Une nouvelle arrivante. [Ashley/Angel]

1 février.

RING ! RING !
Il est 9h00 du matin, le téléphone sonne et résonne comme un doux supplice aux oreilles de la jeune femme encore endormis. La main se balade à tâtons sur la table de chevet, la tête enfuie dans l’oreiller, la lampe de chevet qui se trouvait dessus fini malheureusement éclatée sur le sol, suivie de quelques noms d’oiseaux prononcés faiblement. La téléphone qui finit enfin par être attrapé, est amener péniblement dans le lit, le combiné porté jusqu’à l’oreille. Angel entama la discussion, la voix faible et annonçant un dur réveil.  

« Allo ? Qui est à l’appareil ? »

"Bonjour, Mlle Harlowe ! Je vous appelle de la part de l’administration d’Ingen, demain une employée de la maintenance arrivera sur l’ile. Nous comptons sur vous pour l’accueillir sur l’île."

« Euh … oui c’est bien moi mais, pourquoi devrais-je accueillir un employé de la maintenance ? Je ne fais pas le même job qu’eux. Je suis ranger. Je ne suis pas une sorte de Geek ou de bricoleur.»

« Pour la seule et bonne raison que les personnels de la maintenance sont tous occupés en ce moment. La personne que vous accueillerez répondra  sous le nom de Wirricks. Elle débarquera dans les environs de 10h30. Bonne journée Mlle Harlowe. »

Après avoir finir cette phrase, la femme à l’autre bout du fil raccrocha ne laissant pas le temps à Angel de répliquer. Voilà qu’elle se retrouvée avec une personne qu’elle ne connaissait pas à accueillir sur les bras. * Je ne sais même pas à quoi elle ressemble cette Wirricks ! *jura intérieurement Angel en regardant dépité sa lampe de chevet qui s’était fracassée sur le sol.
« Je crois que je vais devoir en demander une autre, c’est dommage,  je l’aimais bien cette lampe. »
Après cinq minutes de duel intense de regards avec le mur blanc de la chambre de son bungalow, Angel sortie de son état de transe et se dirigeât vers sa salle de bain. En se regardant dans le miroir, il y avait de quoi faire peur. Ses cheveux et sa mine étaient dans un tel état que l’on aurait pu croire qu’elle s’était déguisait pour participer au meilleur costume de sorcière d’halloween, pas besoin de faire un topo. Après avoir prise une douche froide, sécher les cheveux et fait sa queue de cheval habituel, elle allât ramasser le cadavre de sa défunte lampe pour la mettre dans la poubelle de sa cuisine. Elle mangea rapidement un fruit et avala un jus d’orange avant de prendre son arme et partir travailler.
Ce jours-là, elle était assignée au local des caméras. Avant d’aller au local où les images des caméras de surveillance sont transmises, elle décida de passer au centre des visiteurs. Elle allait accueillir une nouvelle employé le lendemain, autant préparer au mieux son arrivée sur l’île afin qu’elle ait une bonne image de l’entreprise. Arrivée à l’accueil du centre des visiteurs, un jeune homme tapait frénétiquement sur les touches de son ordinateur. Angel s’avança à sa hauteur avant d’entamer la discussion :

« Bonjours, demain je suis chargée d’accueillir une nouvelle employée sur l’île et du coups, je voudrais prendre les clefs du bungalow où elle sera afin de l’accueillir au mieux sur l’île. »

« D’accord, donnez-moi son nom de famille s’il vous plait ! »

« D’après ce que l’on m’a dit ce matin au téléphone, elle devrait répondre au nom de Wirricks. Et au passage j'aurais besoin d'une nouvelle lampe de chevet, la mienne s'est cassée ce matin. »

« Voilà ! La clé du bungalow de Mlle Wirricks, n°146. Pour votre lampe de chevet aller voir ailleurs, je ne suis pas un fournisseur ! Bonne journée. »

Et le jeune homme replongeât immédiatement après dans l’écran de son ordinateur. *agréable ce type* pensa ironiquement Angel. Maintenant qu’elle avait la clé du bungalow de la nouvelle, elle se rendit au local des caméras de surveillance. En arrivant là-bas, elle salua ses deux collègues qui étaient déjà présents. Elle passa sa fin de matinée et toute son après-midi à surveiller avec ses collègues les faits et gestes de tous les employés qui passaient sur les caméras. Durant cette journée, une des caméras tomba en panne, elle était située vers le Jurassic Hôtel, rien de très dramatique. Ils  n’avaient pas pris le soin d’avertir la maintenance du parc comme Angel recevez une nouvelle demain, se serait l’occasion de lui faire faire quelque chose.


