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 Dans l'océan de verdure

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Pearce Sanders

Pearce Sanders


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Date d'inscription : 26/09/2013

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MessageSujet: Dans l'océan de verdure   Dans l'océan de verdure EmptyJeu 19 Jan 2023 - 0:09

Nuit du 9 au 10 juin 2015

Lorsque Pearce avait mis le pied sur l'île, il faisait nuit noire. Quelques nuages masquaient par moment la lumière de la lune qui était pleine. A bord d'un petit zodiac militaire, il avait traversé la distance entre Isla Muerta et Nublar. Il était parti au crépuscule et avait fait le trajet de nuit, se repérant au GPS et aux constellations, pour voyager incognito. Pearce était seul, préférant agir de la sorte pour augmenter ses chances de succès. L'objectif de la mission était simple : s'infiltrer sur l'île, retrouver Shaelynn Moore au port et la suivre jusqu'au projet T. Une fois ce dernier trouvé, il n'avait plus qu'à maintenir la position le temps qu'Handréas et le gros des troupes arrive sur l'île. Le chef de l'organisation était de la partie cette fois-ci. L'échec ne pouvait être toléré. Au fond de lui, le bras droit ne l'envisageait même pas. Il avait préparé son retour depuis des mois. A commencer par mettre le pied sur l'île après le raid sur Nublar, deux ans plus tôt.



Les gardes cotes patrouillaient tout le littoral d'Isla Nublar. C'était un bon moyen de contrôler que rien ne rentrait sur l'île, et également que rien n'en sortait. Avant la prise d'otage de l'île il y a deux ans, InGen se contentait des radars aériens et d'un réseau de caméra de surveillance. Après tout, les courants marins, aériens et la jungle formaient une défense naturelle plutôt efficace. Mais tout cela n'avait pas arrêté l'organisation qui avait traversé les défenses de l'île comme du beurre. Depuis lors, InGen avait instauré des rondes en bateau tout autour de l'île, jour et nuit. Mais le soldat de la Chimère avait bien étudié les lieux. Tous les bateaux suivaient le même itinéraire : une boucle, qui suivait les rivages à environ 500m de la plage. Au vu du nombre de bateaux qui patrouillaient la cotes, Pearce avait calculé qu'un bateau passait à un point donné toutes les trente minutes. En attendant une dizaine de minutes après le passage des gardes cotes, Pearce s'approcha finalement de la plage, le moteur à la puissance minimale pour faire le moins de bruit possible.

Le petit bateau gonflable du bras droit d'Handréas s'échoua finalement sur la rive nord de l'île. Pearce avait fait ce choix car c'était une zone désaffectée, qui plus est orienté dans la même direction qu'Isla Muerta. D'anciennes installations, en ruines, se trouvaient quelque part au fond de la dense forêt qu'il avait devant lui. Pearce fît glisser la petite embarcation sur le sable et la poussa dans la forêt à quelques mètres. La quille du bateau ainsi que ses pas avaient laissé cependant un sillage dans le sable, sillage qui aurait tôt fait de mettre la puce à l'oreille aux gardes si ces derniers braquaient la lumière en direction de la plage. A l'aide de son couteau dont un bord était cranté, il coupa une palme de cycas et se rendit au bord de l'eau. Les vagues avaient déjà commencé à effacer les traces les plus proches de la mer. Le chien de guerre quant à lui commença alors a balayer le sable avec la palme pour couvrir ses traces. Il n'avait pas encore finit qu'il entendait le moteur de la patrouille suivante se rapprocher. Au loin, dans la nuit noire, il apercevait une lueur mouvante. Ce n'était pas une étoile qui se reflétait sur les flots. C'était le projecteur du bateau des gardes qui se rapprochait. Nullement paniqué, Pearce continua tranquillement de camoufler ses traces et lorsque les gardes cotes passèrent à son niveau, ils ne remarquèrent rien.


Le soldat de KC avait maintenant 30 minutes pour se préparer avant le passage de la patrouille suivante. Il prit le grand sac qu'il avait emmené avec lui et ouvrit la fermeture éclaire. Il en sortit une paire de lunette à vision nocturne. En terrain découvert, le soldat n'en aurait pas eu besoin. L'œil humain était en réalité bien assez efficace, même pour une personne non-entrainée, pour voir dans le noir par temps clair, comme c'était le cas cette nuit là. Mais Pearce allait couper par la jungle, et la canopée qui le jour filtrait la lumière du soleil bloquait également la lumière reflétée par la lune. Pour se diriger dans le labyrinthe végétal qu'était la forêt de l'île, il fallait absolument des lunettes de ce type. Pearce en profita également pour s'hydrater avec sa gourde et manger une ration de survie. Dans le sac, il y avait également une tenue de rechange, qui lui servirait plus tard. Il finît en couvrant l'embarcation de feuilles et de branches. Nul n'était à l'abri d'une visite surprise. Finalement, tout était fin prêt. Pearce regarda une dernière fois vers la mer et s'enfonça dans les profondeurs de la forêt.



