Sujet: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Mar 4 Oct 2022 - 10:31
Conditions spéciales :
-Ce RP se déroule lors d’une hallucination de Shivak Garland. -Il prends place à l’été 1991. -Tous les personnages morts depuis le début du jeu sont potentiellement vivant ici puisque tout y est possible. -Il s’agit d’un RP inspiré des épisodes musicaux de série (donc vos personnages chantent et dansent) -L’humour est typique des sitcom américains.
Synopsis :
Après avoir été nommé PDG d’une grosse entreprise locale, Handréas Xerctëss emménage à Isla Nublar avec son fils Shivak qui doit intégrer un campus ou il est « le nouveau » et ou il se fait vite harceler par la bande à Cole, le leader de l’équipe de Football « Trex Académy ». Shivak va y découvrir de nouveaux amis, se faire un nom dans l’université et surtout tenté de ravir le cœur de la belle Shaélynn. Mais ce n’est que le début des ennuis. La jeune femme est déjà en couple avec Cole et elle est la fille de deux employés de son père, les Moore, qui menacent de l’attaquer en justice pour des activités frauduleuses. Le proviseur John Hammond aura fort avec la promotion de cette année…
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Les tempêtes d'été au Costa Rica avaient une odeur pour eux. L’odeur de la moisson douce, chaude et acide des régions tropicales. Cela a commencé par un coup de tonnerre et un éclair qui a illuminé le ciel. Il y avait une sorte de splendeur dans son annonce, une reconnaissance que la nature réclamera ce qu'elle choisit de réclamer quand elle choisit de le faire. Enfin, une bruine régulière épaississant le ciel d'une couche de nuages gris a remplacé les averses qui attaquaient les jours précédents. Le vague à l’âme, Shivak, 18 ans, accompagnait son père jusqu’au campus « Isla Nublar High », proche de San Jose. Son nouveau lycée… L’idée de déménager ne l’avait guère enchanté et la météo du jour semblait vouloir définitivement gâcher la fête. En effet, le match des « TREX Académy », l’équipe de football américain locale devait avoir lieu ce soir là, dans un match complètement fou. (les matchs sans importance dans les séries télés avaient toujours des milliers de spectateurs car c’est cool d’avoir des figurants qui encouragent ces rencontres chiquées.).
Handréas roulait à vive allure et semblait vouloir se dépêcher d’arriver au plus vite afin d’éviter les intempéries. Il utilisait un énorme téléphone portable (en 91 on avait des gadgets plutôt cool) pour communiquer à distance avec des membres de son taf, ce qui n’intéressait pas Shivak, bien trop occupé à ressasser ses propres tourments. Tandis que la pluie commençait à marteler le sol et que le vent se déchaînait la voiture arriva à hauteur de l’entrée du Campus et le père de famille dû freiner pour laisser passer une troupe de pom pom girls, sans doute celles qui allaient animer la rencontre de ce soir.
C’est alors qu’elle lui apparu, jeune, belle, élancée, souriante et guillerette. Un spot lumineux éclairait son doux visage et la pluie s’arrêta au dessus d’elle pour la laisser traverser tandis qu’elle échangea avec lui un regard profond, incroyablement attirant, depuis l’autre côté de la vitre de son véhicule. C’était le coup de foudre.
Tandis que les notes du piano commençaient à jouer, la petite troupe s’éloignait. Shivak souria et comme par magie, le ciel redevint lumineux, le soleil était là, les oiseaux chantaient. Le cœur rempli de joie, porté par un sentiment nouveau, Shivak appuya sur le bouton de la décapotable. Une douce brise commença à faire voleter ses cheveux au vent. Le rythme de la musique s’intensifiait tandis que ses propres ailes le firent se lever du siège de sa voiture. S’appuyant sur le rebord de sa portière, il commença à entonner sa chanson.
Birds flying high, you know how I feel Sun in the sky, you know how I feel Reeds drifting on by, you know how I feel It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me
And I'm feeling good
La caméra se laissa portée au gré du vent, parcourant l’île d’Isla Nublar vue du dessus. Se déplaçant au gré du vol des Ptéranodons en liberté. Shivak ressentait un bonheur et une joie intense. Le début d’une nouvelle vie qui plus est marqué par la rencontre d’un ange.
Fish in the sea, you know how I feel River running free, you know how I feel
La voiture filait au gré du vent tandis que les paroles de Shivak l’emmenait voyager le long du lagon, accompagnant Mosasaure, Ophtalmosaurus et autres créatures marines.