2 février.

Angel s’était levée vers 9h30, pour avoir le temps de se préparer avant d’aller au port. Après avoir pris un bon petit déjeuné, elle se rendit au port à pied. Après tout ça ne fait de mal à personne la marche à pied surtout qu’il ne pleuvait pas. Elle arriva donc au port un peu avant 10h30. On pouvait voir le ferry qui accosté. Puis vint la sortie des personnes. Angel ne savait pas à quoi ressemblait la personne qu’elle devait réceptionner. Elle se mit alors à  parler fort pour couvrir le bruit des gens qui sortait du bateau et des machines qui étaient en marches dans le port pour qu’on l’entende.

« Je cherche Melle Wirricks !! »

Elle répétait cette phrase et la répèterait autant de fois qu’il le faudrait cependant, beaucoup de passagers du ferry la dévisagée du regard, d’autres l’ignorait tout simplement ce qui lui déplaisait au plus haut point.  Jusqu’au moment où …

Quelque part, Ashley s’en voulait. Elle s’en voulait de vouloir être ailleurs. Pourtant, elle avait l’impression d’être au paradis. Devant elle, une île paradisiaque à perte de vue. Et c’est là qu’elle allait être tous les jours, à part pendant les congés payés.

Après un trajet de plusieurs heures, durant lequel elle n’avait cessé de regarder soit Isla Nublar soit les dauphins virevoltant dans l’eau, le ferry arriva enfin à bon port. Ashley alla d’abord chercher ses bagages. Elle emprunta la passerelle d’embarquement, d’où elle entendit :
*Je cherche Mlle Wirricks !
Elle chercha d’où venait la voix qui beuglait son nom devant tout le port. Même les dinosaures de l’autre bout de l’île devaient à présent savoir qu’une certaine Wirricks avait débarquée. Elle repéra la source : Une femme, légèrement plus âgée qu’elle. Elle descendit jusqu’au quai et se rendit vers la femme, qui continuait de l’appeler. Ashley était tout de suite très contente qu’on lui avait envoyé quelqu’un. Elle ne devrait donc pas se promener toute seule, se perdre dans le parc et entrer par erreur dans l’enclos d’une grosse bête pas très docile. La journée ne commençait pas trop mal, en fin de compte.

Bon, sachant que la personne qu’elle allait rencontrer était, par principe, supérieur à elle, elle prépara son plus beau sourire authentique. Ses cheveux, flottant au vent depuis San Francisco, était dans un état non-déplorable, mais simplement rebelle, comme toujours. Cela lui donnait un truc. Cependant, elle se résout à passer sa main dans sa chevelure, histoire de les remettre un peu en place quand même. La situation n’était pas très ouverte aux rebelles.
Elle marcha vers la femme, sourit et dit :
-Bonjour !
Elle voyait à présent à quoi celle-ci ressemblait. Elle avait les cheveux noirs, un visage soigné, aucune trace de rides. Soit elle était très jeune, soit elle devrait lui passer le nom de sa crème anti-rides d’ici quelques années.

Elle tendit la main afin de serrer la sienne, arborant un sourire radieux. Finalement, elle était heureuse d’être là.

Jusqu’au moment où une jeune femme se posta juste devant elle, arborant d’un magnifique sourire et lui tendant la main accompagnée d’un « Bonjour ! ». Elle avait un joli visage avec de beau long cheveux blond lâchées. Si elle avait était un futur Ranger, Angel lui aurait demandé d’attacher ses cheveux, mais là elle passa outre. Aujourd’hui son job était de l’accueillir et de lui faire faire quelque chose. Au pire si jamais ça gênais un de ses supérieurs, il ne manquera pas de lui faire la réflexion. Il est vrai que se doit être chiant d’avoir toujours une mèches de cheveux rebelle qui vient se placer juste devant vos yeux pendant que vous travaillez. Enfin chacun à son point de vue. Angel serra la main de la jeune femme en lui rendant son sourire  puis commença la discussion.

« Bonjour ! Mlle Wirricks je suppose ? Suivez-moi, on a quelques trucs à faire avant que vous puissiez vous reposer dans votre bungalow. »

Suite à ça, les deux jeunes femmes se mirent en route vers le QG des informaticiens et de la maintenance d’un pas hâté.

