Jurassic Park World RPG
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 Opération spéciale => White Rabbit

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Fabian Finley

Fabian Finley


Messages : 19
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MessageSujet: Opération spéciale => White Rabbit   Opération spéciale => White Rabbit EmptyJeu 28 Déc 2023 - 10:34

Musique du RP:

Cinq soirs par semaine, c’était la même chose : Fabian arrivait a l'hôtel avec deux heures d'avance. En même temps, il devait s’échauffer, voir la playlist afin d’avoir une petite idée de ce qu’il allait faire, voir avec les autres acteurs s’ils avaient des idées pour des impros...Bref, préparer un peu la soirée et la nuit qui s’annonçaient. C’était sa ritournelle depuis maintenant 2 ans. Comédien dans l'un des plus prestigieux hôtel du parc. Il donnait tous les soirs avec sa troupe des représentations originales pour des dîners spectacle.

Il était devenu depuis plusieurs mois la coqueluche des enfants, adoré des shows, on l’avait placé sur les attractions principales afin d’ajouter une touche d’humour et permettre aux visiteurs d’avoir de jolis souvenirs intarissables. Célestine avait bien grandie depuis ses débuts dans le Mosasaurus Show et depuis quelques temps, Fabian n’était plus associé aux repas du monstre. On lui avait confié la préparation d’un nouveau show, beaucoup plus monstrueux que le précédent.

Personne n’avait été mis au courant de la nature de la créature qui avait été confectionnée en coulisses, mais il avait entendu dire de Masrani que cela devait être le nouvel apex prédateur du Jurassic World. Après avoir eu la responsabilité des animations les plus importantes comme celle du nourrissage du T-rex, la Nurserie, la Vollière ou encore la ferme des Compsognathus, ce nouveau challenge passionnait le théâtral vieil homme, qui avait à son actif un très grand nombre d’abonné sur ses réseaux sociaux, qui eux aussi, étaient impatient de connaître les prochains show qu’il animerait. La seule chose qu’ils avaient observé, c’était la recrudescence des gardes et du personnel d’intervention qui avait largement doublé. A croire que le nouveau monstre était digne de sa réputation.

Le nom de code du nouveau spectacle avait pour nom « Alice et le lapin blanc ». Fabian en avait déduit que la créature avait peut être un rapport avec le conte de Lewis Caroll et qu’il allait devoir confectionner une histoire suffisamment moderne et raccord au Jurassic World. Des idées, il en avait un bon nombre et la principale était de donner le rôle du Lapin blanc à sa chèvre de compagnie, Jelly. Elle aussi était devenue une superstar. A force de représentations, c’était devenu un véritable running gag et tous les spectateurs attendaient le moment ou cette dernière allait apparaître. Cette gourmande était aussi très exigeante puisqu’elle consommait que des carottes fraîches et des choux. De la paille ? Que nenni. Madame refusait de brouter la moindre touffe d’herbe, encore moins de la paille. La vie de princesse lui était fortement monté à la tête.

"Alice au pays des merveilles" est un imaginaire dense, complexe, entre la figure mythique de l'enfance et le récit d'origine. Avec Alice s'exprime une certaine représentation de l'expérience humaine, en relation avec l'idée d'une enfance perdue, objet de désir et de nostalgie pour l'adulte. Fabian imaginait facilement comment les dinosaures revenus à la vie devaient se sentir après des millions d’années d’oubli. Naître dans un monde sans figure maternelle, sans modèle, livrés à eux même, contrôlés pour être l’image de ce que l’homme attend d’eux. Comment ne pas y voir le paradoxe avec cette Alice fragile, forcée d’obéir aux ordres de son père, de grandir dans une société qu’elle ne comprends pas, elle qui voudrait pouvoir vivre son enfance en toute liberté. Fabian voulait donc que cette représentation mette en avant la prochaine star du zoo préhistorique comme une enfant cherchant sa place dans ce monde, lutant à sa manière, dans ce monde imaginaire, contre la société actuelle.

L’histoire d’un monstre qui s’évade, laissant derrière lui le chaos. Alice, face à ses rêves.

Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?


---------------------

Qui n'a rêvé d'entreprendre un pareil voyage dans les bras de Morphée, abandonnant tous ses repères, parlant aux animaux et aux plantes, allant vers l'inconnu, tantôt fragile tantôt dominateur selon la taille que l'on a ?

