bureau quelques instants plus tôt. Il était encore en état de marche. Rapidement, il composa un numéro et au bout de quelques tonalités, une voix l’interpella.
- « C’est moi. Envoyez le QR code à nos unités. Avancez la date prévue selon le protocole Béta. Je veux que toutes nos unités se tiennent prêtes. Les choses ont évoluées ici, on doit accélérer le mouvement. »Il raccrocha. L’écran du Superordinateur indiquait toujours la position de Pearce. Au moins, Shaélynn était toujours sous surveillance. C’était au moins une chose qu’ils contrôlaient. Ils fallait également garder un œil sur le Château des Hammond en Ecosse. Tim Murphy en avait fait son fief et ils disposaient d’un armement sans précédent, ce qui avait attiré la curiosité d’Handréas. C’était-il trompé jusqu’à présent ? Le « Projet T » serait-il là-bas ?
Non, ses calculs, le temps passé avec les fondateurs, ses propres intuitions, tout lui indiquait que son trésor se trouvait sur l’île des brumes, sans jamais avoir pu mettre la main dessus. Ce n’était qu’une question de temps. Non, qu’une question de semaines. Du temps, il n’en avait plus. | |
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