«Je me présente, Angel Harlowe. Je suis Ranger au parc. On m’a demandé de m’occuper de votre arrivée sur l’ile. Pourquoi ce n’est pas quelqu’un de votre section ou un guide qui vous a réceptionnée ? Je ne sais pas et je m’en fous un peu. Ça aurait été trop simple. Je ne suis au parc que depuis peux. J’ai donc pris la liberté d’aller chercher la clé de votre bungalow. Je me suis dit que vous devriez être fatigué de votre voyage.»

Angel tendit les clés à la jeune femme et continua.

«Votre bungalow est le n°146. Je vous conseille de marquer ce numéro quelque part ou cas ou vous l’oublierais, ça vous éviterez de les faire un part un avant de trouver le bon. Pour ce qui est de se repérer dans le parc, normalement les infrastructures sont indiquées pas des panneaux. Je dois vous informer aussi qu’il est formellement interdit de se rendre dans le nord de l’île. Cette zone a été mise en quarantaine après un petit problème technique en  janvier… Si vous  vous y rendez, ce sera à vos risque et périls et super si vous souhaitez mourrir dans d’atroces souffrances. De toute façon si vous vous promener par là-bas, dans ranger devrait vous rappeler à l’ordre. Dans une dizaine de minutes, nous arriverons à votre QG, si vous n’avez pas le matériel nécessaire pour réparer une caméra sur vous, vous en emprunterez. C’est ce que nous ferons ensuite, une caméra est tombée en panne vers le Jurassic Hotel hier. Je n’ai pas signalé sa panne hier à la maintenance exprès pour vous faire faire quelque chose le premier jour. Mais en attendant si vous le voulez bien, j’aimerai faire connaissance, parlez-moi de vous. Et si vous avez des questions n’hésitez pas, je présume que je suis là pour ça !»

Angel attendait maintenant une réponse de la jeune Wirricks, elles avaient beaucoup de temps pour faire connaissance aujourd’hui.

Lorsqu’on veut parler de soi, on a deux solutions : soit on raconte la vérité, soit on ment. Ce qui peut consister en déformer la réalité ou bien inventer, inventer et inventer. Mais bon : commencer son premier jour en racontant des bobards ? Naaan, pas trop top pour un premier jour

Alors, que raconter sur soi ? C’est tellement débile, les gens vous demande de parler de vous juste pour avoir l’air intéressé, alors qu’ils ne le sont probablement pas. Si ça se trouve, Angel maudissait déjà son arrivée sur l’île. Enfin, elle lui fut reconnaissante d’avoir été cherché la clé de son bungalow, ça lui éviterait de le faire. A tous les coups, elle aurait dû s’adresser à un garçon pour ça. Mais avant de lui faire une autobiographie, elle voulait d’abord poser une question à Angel :

- Ah ? Mais qu’est-ce qui s’est passé au nord de l’île ?

Elle la laissa répondre à cette question et commença son exposé sans l’obliger à poser la question à nouveau. Le seul problème, c’est qu’elle avait horreur de parler d’elle. Elle se résout à faire un effort :

- Eh bien, je m’appelle donc Ashley Wirricks. J’ai 20 ans. J’habite en Arizona en temps normal. Je sors tout juste de l’université, et je suis célibataire. Je n’ai jamais eu de père, et ma mère est morte dans un accident de voiture il y a 2 ans maintenant. Je n’ai plus de famille à proprement parler. Ça fait deux ans que j’habite seul et que je me débrouille comme je peux. J’ai enchaîné les petits boulots entre les cours, et je me suis débrouillée pour obtenir mon diplôme. Je suis toujours concentré sur ce que je fais, parfois tellement que j’en deviens absente à ce qui se passe autour de moi. Vous savez, les systèmes informatiques demandent beaucoup, beaucoup de concentration, mais surtout énormément de temps. Niveau musique, je suis plutôt rock…

Elle s’interrompit, car elle ne savait plus par où aller, et ça l’enfonçait. Qui vous raconte vos gouts musicaux à la première rencontre ? Ashley aurait tellement préférée que ce soit un ordinateur qui lui fasse la visite. Pas de pipo, pas de bavardages, juste ce qu’elle devait savoir. Elle devait de dépêcher d’enchaîner ou Angel n’allait pas tarder à se rendre compte qu’elle n’était pas du tout à l’aise. Elle entendit les rouages de son cerveau tourner à la vitesse de la lumière.