Après plus de quatre heures de marches, Pearce arriva aux premières infrastructures de l’ancien parc. Tel une ruine laissée par une ancienne civilisation, un vestige des temps anciens, un bâtiment couvert de lierres et de mousses trônait timidement dans la sylve tropicale. Le centre des visiteurs faisaient partie des anciennes infrastructures le plus au nord de l’île avec l’ancienne station géothermique. Hammond avait misé sur cette énergie inépuisable venant des entrailles de la Terre pour alimenter ses bâtiments et son rêve. Ses fossiles venaient du sous-sol, tout comme l’énergie qui leur donnait vie. Pearce contourna le bâtiment et arriva devant sa face sud : l'entrée du Centre des visiteurs. Cet ancien lieu prestigieux, dont Hammond s'était targué en le mettant sur tous les visuels promotionnel de l'époque, n'était aujourd'hui qu'un vestige à la merci des attaques des racines, de la pluie et de l'usure du temps. Lors de l'attaque de l'île, il y a deux ans, Pearce et Handréas avaient dépêché une unité pour fouiller les lieux. Mais ces dernières n'avaient rien données. Handréas en était persuadé à présent : le projet T se trouvait dans les sous-sols de l'île, pas ici.

Spoiler:

Le soleil commençait timidement à montrer ses premiers rayons et avec eux, la brume matinale commençait à se levait. Le soldat décida de retirer ses lunettes de vision nocturne avant d’être aveuglé par la lumière du jour et le flou du brouillard. Le regard de Pearce se porta ensuite sur le sol autour de lui. Il s’accroupit et dégagea les feuilles mortes. Le rail métallique qui parcourait l’ancien parc était toujours là. L’humidité et l’acidité du sol avait cependant entamé l’imposante pièce d’acier qui se voulait pourtant inoxydable. En suivant le rail vers le sud, le bras armé de la Chimère s’assurait un chemin plus praticable, une « autoroute » à travers la forêt, jusqu’à la zone gardée du parc. Il faudrait ensuite s’infiltrer parmi les visiteurs et le personnel du parc. Mais cela serait une autre paire de manche.


Le serpent d'acier courait sous les feuilles en direction du Sud-Est. Pearce prit donc cette direction. Tous les cents mètres, il s'assurait un contact avec le rail pour vérifier son itinéraire. En général, gratter le sol du pied suffisait à le mettre en évidence. A bout d'une bonne demie heure de marche, Pearce se rendit compte que la forêt s'éclaircissait devant lui. Le soleil, se levant petit à petit, laissait ses rayons traverser dans une sorte d'arche en pierre couverte par la végétation rampante.

Spoiler:

Cette dernière était en piteux état, faute s’entretient. Des lettres s’étaient détachées et avaient atterries plus loin. Le bâtant droite de la porte était au sol. Avait-il été arraché par la tempête de 1993 ? Par un animal ? Ou était-ce l’usure du temps qui en était venu à bout ? Pearce aurait pût passer du temps à éclaircir ce système. Mais l’importance de sa mission le poussa continua son chemin dans la forêt qui se referma finalement sur lui.



Le bras droit d’Handréas regarda sa montre. Le ferry sur lequel était Shaelynn Moore arriva dans un peu plus de deux heures. Il était dans les temps. Deux heures n’auraient pas suffis à se rendre au port, au sud-ouest de l’île. Mais le monorail fonctionnait en permanence. Même si les visiteurs n’étaient pas encore arrivés, les employés eux l’utilisaient pour se déplacer sur le parc. Il pourrait ainsi le prendre et rejoindre le port en quelques dizaines de minutes pour pouvoir cueillir mademoiselle Moore.
Des ossements sur le sol retinrent finalement son attention. Pearce s'accroupit pour voir de quoi il s'agissait. Il s'agissait d'un corps humain. Ce qu'il en restait tout du moins. Un crane, attaché à la colonne vertébrale par des tendons desséchés. La cage thoracique était également accrochée, recouverte par des lambeaux de tissus moisies et couverts de sang noircis. Les os avaient été nettoyés au fil du temps par les insectes et la météo. Mais un prédateur avait probablement fait le gros du travail. Les cotes étaient grignotées et l'arrière du crâne était éclaté, ce qui indiquait que l'animal avait probablement consommé le cerveau, une partie riche en protéines et en lipides. Les événements avaient dû se passer lors de l'incident du premier parc, en 1993, car l'île ne possédait pas de mammifères carnivores comme des félins ou des loups qui auraient pu attaquer cet homme. C'était assurément un dinosaure qui avait fait ça à l'époque. Et d'après l'état du squelette, ce dernier devait être de bonne taille. Un petit dinosaure comme le Compsognathus aurait simplement nettoyé l'os. Ici, le squelette était partiel, et les os brisés.
Dans les lambeaux de tissus maculés de sang noircis qui couvrait ce qui restait de la cage thoracique, Pearce discerna une forme rectangulaire. Le soldat sortit de ce qui restait de la poche un badge. Il frotta avec son doigt la surface encrassée du plastique pour lire l'identité de son propriétaire.