Cadre ? Ok. Costumes ? Ok. Lumières ? Tout était prêt. Les répétitions allaient pouvoir commencer.
Le spectacle avait été réalisé dans un tout nouvel amphithéâtre extérieur. Quelque chose de ressemblant à ce qu’ils avaient voulu faire à San Diego, quelques années plus tôt. Ici, la scène mélangeait nouvelles technologie, jungle et effets spéciaux pour le confort des spectateurs et la mise en avant de leur future star. Situé dans la partie nord du parc, près de la Volière et de la rivière intemporelle, il y avait là un flux de visiteur suffisamment important qui se rendrait régulièrement au show une fois que celui-ci serait lancé. Mieux encore, ils s'étaient servi du décors délarbré et usé de l'ancien parc pour donner un côté apocalyptique à la scène. Une belle utilisation de faire du neuf avec du vieux. Le public serait embalé.

Son cœur battait dans sa poitrine et avait l'impression qu'il allait exploser à tout moment alors qu'elle courait dans les interminables couloirs blancs de marbre et de cristal. Déboulant à toute vitesse dans les couloirs, courant après une carotte en forme d’horloge, la chèvre-lapin blanc, en retard, se précipite vers le palais de la reine de cœur. A ses trousses, une créature blanche, menaçante, dans l’ombre, apparaît sur les notes graves et tourmentées d’une orgue puissante.

De longues jambes allant aussi vite qu'elles l'osaient tout en esquivant les serviteurs avec de lourds plateaux de nourriture, Alice est restée inébranlable alors que la petite queue duveteuse du lapin blanc continuait de rester juste hors de sa portée. À partir de maintenant, tout n'était qu' à un saut et rebondit loin de la perte de contrôle.
Avec l'adrénaline pompant sauvagement dans ses veines, elle était stupéfiante, presque camouflée dans les voiles cristallin des rideaux de scène. Sa robe, bien que ravissante, était couverte de boue et de vilaines taches de la tête aux pieds depuis son aventure précédente dans le terrier du lapin. (scène qu’ils répéteraient ultérieurement, une fois que les éléments de décors seraient fournis au complet. De toute manière, Alice n’était pas prévue d’arriver avant encore une bonne quinzaine.)

C'est là enfin, les pieds glissant sur les dalles, qu'elle s'est enfin arrêtée dans cette aventure sens dessus dessous et continue. Les lumières pointées sur la star, entourée d’une paroi de verre en déca-vitrage, capable de supporter un impact d’obus, Alice rayonnerait face à un public médusé par sa splendeur et sa férocité. Là qu’ils satisferaient son appétit en lui donnant un champignon magique, qui l’a ferait grandir à taille gigantesque avant d’attaquer le tableau avec le chat de Cheshire, joué par Fabian lui même.

Ce filage était épuisant. Il était très difficile, même pour des professionnels de répéter un show sans l’actrice principale, surtout lorsque l’on prévoir de l’annoncer comme la prochaine star cinq étoiles du parc. Fabian avait beau essayé de grappiller quelques informations, personne n’était capable de lui en fournir la moindre. Il s’était fait refouler par la division scientifique, la formation d’élite des rangers et même les autres contacts qu’il avait chez les journalistes et les éleveurs ne semblaient pas être au courant de l’arrivée de cette nouvelle espèce.

Fabian ruminait en silence. L’inspiration lui manquait cruellement. A défaut de pouvoir satisfaire sa curiosité créative, il comblerait les besoins intarissables de Mlle Biquette. Laisse à la main, il emmena sa partenaire fétiche dans l’arrière du décors afin de se retrouver en coulisses. De là, il accéda à une trappe qui menait aux sous-sols. Descendant les marches une à une, il arrivait dans un couloir fortement bétonné et aux multiples canalisations qui parcouraient d’immenses allées tout le long du Jurassic World. Ces souterrains étaient pour la quasi-totalité, tous limités d’accès et réservés exclusivement aux membres spéciaux. A dire vrai, il n’avait jamais vu personne y entrer, ni même en sortir. La troupe avait obtenu une partie de ces derniers pour se servir de loge, faute de place et surtout pour faire des « économies ». Aberrant n’est ce pas ? Quand on connaît la politique du parc à vouloir toujours dépenser sans regarder les montants. L’important c’était les paillettes à mettre dans les yeux du public, l’envers du décors ne nécessitait pas pareil effort. Vous n’êtes jamais allé dans un grand parc d’attraction ? Vous devriez y jeter un œil, ça vaut le détour.