Blossom in the trees, you know how I feel It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me
Fuyant à travers lacs et montagnes, la voiture filait désormais entre les forêts luxuriante et les troupeaux d’Herbivores.
And I'm feeling good
La décapotable entra à l’intérieur du stadium ou les supporters scandaient le nom des « TREX ACADEMY », Shivak se retrouva dans les gradins avec son père tandis que le speaker du match continuait de scander le reste de la complainte.
Dragonflies out in the Sun You know what I mean, don't you know?
Les cheerleaders entraient sur le terrain en même temps que la mascotte de l’équipe : « Rexy », une Tyrannosaure agile qui poussa un rugissement phénoménal afin de lever les foules.
Butterflies are all having fun You know what I mean
Elle était là à nouveau. Sa lumière scintillait dans tout le stade, sa démarche était angélique… Shivak ne pouvait détacher son regard de cette fille qu’il ne connaissait pas et qui venait de transformer sa journée.
Sleep in peace When the day is done
La chorégraphie battait son plein lorsque les joueurs phare entraient à leur tour. Handréas tendis un album de promo de cette année ou il y avait les photos des joueurs phares : le Capitaine quarterback Cole Hudson et son bras droit de toujours Josh Solomon.
And this old World is a new World and a bold World For me
Le début du match était imminent, les poms-poms commençaient à faire demi-tour et à regagner les vestiaires lorsqu’enfin leurs regards se croisèrent...
Stars when you shine, you know how I feel
Love at first side. Une alchimie s’était déclenchée, mêlant le regard acier à ses yeux vairons. Une irrésistible envie de lui parler, de lui demander son nom.
Scent of the pine, you know how I feel
L’album lui apporta cette réponse : Shaélynn Moore.
Yeah, freedom is mine and you know how I feel
Le temps sembla se figer lorsqu’elle remonta une mèche de ses cheveux derrière son oreille et qu’ils échangèrent des sourires.
It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me
L’été 91 promettait d’être incroyable. Les amours d’été étaient toujours réputés pour être les plus forts. Shivak s’apprêtait à descendre des gradins pour rejoindre cette délicieuse rencontre lorsque soudain...
Butterflies, ooh Oh, ooh …
Le quarterback avait pris les devant et rattrapé les cheerleaders, enlaçant Shaélynn pour lui offrir un baiser d’avant match.
Ooooh...freer than you...ooooh…
Cole n’avait pas manquer d’observer la scène et avait vu qui la jeune femme regardait. Son regard fut plongé dans celui de Shivak à qui il lança un sourire moqueur.
Feeling good
Shivak sentit le monde s’écrouler à ses pieds. L’été 91 et les promesses de ce nouveau déménagement venaient de s’éteindre en un instant.
Un coup de sifflet. Le match venait de débuter. Le ciel s’était de nouveau assombrit et la brume avait atteint l’enceinte du stade. Handréas posa la main sur l’épaule de son fils et en rajouta une couche, lui expliquant qu’il serait bien vu qu’il intègre l’équipe pour se durcir un peu. Comme quoi son fils ne pouvait pas rester « gentil » et « poli » toute sa vie. Le jeune homme pesta. Pris d’agacement, il décida de quitter le stade, prétextant à son père qu’il se sentait pas bien et qu’il allait faire un tour aux toilettes…
Déambulant sur l’arrière stade, là ou étaient rangées les voitures des joueurs, Shivak ruminait. Ses amis, les autres membres de sa famille, ses habitudes, son quartier, il avait tout laissé derrière lui en suivant les folies commerciales de son père pour étendre son empire marketing. Des regrets, il en avait un paquet.
Tandis que le match semblait tourner en faveur des « TREX ACADEMY » aux sons des chants et acclamations des supporters, c’est le rire de jeunes femmes qui sortit Shivak de ses songes. Les cheerleaders étaient là. Elle était là.
Les filles se séparèrent les unes après les autres, et Shaélynn se retrouva seule avec une amie à elle. Une certaine Coleen d’après ce que Shivak avait entendu. Elles s’aventurèrent dans la ruelle qui menait jusqu’au parking ou se trouvait le jeune homme, mais il n’était pas le seul. 2 jeunes fauteur de trouble, bière à la main, habillés en motard, tatouages au bras venaient d’approcher les deux demoiselles.