- …Euh, oubliez. Enfin, voilà, euh, il y a autre chose que vous voulez savoir ? Et vous, vous me parlez de vous ?

Quand elle était mal à l’aise, Ashley avait tendance à adopter la stratégie dites de l’autruche. Explication : les autruches, quand elles ont peur, plantent la tête dans le sol (scène animale largement parodié dans des dessins animés et autres). En termes humains, ça ne veut pas dire se planter la tête dans la terre (imaginez un peu !), mais plutôt laisser les autres faire, participer passivement. En court : avoir la tête ailleurs.
Tout en parlant, les deux femmes approchaient de ce qui ressemblait au QG des informaticiens. En tout cas, s’il y avait un panneau avec des ordinateurs, ça pouvait difficilement être autre chose.

- Ah ? Mais qu’est-ce qui s’est passé au nord de l’île ?

-Disons que, euh …

Que devait-elle répondre à sa ? Devait-elle lui raconter toute la vérité ou masquer la vérité. Inventer une version de la vérité pouvait aussi être envisageable. Allez-t-elle prendre ses jambes à son cou dès l'annonce de la vraie vérité ? Un attentat terroriste qui a coûté la vie à beaucoup de personnes. John Hammond assassiné. Des dinosaures échappés et dangereux dans le nord de l'ile, accompagné d'un vilain virus. Autant lui dire qu'elle était venue en enfer.

- Vous ne vous demandez pas pourquoi il n'y a pas de visiteurs ? Je n'ai pas trop suivis ce qu'ils disaient aux informations télévisée, dans les journaux ou dans les réseaux sociaux. Mais c'est juste deux trois dinosaures dangereux échappé lors d'une coupure de courant au début du mois. J'ai aussi entendu dire qu'un virus c'est développé là-bas. Mais ne vous inquiétez pas, des rangers veille au bon fonctionnement du parc et à la sécurité de ses occupants.

Ashley devra se contenter de cette réponse. Après tout, elle ne lui avait pas menti, elle avait juste dit une vérité tout en masquant la partie la plus terrifiante. Puis, si elle souhaite tant que sa savoir ce qui s'est passée au nord de l'île, elle a cas demander à quelqu'un d'autre. Beaucoup d'employés avaient quitté le parc après les attentats, mais des anciens employés étaient tout de même restés. Après rien ne lui assurait une réponse plus complète de ses employés.

Elle n'avait pas posés plus de questions là-dessus et c'était plutôt une bonne chose. Pas sûr qu'Angel lui aurait répondu. De toute façon, elle voulait oublier mais, comment oublier des évènements de votre vie comme cela si un ou une petite nouvelle viens vous rappeler les fait passé. Tout simplement, vous ne les oubliez pas. Vous les rangez dans un coin de votre cerveau et laissez ce coin prendre la poussière jusqu'à ce que ce qui prend la poussière revienne au gout de jour.

Ashley commença à répondre à la sollicitation de faire connaissance avec elle d’Angel.

- Eh bien, je m’appelle donc Ashley Wirricks. J’ai 20 ans. J’habite en Arizona en temps normal. Je sors tout juste de l’université, et je suis célibataire. Je n’ai jamais eu de père, et ma mère est morte dans un accident de voiture il y a 2 ans maintenant. Je n’ai plus de famille à proprement parler. Ça fait deux ans que j’habite seul et que je me débrouille comme je peux. J’ai enchaîné les petits boulots entre les cours, et je me suis débrouillée pour obtenir mon diplôme. Je suis toujours concentré sur ce que je fais, parfois tellement que j’en deviens absente à ce qui se passe autour de moi. Vous savez, les systèmes informatiques demandent beaucoup, beaucoup de concentration, mais surtout énormément de temps. Niveau m- …Euh, oubliez. Musique, je suis plutôt rock…

*Elle ne dira pas toute sa vie jusqu'à maintenant j'espère* pensa Angel durant tout le monologue de la jeune femme. Celle-ci avait à peine commencée à répondre à la question qu'elle commençait déjà à s'ennuyer. Avait-elle bien fait de poser cette question, question piège qui peut soit vous faire partir dans une discussion éternelle en mourir ou encore se retourner contre vous, vous qui n'avait pas réfléchie avant de lancer cette phrase à la figure à la personne avec laquelle vous parlez pensant ne rien avoir à dire ... MAIS NON !!! Cette **tain de phrase finie souvent par vous revenir à la figure obligeant soit à déblatérer sur votre vie monotone et ennuyeuse, soit remballer méchamment l'interlocuteur en face de vous de telle façon à ce qu'il ne vous repose plus jamais cette question sous peine de mort. Angel elle n'aimait pas raconter sa vie au premier venu et d'après vous qu'a dit innocemment Ashley ?!