A peine engagé dans le boyau souterrain, Fabian s’arrêta devant l’une des premières portes, celle qui correspondait à sa nouvelle loge aménagée. On y retrouvait des photos de famille, de ses anciens spectacles, de Célestine lorsqu’elle n’était pas encore un monstre du lagon et il y avait même un petit selfie qu’il avait pris avec Coleen lors de sa première journée ici. Il se demandait d’ailleurs ce que devenait la jeune femme. Il ne s’étaient plus vraiment croisés. Elle était plutôt dans le secteur des gyrosphères si ça mémoire était bonne. L’emploi du temps de l’artiste était monstrueusement chargé. Déposant son costume du jour et réajustant sa coiffure, il s’empara de plusieurs lingettes et d’une solution démaquillante pour faire disparaître les traits du chat de Cheshire ainsi que le mascara qui lui donnait un regard puissant sur scène.

Alors qu’il répétait machinalement la même ritournelle depuis chaque représentation, il se passa quelque chose qu’il n’avait encore à ce jour, jamais remarqué. En un instant, de nombreux gyrophares de couleur rouge et ocre s’étaient allumés dans les tunnels et en quelques instants, c’était l’effervescence dans les tunnels. Tout le personnel semblait paniqué et se précipitait vers les voies de secours. Perplexe, Fabian observa les indicateurs dans sa loge, le talkie walkie d’urgence grésillait un message unique :

Alerte niveau crrrrr, situation réccccrrr, tout le personnel doit crrrruer imédiatement.

Sa première réaction lui ordonnait de fuir le plus rapidement possible mais il se ravisa. En tant que personnage influent et personne âgée, on s’occuperait certainement de lui et de sa sécurité. Non, pas la peine de se précipiter. Il ne pouvait pas sortir avec un maquillage à moitié retiré, il serait la risée de ses collègues et les photos/vidéos seraient certainement diffusées sur les réseaux sociaux. Hors de question. Il avait le temps. Il referma sa porte et se concentra sur l’effort qu’il devait encore fournir pour être présentable.Et puis ce genre d’exercice, il en avait déjà fait 3 en 6 mois. La sécurité du Jurassic World était ce qu’il y avait de mieux. Pas de quoi se faire un sang d’encre.



-----------------------


Au bout d’une heure et demi de solutions nettoyante, après avoir pris une douche, mis une crème pour la peau et soigneusement appliqué son fond de teint, personne n’était encore venu évacuer le vieil homme. Fabian n’en était pourtant toujours pas plus inquiet. Au contraire, il s’était dit que finalement, le problème avait sûrement du trouver une solution et qu’ils n’étaient pour ainsi dire, plus en danger. Pourtant le talkie continuait de vociférer son message inlassablement. Par mesure de sécurité, l’artiste se demanda s’il il ne valait pas mieux vérifier ce qu’il se passait en dehors, afin d’être certains qu’ils ne risquaient rien. Machinalement, il prit son téléphone portable et se connecta sur ses réseaux sociaux.

Rien. Le chargement trop long indiquait que le réseau était trop faible pour passer. Il devait sortir des souterrains pour avoir plus d’informations et savoir ou en était le personnel à ses soins. Rassemblant ses affaires les plus importantes, il se décida enfin à partir, accompagné toujours de sa plus fidèle alliée, Jelly. Téléphone en main, canne dans l’autre, cherchant à capter du réseau dans tous les coins, il ne prêta pas attention autour de lui. Les gyrophares étaient toujours allumé et les indicateurs des moniteurs indiquaient encore que l’alerte de Niveau 1 n’était toujours pas résolue. Fabian n’avait pas été réellement attentif lors des stages de sécurité du parc. A son âge, la technologie était tellement compliquée et son pass VIP était pour lui une suffisance pour que l’on s’occupe de lui en cas de pépin. Les dinosaures ne lui avait jamais fait peur, ils avaient toujours été pour lui des partenaires de scène. Il saurait s’accommoder d’une rencontre fortuite si jamais celle-ci devait se produire.