- « T’a vu ça Cameron, on dirait que ces donzelles cherchent un peu de compagnie ». - « T’a l’œil Noah. Je crois qu’on devrait leur indiquer le chemin. »
Alors que l’un d’entre eux commençait à saisir Shaélynn par le bras, le sang de Shivak ne fit qu’un tour. Saisissant un piquet de bois qui servait de parcage provisoire pour le parking du match, il bondit sur les deux homme et commença à frapper l’un d’eux au visage avec l’arme de fortune. Vif, il enchaîna en attrapant le bras de l’autre et exerça une pression suffisante pour qu’il lâche la jeune femme. Coleen elle, s’était enfuit pour aller chercher du secours. Face à face avec Noah, Shivak dû esquiver une droite et une gauche fulgurante qui l’effleura au visage, marquant sa paumette d’une entaille. Rapidement il contra avec un uppercut instinctif qui mis K.O son adversaire. Cameron se relevait du premier coup infligé et lui lança :
- « Je vais te fumer sale Pingouin ! »
Sans doute une référence au fait qu’il portait un costume ? Son père était exigeant en matière de tenue. Ce n’était pas pratique pour se battre et Shivak avait certainement déjà étiré et troué ce dernier en appliquant ses coups. Le deuxième homme sortit un couteau de sa poche et se lança à l’assaut du jeune homme qui en esquivant trébucha et se retrouva sur le sol en mauvaise posture. Son adversaire allait l’achever lorsqu’il fut surpris de voir se dernier se ramasser un énorme coup de sac de sport dans la tête. Ce dernier tituba à son tour et se retrouva projeté contre le montant d’un lampadaire, l’étourdissant également.
Shivak se releva et constata avec effarement et une délicieuse surprise que c’était Shaélynn qui l’avait sauvé.
- « Je m’appelle Shivak. Shivak Garland. J’allais te demander si tu n’avais rien, mais je suppose que tout va bien pour toi ? »l’interrogea t-il avec l’un de ses plus beaux sourire.
Eté 91, dans un monde imaginaire. Deux êtres se rencontrent, portés par le destin. Un destin tragique, intangible. Un amour impossible. Une histoire qui semblait se répéter à travers un multivers de possibilités.
Shaélynn Moore Admin
Messages : 695 Date d'inscription : 29/08/2013 Age : 28 Localisation : Saloperie Ville Emploi/loisirs : Le rangement du forum c'est maintenant ! Humeur : D'humeur Saloperesque
Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Sam 8 Oct 2022 - 18:01
Un son résonne dans le stade mais les paroles ne sont pas audibles.
Les jeunes femmes se dirigeaient toutes ensemble vers le gymnase où avait lieu la rencontre. Leurs pas ne semblaient faire qu’un, leurs cheveux et leurs jupettes flottant au vent sur le rythme de la musique.
Elles étaient toutes arrivées en avance pour se préparer, s'échauffer et faire quelques répétitions. Une partie d’entre elles fumaient et les lycéennes étaient donc allées se cacher derrière le réfectoire pour s’en griller une avant le match. Les joueurs de l’équipe les avaient évidemment rejoints.
Un grand blond est accoudé à la rambarde, sûrement le quarterback, et sourit, clope aux lèvres, à une grande et jolie blonde du nom de Lola. Son meilleur ami Josh est affalé sur les marches, les jambes allongées, un bras sur la marche du dessus et il tire sur sa clope l’air tranquille. Les autres semblent également tous prendre des poses un peu clichés et discutent les uns avec les autres.
Dans son coin, Shaélynn croise les bras, l'air vexé. Elle n’écoute pas un mot de ce que lui dit sa copine Coleen.
Cole, son petit ami, l’avait à peine regardé. Comme d’habitude en soit. Dès qu’il était avec son équipe c’était le même sketch de toute façon. En plus, dès qu’une jolie fille passait dans le coin, il ne pouvait s’empêcher de faire le malin. Shaélynn aimait beaucoup Cole mais ce n’était pas réciproque à priori.
Une alarme annonce le début imminent du match. Les fumeurs écrasent leur cigarette à l’unisson comme d’un seul homme et se séparent. La jeune cheerleader reprend un peu d’enthousiasme pour le match qui s’annonce.
Une musique démarre et les hanches des cheerleaders se mettent à onduler en rythme tandis que Shaélynn, au milieu du groupe se met soudainement à chanter :
= =
Clock strikes upon the hour And the sun begins to fade
Une voiture s’arrête au passage piéton pour les laisser passer. Coleen fait une blague inaudible à la brunette pour la consoler et parvient à lui arracher un sourire.