John Raymon Arnold
Ingénieur en Chef



« Les rapports de 93 disaient qu’une survivante avait trouvé son bras. » pensa Pearce intérieurement. « On sait au moins où se trouve le reste maintenant. Entre ici et là-bas. Les raptors l’ont traînés sur une bonne distance. C’est moche. »

Un bruissement dans les buissons le ramenèrent à la réalité. Au vu du bruit, c'était quelque chose de relativement gros. Était-ce un garde qui l'avait suivi depuis la plage ? Des gardes ? Était-ce l'animal qui avait dévoré le pauvre type à ses pieds ? Non. Sur la liste d'InGen, seuls les raptors et les dilophosaures auraient pu réduire un homme dans cet état. Et ces derniers avaient été soit capturés, soit abattus. Mais en avaient-ils oubliés quelques uns ? Quelques spécimens étaient-ils restés en liberté dans cette partie de l'île ? Lentement, Pearce porta sa main à sa taille. La dernière chose à faire était de paniquer pour ne pas affoler la chose dans buissons et précipiter les événements. Il fallait agir précautionneusement, lentement, et aller aux devants de ces derniers. Pearce s'avança à pas feutrés vers la source du bruit, tel un prédateur en pleine traque.
Sa vue se figea sur l'amas de feuilles en face de lui. Sa respiration se ralentit petit à petit, atteignant presque l'apnée. Il déclipsa doucement l'étui de son arme dans un bruit qui se répercuta dans la forêt étrangement calme. Sous sa semelle, le bois mort et les feuilles craquèrent. Tous en continuant d'avancer à pas de loup, le bras droit d'Handréas mit en joue sa cible doit il se rapprochait, mètre par mètre, centimètre par centimètre. Il retira la sécurité de l'arme dans un petit cliquetis métallique. Un bruissement, et sa main se crispa sur la crosse du pistolet.
Puis ce fût le silence. Pearce retînt sa respiration. Une bourrasque de vent fît craquer quelques branches mortes au-dessus de lui. Des feuilles se décrochèrent et tombèrent mollement sur le sol dans un froissement de litière végétale. Soudain, un bruit sourd à sa droite. Il pivota brusquement, mais ne vît rien.


Les battements de son cœur commençait à se faire intense. Lui qui s'était préparé pourtant à cette opération, lui qui avait l'expérience du combat, de la guerre et des territoires ennemis. Il était pourtant en train de sentir une panique, lointaine mais bien réelle, monter en lui. Comment était-ce possible ? Il souffla lentement, évacuant cet état d'esprit, essayant de se ressaisir. C'était les enjeux de la mission qui le mettait dans cet état, pas cette foutue jungle ! Pearce regarda plus attentivement le sol de la forêt. Ce gros bruit lourd était un gros fruit qui s'était écrasé sur la litière.
En une fraction de seconde, l'animal sauta des fourrés. Pearce braqua immédiatement son arme vers lui, prêt à l'abattre. En se rendant compte de sa véritable nature, il soupira un long moment et abaissa son pistolet avant de le rengainer.


« Foutue chèvre... »

Après la tempête de 1993, les chèvres qui servaient à nourrir les bêtes s'étaient évadés de leur enclos et avaient pris possession du nord de l'île. Faute de prédateurs après la capture des sauriens qui s'étaient échappés, ces dernières s'étaient reproduites en toutes tranquillités. L'ongulé devant Pearce ne semblait pas avoir peur du soldat, ce qui le fît sourire. Les gens de son encourage le craignaient pour ses capacités. Tous, à l'exception d'Handréas. Pour Wellan, il n'en était pas sûr. Ce scientifique était un personnage difficile à cerner. Impossible de savoir véritablement ce qu'il pensait. Feignait-il ses réactions ?
Les caprins n'avaient aucunes raisons d'avoir peur des humains. Cela faisait plus d'une décennie qu'ils vivaient sans prédation, ce qui avait nettement diminué leur instinct de fuite et leur perception du danger. La chèvre vînt à la portée de Pearce. Ce dernier lui grattant affectueusement le dessous de la mâchoire puis le flanc.

« Tu as de la chance que je sois pressé par le temps. Sinon, je t'aurais bouffer pour sûr. »

Le soldat regarda sa montre. Le temps s'écoulait petit à petit et s'il restait ici trop longtemps, il ne serait plus en mesure d'interpeler Shaelynn Moore.

« Aller dégage, j'ai encore de la route. »

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