-Enfin, voilà, euh, il y a autre chose que vous voulez savoir ? Et vous, vous me parlez de vous ?

Angel fit une mine déconfite dès la prononciation de cette phrase. Cette petite g**** avait osé retourner la question à Angel. Une envie irrésistible de remballer cette jeune femme prenait cette jeune femme. Mais après tout ce n'était pas la mort, juste de la torture mentale. Elle allait jouer le jeu pour ne pas dégouter la jeune femme après tout, cette Ashley aurait pu remballer Angel, mais elle ne l'avait pas fait.Elle répondit alors avec une certaine réticence à la jeune blonde.

- Pour l'instant je n'ai plus rien à vous demander, si jamais il me vient une question je ne manquerais pas à vous en faire part. Que dire sur moi ? Je suis née et a vécu à Quantico en Virginie jusqu'à ce que l'on m'embauche ici. Je n'ai pas fait d'université, j'ai perdu mes parents et j'ai fait partie des fédéraux durant quatre bonnes d'années. J'ai été championne du tir à l'arc de mon état à treize ans. Mais je ne vais pas vous ennuyer plus avec ça d'ailleurs nous arrivons au QG ... *des petits binoclars avec une tête d’ampoule et des chevilles prêtent à exploser avec la puissance d’une bombe nucléaire… voyons Angel ne dit pas ça à la nouvelle tu ferais une mauvaise image de toi* ... des informaticiens. *petits hypocrites !*

En effet le duo venait de passer une pancarte avec un dessin grotesque d'ordinateur digne d'un dessin d'un gamin de maternelle. Ils s'approchaient de l'entrée extérieure d'un bâtiment blanc qui s'imposait à eux. Comme le QG des informaticiens était collé au Centre des Visiteurs, une entrée était aussi effective dans celui-ci. Angel avait d'ailleurs utilisée l'entrée du centre des visiteurs durant l'attaque de l'île pour essayer avec un crétin d'informaticien, qui gueulait haut et fort dans tout le parc que les employés étaient des incompétents, de remettre le courant dans le parc.

-Je vous trouve courageuse pour venir travailler dans cette section du parc. Certain informaticiens son euh disons… un peu … déconcertants.

Ceci dit, elles entrèrent à l’intérieur du bâtiment. De vulgaire plante en plastique décorées l’entrée du bâtiment. Un bureau ce dressé devant elles. Une femme était installée au bureau occupée avec des mots croisés. Angel s’avançât à son auteur accompagnée d’Ashley et dit.

-Bonjour, ce matin j’ai réceptionné Mademoiselle Wirrick au port. Je suppose qu’une carte magnétique doit lui être remise pour avoir son appartenance au QG des informaticiens.

« Wirrick vous m’avez dit ? » dit-elle pendant qu’elle cherchée quelque sur son bureau. Elle sorti une feuille, faisant défiler la pointe de son stylo sur des nom jusqu’à un nom qu’il semblait être Wirrick Ashley. « Là ! » dit-elle subitement en arrivant au nom de la jeune femme ce qui fit sursauter Angel. « En effet mademoiselle Wirrick devait arriver aujourd’hui donc normalement … dit-elle en fouillant son bureau… « je devrais avoir sa carte magnétique quelque part par ici. Ouais, elle est là.» Dit-il en la tendant à Ashley. Vous voulez autre chose ?

-Oui, je voudrais savoir où se trouve le local où vous entreposez le matériel pour réparer les caméras de sécurités. répliqua Angel.

« Vous prenez le couloir sur votre gauche puis celui à droite et encore à gauche et c’est la deuxième porte sur votre gauche. Voilà bonne journée. » Ceci dit, elle se replongea immédiatement dans son livre de mots croisés.