Still enough time to figure out How to chase my blues away
Quand soudain, elle croise son regard bleu et marron. Un sourire éclatant apparaît sur ses lèvres et sur les siennes. Elle détourne les yeux, troublée. Ses copines ont vu la scène et se moquent d’elle, en faisant des mimiques très exagérées.. Elle les repousse en écartant les bras et continue :
I've done alright up to now It's the light of day that shows me how
Gros plan sur les yeux de Shaé, qui brille d’un éclat mystérieux.
And when the night falls, my lonely heart calls
Changement de scène.
La musique continue mais les cheerleaders débarquent déjà désormais dans le gymnase sous les applaudissements. Elles débutent la chorégraphie.
Oh, I wanna dance with somebody I wanna feel the heat with somebody Yeah, I wanna dance with somebody With somebody who loves me
Shaélynn est devant. En tant que capitaine, c’est elle qui les guide. Ses yeux cherchent les siens dans les gradins mais elle ne les trouve pas. Au fond d’elle, elle sait qu’il est là.
Oh, I wanna dance with somebody I wanna feel the heat Yeah, I wanna dance with somebody
En sautillant, elle recule vers le fond, face au public et disparaît derrière les filles.
Somebody oo Somebody oo Somebody who loves me yeah Somebody oo Somebody oo To hold me in his arms oh
Les filles devant agitent leurs pompons colorés puis les écartent un par un. Shaélynn réapparaît et avance vers les gradins. Sa chorégraphie diffère légèrement de celles des autres, la mettant en valeur.
I need a man who'll take a chance On a love that burns hot enough to last So when the night falls My lonely heart calls
Son regard glisse vers Cole, qui entre sur le terrain avec les autres et qui ne regarde même pas la routine des cheerleaders. Shaélynn semble soudainement redoubler d’énergie et son regard s’assombrit.
Oh, I wanna dance with somebody I wanna feel the heat with somebody Yeah, I wanna dance with somebody With somebody who loves me
Les pirouettes et les mouvements s’enchaînent. Leurs jupes tournent comme des toupies sur la piste.
Oh, I wanna dance with somebody I wanna feel the heat with somebody Yeah, I wanna dance with somebody With somebody who loves me
La musique s’intensifie tandis que ses yeux se concentrent de nouveau sur les gradins.
Don'tcha wanna dance, say you wanna dance, don'tcha wanna dance Don'tcha wanna dance, say you wanna dance, don'tcha wanna dance Don'tcha wanna dance, say you wanna dance
Les cheerleaders se placent toutes pour le porté final, soulevant Shaélynn rayonnante au-dessus de la foule.
With somebody who loves me Dance
Les sourires et les gestes se figent tandis que les applaudissements débutent.
Ses copines la reposent délicatement sur le sol et elles se félicitent de leur chorégraphie réussie et s’apprêtent à sortir du terrain. Quand soudain son regard se fige à nouveau.
Il est là dans les gradins à applaudir et il la regarde. Toute la contrariété qu’elle ressentait semble évanouie. Les bras croisés, elle eut un air gêné et baissa un peu la tête. Ses cheveux glissèrent, elle s’empressa de les remettre en place en lui souriant toujours.
L’instant s’arrête lorsqu’elle sent quelqu’un l’attraper par la taille. Shaé relève la tête et elle voit qu’il sourit. Cole se penche pour l’embrasser, elle ne dit rien mais fronce les sourcils. D’un geste calme mais ferme, elle le repousse et rejoint Coleen sans un mot.
Le match va bientôt commencer, leurs parents et leurs amis sont tous là dans les gradins et elle ne veut pas causer une scène mais elle est furieuse.
Shaélynn rejoint ses copines qui se précipitent vers l’extérieur pour prendre l’air.
- Ça va, Shaé ? lui demande Coleen de sa petite voix. Sa copine secoue la tête d’un air contrarié. On va discuter dans ta voiture ?
Les voilà repartis toutes les deux, bras dessus bras dessous en direction du parking. Shivak n’est pas très loin mais dans la nuit, elles ne s’aperçoivent même pas de sa présence.
En revanche, Shaélynn et Coleen s’arrêtent net en voyant les deux individus qui leur barrent soudainement le chemin. Un petit blond rondouillet aux cheveux sales et un grand brun aux oreilles un peu décollées, avec des vestes en cuir sans manches et aux bras tatoués. Ils boivent de la bière.
- « T’a vu ça Cameron, on dirait que ces donzelles cherchent un peu de compagnie ». - « T’a l’œil Noah. Je crois qu’on devrait leur indiquer le chemin. »
Alors que le plus grand attrappe le bras de Shaé, elle n’y prête pas attention et de son bras libre, elle pousse Coleen vers l’arrière pour la pousser à partir. Mais la petite blonde reste figée.