Confiant, il avança un peu plus dans les couloirs, en direction de l’escalier qui menait vers la sortie. Mais impossible d’aller plus loin. Mlle biquette tirait sur la corde, signe qu’elle avait faim et qu’elle refuserait d’aller plus loin sans l’un de ses mets favori.


- « Allons, allons, tu peux bien patienter deux minutes petite goinfre, j’ai juste besoin d’accéder à l’étage pour savoir ce qu’il se passe. »

Mais rien à faire, la chèvre tirait de plus belle sur sa laisse, ce qui obligea le vieil homme à faire demi-tour. Grommelant, il céda à la volonté de l’animal, tout en sachant qu’une fois satisfaite, cette dernière le suivrait absolument partout. Une minute de plus ou de moins…. Que pouvait-il bien se passer d’autre ?

Ils remontèrent ainsi le couloir, dépassant loge après loge, porte ouverte après porte ouverte. Ils étaient tous partis précipitamment et tout semblait étrangement calme. De l’extrémité de sa canne, il vérifia l’ouverture de chacune des portes pour voir si comme lui, quelqu’un avait choisi d’attendre. Mais rien. Il trouva cependant un de ces paquet de chips dont raffole en ce moment la plupart des employés du parc. Ceux avec lesquels on peut obtenir une petite figurine de dinosaure à l’effigie du parc. Il avait déjà eu un Thémirosaure, ou un trichépasquoi. Ces noms latins étaient ridicules. En plus, le paquet était vide. C’était bien sa veine. Lui aussi avait faim et les coups de laisse de sa chère Jelly commençaient à le lui rappeler. Il fallait se nourrir en attendant que quelqu’un vienne les chercher.

Un peu plus loin, suivant les longs câblages au dessus de sa tête, il s’était rappelé qu’un garde manger avait été placé tout près d’ici, au cas ou l’un de leur supérieur venait à leur rendre visite. Il est toujours bon de bien paraître devant ses chefs, aussi, il y avait là bas de quoi mettre en place un banquet improvisé et Mme Dearing était plutôt friande de cette tendance healthy composé de fruits et légumes frais. C’est là bas qu’il trouverait de quoi satisfaire Mlle Biquette et son propre estomac. Après quelques minutes, ils arrivèrent devant le fameux cellier mais un détail interpella Fabian Finley : la porte était déjà entrouverte et semblait bouger par à-coups.

Par instinct, son premier réflexe fut de demander :


- « Il y a quelqu’un ? »

Mais il sentit qu’il avait fait une erreur juste après avoir posé la question et qu’il n’obtint aucune réponse. Dans l’angoisse et la profondeur de ces couloirs Fabian se sentit tel Alice perdu au milieu de la scène, dans l’inconnu. Pour la première fois depuis la fin des répétitions, il ressentit comme un frisson glaçant. Pourtant, le vieil homme ne se découragea pas. Canne en mains, il avança prudemment en direction de l’ouverture.

La porte était grande et marqué d’une couleur qui l’a démarquait des autres. Un grand rouge vif. Sur l’écriteau on pouvait lire « Maintenance Lock ». Encore un autre local qui avait été aménagé pour les coupes budgétaires. Fabian ne savait pas trop à quoi servait cette partie des souterrains, mais l’un de ses collègues lui avait expliqué une fois que les souterrains reliaient toutes les zones du parc mais que certaines étaient bloquées par de grandes portes ou grilles, pour faciliter le déplacement de certaines espèces, hors visibilité du public. L’une des mesures principales, consistait à toujours tenir ces accès verrouillés.

Il se sentait minuscule à l’intérieur des boyaux bétonnés. Ils étaient très larges, d’au moins dix mètres et la hauteur paraissait grande tout autant. Les employés les plus vieux spéculaient sur le fait qu’ils avaient servis à transporter les plus grand dinosaures lors du tout premier parc et que le personnel utilisait ces tunnels pour rallier la côte aux bâtiments principaux de l’île. Que c’était comme ça, qu’ils apportaient les espèces de Sorna sur Nublar. On pouvait dire que ça avait du sens. Mais autant de place pour une troupe de spectacle, c’était dérangeant. Fabian aimait bien les espaces un peu plus confinés. Ceux dans lesquels il pouvait partager des moments conviviaux avec les différents artistes de ses spectacles. Les coulisses bondés, ou l’on se marche dessus pour se changer entre deux numéros, ou certains se maquillent là ou d’autres se déshabillent et ou les chanteurs muscles leurs cordes vocales à l’aide d’exercices saugrenus.