Les deux jeunes femmes si rendirent et une fois devant Angel dit à Ashley : « Entrez là-dedans, prenez ce qu’il vous faut pour réparer une caméra puis on partira la réparer. Elle se trouve vers le Jurassic Hôtel. Je vous indiquerez le chemin. »

En entrant dans le bâtiment, Angel n’avait pu s’empêcher de remarquer à quel point c’était… sale. Et même… moche.
Non, sérieusement ! Les gens du coin ne connaissaient sûrement pas grand-chose à l’organisation, et la femme de ménage devait être en congés (s’il y en avait une !). Il y avait des bouts de papier partout, des verres de soda vide ou à moitié plein en ébullition vu la chaleur du lieu, des pièces de rechanges pour les ordinateurs qu’on avait posé là où il restait de la place… Non. Là c’est trop.

Elle entra dans le local désigné par Angel et pris le matériel nécessaire. Voyons, voltmètre et ampèremètre pour tester le courant, câble de rechange, objectif, fiche d’alimentation, tournevis … Elle mit tout ce joyeux bric-à-brac dans un des sacs à dos « Jurassic Park » qui traînaient là. Et sortit, accompagnée d’Angel. Elle ne resterait pas plus longtemps qu’il ne le fallait dans ce lieu… dégoûtant.
Les deux jeunes femmes prirent donc la route, écoutant les bruits lointains des différents dinosaures de l’île, mélangés aux chants des oiseaux. En marchant ainsi, dans cette jungle aux ambiances préhistorique, Ashley se rendit compte qu’elle avait de la chance d’être là. Elle était sous le soleil des tropiques, au paradis des moustiques bien sûr, mais dans un lieu comme il n’y en a (encore) aucun ailleurs. Là où l’humanité a pris le contrôle de la nature. Elle en vint à se demander si c’était bien réel, et surtout si c’était bien normal. L’homme a déjà tellement changé… Mais est-ce qu’un lieu comme le Jurassic Park devrait exister ?
Elle qui pensait toujours grâce à la logique, elle finit par attraper un mal de tête à essayer de comprendre. Rien n’est logique à Jurassic Park. Rien ne devrait exister. La route sur laquelle elle marche ne devrait même pas être là. Bon d’accord, on a déjà changé des plantes, même au niveau génétique, mais là, on parle de plantes existantes. Les dinosaures ont disparu il y a des millions d’années. C’est un temps irreprésentable. Ces grosses bêtes ne devraient pas être ici. Ils ont disparus, point final. Quelqu’un a juste décidé de ramener leur ADN à la vie, et PAF les voilà !

Toutes ces questions existentielles, Ashley aurait pu en débattre pendant des jours, avec beaucoup de caféine. Seulement, elle ne s’était pas rendu compte du temps passé et les deux femmes arrivèrent à la caméra en panne.
-Bon. Je vais d’abord vérifier le courant. Si ça se trouve, c’est juste ça qui déconne.
Elle brancha donc son voltmètre sur la ligne. Le courant était bon. Elle vérifia ensuite l’objectif. Apparemment, pas de problème avec ça non plus. Bon, ben ya plus qu’à. Elle commença à dévisser le compartiment sur le côté. Une fois que ce fut fait, elle repéra immédiatement le problème. Le fil qui alimentait la caméra à l’intérieur avait grillé. En même temps, mettre une caméra de ce genre en plein soleil, évidemment, ça vous crée un petit barbecue improvisé !
Ashley remplaça le fil, puis se dirigea vers Angel.
-Bon ben, voilà c’est fait. Merci pour la visite guidé, et puis… (elle ne sut quoi dire)… Au plaisir !
Là-dessus, elle sourit puis prit congé. Que les relations humaines sont compliqués.
Ash se rendit à son bungalow. Elle trouva ses bagages à l’intérieur. Elle fut tellement heureuse de ne pas devoir les porter jusqu’ici qu’elle s’allongea un instant dans son lit. Oh, qu’il était doux.  C’était à présent son nouveau chez elle. C’était vraiment agréable. Mais les meilleures choses ont une fin.
-Bon allez, au taf.
Et lorsqu’elle arriva au QG des informaticiens, la première chose qu’elle fit, ce fut de prendre une poubelle et de ranger tout ce bazar. Elle en eut pour la journée.
Le soir, à son bungalow, elle s’installa sur le devant et observa le soleil se coucher. Le cadre était idyllique, l’ambiance irréel. Mais le tout était magnifique. Et elle sut qu’elle adorait cet endroit. Elle décida qu’elle s’installerait ainsi tous les soirs, pour ne pas oublier par quoi elle était passée pour en arriver là. Et pour ne pas oublier pourquoi elle voulait rester ici.