Un bruit sourd attire son attention. L’un des deux hommes vient d’être frappé à la tête ! De nouveau, la capitaine de l’équipe de cheerleading pousse Coleen, qui semble reprendre conscience et s’enfuit en courant. C’était pas trop tôt !
Leur mystérieux sauveur frappe alors l’homme qui retient Shaélynn. C’était le jeune homme de tout à l’heure ! La jeune femme recule et prend appui sur le mur pour récupérer son souffle tandis que les deux hommes se battent. Oh non ! Il venait d’être frappé au visage et saignait.
Gros plan sur son sac de sport qu’elle avait laissé tomber à terre. D’un coup, elle se précipita pour s’en saisir. En panique, elle se concentre pour viser correctement. Elle prend une grande inspiration et Vlan ! En plein dans sa tête !
Le grand motard, complètement assommé tituba et se prit le lampadaire ! Combo.
- « Je m’appelle Shivak. Shivak Garland. J’allais te demander si tu n’avais rien, mais je suppose que tout va bien pour toi ? »
Shivak lui sourit et elle ne peut s’empêcher de sourire en retour.
- ça va ! Je m’appelle Shaélynn Moore. Pragmatique, elle s’empressa de prendre un mouchoir dans son sac et lui tendit en désignant la coupure : Tiens, pour ta coupure. Tu es nouveau ici, non ? C'est pas une grosse ville, je me serais souvenue de t'avoir vu.
Surtout avec des yeux pareils. Shaelynn avait déjà entendu parler de ce phénomène de yeux vairons. Et elle en avait même vu à la télé. Mais à voir en vrai... c'était assez impressionnant !
A l'intérieur du stade le match battait son plein. Elle entendit même le coup de sifflet annonçant la mi temps retentir. L'agitation se fit entendre dans le stade.
Malgré eux, ils ne pouvaient s'empêcher de se sourire.
Alors que les cris s'apaisaient et que Shivak venait de lui répondre, Shaelynn entendit des pas précipités arrivés vers eux. Oh non... Coleen était bien allé chercher de l'aide et elle revenait. Avec Cole, Josh et un autre joueur de l'équipe.
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Dernière édition par Shaélynn Moore le Dim 8 Jan 2023 - 21:48, édité 1 fois
Cole Hudson Admin
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Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Mar 11 Oct 2022 - 22:58
Cole s’était préparé toute l’année pour ce moment. Son moment. Ce match, il l’attendait depuis longtemps. Lui et son équipe s'étaient durement entraînés pour ça.
Il allait les éclater.
Trex Academy contre Spino Valley.
Cette fois, il allait se venger du capitaine adverse.
Ce match, tout le monde l’attendait. C’était le match de l’année. Si l’année dernière ils avaient perdu de peu, cette année c’est eux qui allaient leur tordre le cou. Toute l’équipe est là, assise sur les bancs dans le vestiaire. Chacun à son numéro. Cole est le numéro uno. Cole est le capitaine de l’équipe et c'est à lui de montrer l’exemple. Le coach lui fait un signe de la main. Les Spino sont déjà sur le terrain, c’est leur tour de briller.
« Hudson ! »
Cole se lève pour se rapprocher de son coach.
« Mr. Sanders ? » «Come on ! C’est ton moment mon garçon ! Prépares les ! Montrez que vous êtes une équipe forte, ne faites plus qu’un. Aller comment à l’entraînement ! Je veux entendre trembler la terre ! » « On it coach ! »
On voit Cole de dos. Il commence à frapper des mains alors que la musique commence. Il frappe des mains tout seul alors que ses amis sont pour le moment dissipés. Éventuellement, il attire leur attention.
♫ Woo woo wooo hmm hmmm ♫
Il est donc rapidement rejoint par son équipe qui frappe aussi à son tour. Son meilleur ami est là aussi et le regarde avec admiration alors que l’ambiance s’échauffe. Gros plans sur les chaussures cramponnées qui frappent le sol en rythme.
♫ Woo woo wooo hmmm hmmm♫
Des protections s’installent sur des épaules et se font frapper une à une pour vérifier qu’elles sont bien attachées. Des casques se mettent sur les visages, laissant apparaître le logo, la mascotte de cette équipe d’exception.
♫ Woo woo wooo hmmm hmmm ♫
Gros plan sur le visage de Cole qui installe à son tour son casque. Paf. Regard caméra. Il dit d’un air assuré.