Il approcha lentement de la porte et lorsque enfin il fut à bonne distance, il passa sa canne devant les montants et la tira vers lui avec l’aide de la poignée pour augmenter l’ouverture et avoir une vue d’ensemble sur le garde-manger. Ce dernier avait été « pillé », sûrement par une personne mal intentionnée car on pouvait voir que certaines caisses étaient tombées, déversant sur le sol, de nombreux aliments. Pommes, poireaux, baies… On pouvait même distinguer que certaines avaient été grignotées ou écrasées sur le sol. De petites empreintes tridactyles indiquaient la nature du voleur. Dinosaure que le vieil homme connaissait bien. Frappant plusieurs fois sur les caisses en faisant un maximum de bruit, les Compsognathus qui s’étaient cachés dans le petit local décampèrent sur le champ, dans les méandres de ce labyrinthe souterrain.


- « Et donc ça c’est une alerte niveau 1 ? » plaisanta le vieil homme, désormais rasuré. « Allez, trouvons quelques carottes et sauvons nous d’ici. »

Mais la chèvre ne s’était pas faite priée. Son odorat lui avait déjà fait repéré sa cible : une caisse pleine de ses friandises favorites. Grimpant sur ses deux pattes arrières, Mlle Biquette attrapa les feuilles d’une carottes qui dépassait de deux planches de bois et tira fort sur le contenu ce qui eu pour effet de renverser la quasi totalité de son contenu sur le sol, enchaînant, par effet ricochet, la chute de la plupart des denrées comestibles qui se trouvaient sur les étages supérieur. Effrayé par le fracas, l’animal se débattit, renversant Fabian par la même occasion, qui dans sa chute, se retrouva sous un tas de caisse qui lui écrasèrent la cheville. Il ne put retenir un cri de douleurs et quelques injures à l’attention de l’animal qui s’empiffrait déjà, insensible à la douleur de son compagnon.

Fabian n’eut cependant pas vraiment le temps de réfléchir à la situation, dans l’effondrement, l’un des brise-glace de « Maintenance Lock » contenant un bouton d’ouverture d’urgence des accès souterrains avait été brisé et on pouvait entendre dans les couloirs, le son des imposantes portes blindés qui coulissaient afin de se placer en mode « ouverture ». Bloqué, affaibli par sa blessure, le vieil homme essaya en vain de s’extirper. Au bout de quelques secondes, il comprit que la tâche serait plus compliquée que prévue, il lui fallait un levier. Sa canne était le moyen idéal d’y arriver.

En sifflant, il interpella son alliée. Cette dernière, feuille de choux entre les mâchoires, regarda d’un air bête le showman :


- « La canne, s’il te plaît, va chercher ma canne ».

Ils avait déjà fait ce jeu un millier de fois. Elle avait été dressée pour le faire. Toute fière, Mlle biquette se mit à chercher le bâton de son maître déposant par-ci par-là quelques jolies billes noires fraîchement conçues de son repas. Lorsque cette dernière mis la main dessus, elle rapporta l’objet à Fabian avant se détaler précipitamment dans les couloirs. Le vieil homme essaya de se retourner péniblement pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Les Compsognathus, paniqués avaient fait demi-tour et semblait fuir à toute allure quelque chose de plus important.

Les secours ! Ils étaient enfin là ! Il allait pouvoir sortir de cette situation. Il était sauf !
Non. Attendez…
Cette scène, cette ombre… Ce décors. Oui. Une sensation de « Déja-Vu ».