« Show time ! »
♫ Woo woo wooo hmmm hmmm ♫
Cole se met soudainement à bouger en rythme, déchaîné. Il sort du vestiaire, il est suivi de près par ses camarades. Son équipe est derrière lui mais il est le centre de l'attention. Il se met à chanter, sa voix résonne dans le couloir comme s’il disposait d’un micro. Ce qui n’est bien sûr pas le cas.
♫ Wait, wake up in the morning to the clear blue sky Turn up the music when I hop in the ride ♫
L’équipe se prépare et se motive pour le match qui arrive. Cette année, ils vont tout déchirer et ils le montrent.
♫ The windows down let the whole world see Can't nobody rock it like the little old me ♫
Josh et Cole se regardent et balancent un bras en chantant à l’unisson ce refrain endiablé.
♫ I'm the bomb and I'm 'bout to blow up I'm the bomb and I'm 'bout to blow up ♫
Transition. L’équipe avance dans un couloir qui donne sur le stade.
♫ I got my chucks and my dickies and I put it on black Banging Sinatra in the black Cadillac ♫
Il marche toujours en rythme et chante presque d’un air militaire.
♫ My old lady leaning out the whole window Everybody lookin' when we walk in slow ♫
Gros plan sur Josh qui chante à nouveau ce refrain seul. Puis on passe sur Cole qui pointe du doigt son meilleur ami. La caméra bascule entre les deux.
♫ I'm the bomb and I'm 'bout to blow up I'm the bomb and I'm 'bout to blow up ♫
Il rentre enfin sur le stade et Cole fait son show. Il pointe un groupe de filles en leur faisant un sourire charmeur. Les groupies se ventilent et hurlent à leur passage. La Trex Academy est dans la place.
♫ Wait, 1 for the money and a 2 for the show But 3 to be a legend even if I'm poor ♫
Les joueurs sont désormais sur le terrain. La terre tremble à leur passage. Les Spino Valley sont là et font des regards noirs à leurs pires adversaires.
♫ I ain't chasin' nothin' you gon' have to catch me And if you wanna taste you gon' have to pay a fee ♫
Il termine une chorégraphie alors que chacun se place à leur place respective. Il s’immobilise un instant et chante tous à l’unisson.
♫ I'm the bomb and I'm 'bout to blow up I'm the bomb and I'm 'bout to blow up ♫
♫ I'm the bomb and I'm 'bout to blow up I'm the bomb and I'm 'bout to blow up ♫
♫ Wowo wooo Wowo wooo ♫ Wowo wooo Wowo wooo ♫
Leur voix résonne et impressionne. Un silence plane un instant puis le public s’enflamme et commence à applaudir en rythme avec la musique. Toute l’équipe s’immobilise et se met en position. Coup de sifflet. Le match commence… Le ballon vole. Cole tamponne un joueur adverse. Il se donne comme jamais il ne s’est donné.
♫ Call my mama, in-laws and my little scarecrows? When they hear my record well they all hit the floor ♫
Encouragés par le public et Rexy, la mascotte de l’équipe dont l’identité est encore tenu secrète, notre leader fonce et attrape la balle. Il esquive un violent tacle avec un habile coup de reins sur le côté et passe la ligne. Une voix résonne sur le stade alors qu’on annonce le premier Touch down !
♫ Babies rock a pose c'mon fill the front row The homies in the back tip their hats real low ♫
Les points s'enchaînent. On les voit défiler sur un tableau. Les hurlements de son équipe. Le public est en folie. Les Spino sont de plus en plus frustrés. Quelques fautes par ci, par là. Cole cherche le regard de sa petite amie mais il ne la voit pas.
♫ I'm the bomb and I'm 'bout to blow up I'm the bomb and I'm 'bout to blow up ♫
La musique résonne désormais en arrière-plan. Cole a l’air de plus en plus énervé. La colère monte alors que les tensions avec l’équipe adverse se répercutent sur des membres de sa propre équipe. Où est Shaé ?
♫ Woowo wooo Woowo woo (everybody singing now) ♫
Où est Shaé ? Et c’était qui ce type qu’elle regardait ?
♫ Woowo wooo Woowo woo (everybody singing now) ♫
Violent coup de tampon. Le numéro 2 d’en face est au sol. Il chiale. Bien fait pour sa gueule.. Un avertissement pour le numéro 1 des Trex.
La mi-temps va être siffler. Il la cherche toujours du regard. Soudain, il voit Coleen. Coup de sifflet. La musique s’éteint doucement alors qu’on sort lentement mais sûrement de cette ambiance sportive. La copine de Shaé a l’air agité. Cole accourt vers elle avec Solomon et Murphy, le petit ami de la jeune fille.
« Où est Shaé Coleen ? » « Cole, Cole viens vite ! Shaé a besoin d'aide, viens nous aider ! »
Le sang du sportif ne fait qu’un seul tour. Ça tombait bien. Il avait justement besoin de passer ses nerfs avant de risquer de se faire expulser du terrain. Mr Sanders pouvait toujours lui dire de rester calme, Cole était plutôt quelqu’un d’impatient et de spontané. On tape. On réfléchit après. C’était son mantra.
Les garçons font de grandes enjambées, Coleen est vite semée derrière eux. Quand ils arrivent sur place, Cole le voit. Lui ! Les yeux de leader se froncent. Il jette son casque par terre.
« Toi le nouveau t’es mort ! »
Il fonce et attrape ce type par le col avec une facilité déconcertante. Il le soulève et s'apprête à le cogner quand Shaélynn lui hurle dessus.
« Non c’est pas lui ! Il m’a aidé ! »
Coleen, dans les bras de Tim, essaye aussi de s’interposer mais il la retient.
« Non ! Lâches moi ! C’est pas lui ! Il nous a aidé ! » « Non ! Cole ! S’il te plait ! »
Mais Cole ne le lâche pas. Il ne comprend pas. De toute façon, il a vu comment les deux s’étaient regardés avant le match. Ça l'énerve au plus haut point. Il sent la rage qui monte. Il relâche le nouveau à contre cœur alors qu’une musique se déclenche… Tim et Josh se lancent alors en chœur les paroles.
♫ PAOW PAOW PAOW PAOW ♫
Cole se met soudainement à chanter, tout d’abord seul. Il tourne comme un lien autour de Shivak, un air fier sur le visage, et se rapproche doucement de sa petite amie.
♫ Your butt is mine Gonna tell you right ♫
Il attrape Shaélynn par les fesses et la rapproche de lui. Son physique en impose et la jeune femme ne peut rien faire. Elle se contente de froncer les sourcils.
♫ Just show your face In broad daylight ♫
Il pointe à ses mots le nouveau qui ne comprend pas tout à fait ce qui se passe. Josh et Tim chantent tous les deux en cœur en arrière-plan.
♫ I'm telling you On how I feel ♫
Il lâche Shaélynn qui se débat. Il joue les gros bras, bouscule le nouveau tout en continuant de chanter et en le pointant du doigt.
♫ Gonna hurt your mind Don't shoot to kill ♫
Il tourne sur lui-même en prononçant les mots suivants !
♫ Come on Come on. Lay it on me All right… ♫
Il pointe les deux yeux vairons de cet étrange personnage et attrape son col. Cole se tait puisque désormais Shaélynn reprend à son tour la chanson alors que Coleen et deux autres cheerleaders arrivent sur place. Elles reprennent les cœurs en regardant intensément les deux autres quarterbacks.
♫ Your lyin' eyes Gonna tell You right ♫
La belle cheerleader tourne autour de Cole qui lâche éventuellement le nouveau. Elle pointe de ses doigts les yeux du capitaine.
♫ So listen up Don't make a fight.♫
Shaélynn pose sa main sur le torse de Cole d’un air sensuel, pose un doigt sur sa bouche pour le faire taire en continuant de chanter. Elle balance sa tête de gauche à droite en rythme avec la musique en faisant un signe négatif avec son index.
♫ Your talk is cheap You're not a man♫
Elle s’éloigne pour rejoindre ses copines en sautillant légèrement.
♫ You're throwin' stones To hide your hands♫
Les filles ne font qu’un seul front alors que d’autres quarterbacks qui ont vu l’attroupement les rejoignent. La caméra, presque au ras du sol, nous montre clairement deux front qui s’affrontent et se font face. Cole reprend la chanson alors que le groupe des garçons se fait petit à petit plus volumineux.
♫Well they say the sky's the limit And to me that's really true But my friend you have seen nothin' Just wait 'til I get through...♫
Cole prend un air sérieux et menaçant alors que les garçons se rapprochent dangereusement du nouveau et des filles. Il s’exclame alors que la caméra s’approche désormais de lui.