Musique du RP:

Son cœur battait dans sa poitrine et avait l'impression qu'il allait exploser à tout moment alors qu'elle courait dans les interminables couloirs blancs de marbre et de cristal des souterrains du Jurassic World. Déboulant à toute vitesse dans l’allée, courant après une carotte en forme d’horloge, la chèvre-lapin blanc, en retard, se précipitant vers le palais de la reine de cœur une échappatoire. A ses trousses, une créature blanche, menaçante, dans l’ombre, apparaît sur les notes graves et tourmentées d’une orgue puissante d’un grincement métallique.

De longues jambes allant aussi vite qu'elles l'osaient tout en esquivant les serviteurs avec de lourds plateaux de nourriture, Alice est restée inébranlable alors que la petite queue duveteuse du lapin blanc continuait de rester juste hors de sa portée. Elle a saisit la chèvre dans sa gueule et n’en a fait qu’une bouchée, sous le regard horrifié du public. À partir de maintenant, tout n'était qu' à un saut et rebondit loin de la que perte de contrôle.

Avec l'adrénaline pompant sauvagement dans ses veines, elle était stupéfiante, presque camouflée dans les voiles cristallin des rideaux de scène des gyrophares, qui semblaient refléter sa couleur. Sa robe - bien que ravissante, était couverte de boue et de vilaines taches de la tête aux pieds depuis son aventure précédente dans le terrier du lapin. Sûrement depuis qu’elle s’était échappée de son enclos, d’où l’alerte de niveau 1 qu’il n’avait pas prise au sérieux.

C'est là enfin, les pieds glissant sur les dalles, qu'elle s'est enfin arrêtée dans cette aventure sens dessus dessous et continue. Les lumières pointées sur la star, Fabian, vulnérable entourée d’une paroi de verre en déca-vitrage, capable de supporter un impact d’obus, de caisses de fruits et légumes, bloqué, incapable de bouger. Alice rayonnerait face à un public médusé par sa splendeur et sa férocité. C’est là qu’ils satisferaient son appétit en lui donnant un champignon magique, qui l’a ferait grandir à taille gigantesque avant d’attaquer le tableau avec le chat de Cheshire, joué par Fabian lui même.


Non… Vite, il fallait faire quelque chose. Canne en mains, prit par l’énergie du désespoir, il tentait péniblement de soulever le poids qui écrasait sa cheville. Il y était presque, mais le fracas des caisses de bois attirèrent l’attention de la monstrueuse créature. Il allait mourir ici. Il lui fallait une autre solution, vite.

- « Fait chier. » Entendit-il avant de tourner la tête vers une parfaite inconnue qui frappait machinalement le bouton d’urgence qui avait été enfoncé. Comment était-elle arrivée ici ? Qui était-elle ? Il n’y avait pas d’autres accès que la porte d’entrée et lui même était bloqué dans l’ouverture. Si elle était entrée, elle aurait forcément dû l’enjamber.

- « Hey, madame, s’il vous plaît ! Aidez moi, je suis bloqué ! Vite elle arrive ».

Alice poussa une rugissement terrifiant, pire que tous ceux qu’il avait pu entendre jusqu’à présent.
L’inconnue le regarda avec hésitation. Prise d’un dilemme inexplicable. Elle détourna le regard pour tenter de trouver une solution à son problème : le bouton du « Maintenance Lock ». Fabian ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent mais elle possédait une arme à la ceinture. Certainement un membre de la sécurité ou de la maintenance. Au sol, un peu plus loin dans le local, le vieil homme remarqua une trappe dissimulée dans le sol : cette dernière était ouverte. La femme venait de là ! Vite, il devait s’extirper. Se mettre à l’abri.

Alice s’élança dans leur direction, le regard meurtrier, les dents ruisselantes du sang encore frais de Mlle Biquette.


- « Aidez moi ! Mettons nous à l’abri là bas ! » Insista t-il. Indiquant du regard l’accès par lequel l’inconnue était entrée.

Cette dernière lui jeta un regard noir, chargé de reproches. Qui avait-il de plus simple que de lui sauver la vie de fuir ensemble ? N’avait-il pas un statut privilégié ? Ne faisait-il pas partie des gens importants ? N’était-elle pas là pour ça ? Alice n’était plus qu’à quelques mètres. C’était trop tard.

L’inconnue referma la trappe sur elle même évitant de croiser son regard, l’abandonnant ainsi à son sort et il put lire sur ses lèvres « je suis désolée. ».

Fin de l’acte.
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