♫ Because I'm bad, I'm bad- come on (Bad bad-really,really bad) chantent en chœur les autres joueurs de football. You know i'm bad, I'm bad- ♫
Il essaye d’attraper le nouveau qui se baisse pour esquiver la poignée musclée du jeune quarterback. Il est remplacé par Shaélynn qui fronce les sourcils et le repousse. Cole continue de chanter ce refrain. Les garçons font des chorégraphies, s’élancent sur les murs pour se propulser en l’air. Les filles reculent au pas menaçant des jeunes hommes.
♫ You know it (Bad bad-really,really bad) You know i'm bad, I'm bad- Come on. You know (Bad bad-really,really bad)♫
Le groupe de filles et de garçons chantent désormais en chœur. Tous se tournent autour, se collent et s'éloignent en se tenant la main. Shaélynn et Cole dansent également ensemble en se jetant des regards intenses. Alors que sur un mouvement sa tête bascule par dessus l’épaule du jeune homme, elle en profite pour faire un signe discret au nouveau pour qu’il s’échappe avant que ça ne dégénère davantage.
♫ And the whole world has to Answer right now Just to tell you once again, Who's bad… ♫
Tout le monde tient la pose puis se séparent alors que leur voix résonne dans cette ruelle. Alors que Cole cherche du regard le nouveau et toise sa copine d’un air provocateur, il lui arrache un baiser avant de s’éloigner. Au loin, un coup de sifflet retentit. Le match allait pouvoir reprendre. Tant pis pour ce qu’allait lui dire Mr Sanders…
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Neuf roses
Pearce Sanders
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Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Ven 21 Oct 2022 - 22:11
La sonnerie du micro-onde indiqua que c’était prêt. Pearce en sortit son mug d’où s’échappait une fumée aux odeurs de café. Une tasse à l’effigie du parti des démocrates. Il l’avait récupéré lors d’un meeting plus tôt dans l’année. Les élections présidentielles étaient l’année suivante et le vétéran espérait voir son candidat, Bill Clinton, siégeait à la maison blanche pour une durée de quatre ans.
Pearce prit le mug dont la poignée était brulante. Mais ses mains calleuses en avaient vu d’autres, surtout lors de la guerre du Vietnam qu’il avait fait plus jeune. Il se dirigea ensuite vers la petite terrasse à l’entrée de son pavillon, ramassa le journal du matin qui était devant sa porte, et s’installa dans son rocking-chair, face à la rue. Il était tôt et presque aucune voiture ne passait encore à cette heure dans cette banlieue pavillonnaire de San José. Les gens partiraient au travail dans une petite heure. Cela lui laissait un peu de temps pour profiter du Soleil qui se levait tôt dans cette partie du monde.
Que disait le Tico Time ?
A la une, le sommet américano-sovietique, appelé dans la presse « le premier sommet post Guerre Froide », qui avait eu lieu le 31 juillet dernier, faisait encore parler de lui. Il était question de diminuer de part et d’autres la taille de l’arsenal nucléaire de 30 pourcents. Une grande partie de la population était contre, car la peur de la menace nucléaire des années Guerre Froide était encore bien présente. Avec quoi se défendraient-ils ? Pearce avait plutôt mitigé. Pour avoir fait le Vietnam qui s’était fini en défaite pour les Américains, il savait que l’action militaire n’était pas toujours la façon de faire appropriée. En deuxième page, les exploits d’un informaticien britannique, Tim Berners-Lee, qui avait réussi à créer le premier World Wide Web. Dans l’article, Berners-Lee, interviewé, expliquait les applications futures de cette technologie. Partage de connaissance, contrôle d’appareils à distance, etc.
« Ça ne marchera jamais cette technologie-là. » pensa-t-il « Ils feraient bien de financer des trucs plus utiles ».
Le vétéran feuilleta ensuite quelques pages. La bourse était stable, et la croissance avait gagné quelques points. Pearce jeta un coup d’œil à sa montre. Il était l’heure d’entrainer les jeunes. Même si le lycée ne rouvrait pas avant septembre, l’été est la période des compétitions sportives. Un match important se jouait en début de soirée. La journée servirait donc d’entrainement et d’échauffement.
Pearce se leva et alla déposer le journal sur la table du petit salon. Il prit sa casquette qu’il vissa sur sa tête. Ses yeux se posèrent sur la photo de défunte femme. Celle-ci l’avait quitté, suite à un cancer généralisé qui l’avait emporté en quelques mois seulement. Une chose lui avait permis de ne pas sombrer, de faire son deuil et de passer à autre chose : son post de prof de sport et de coach au lycée de la ville. En revenant de la guerre, la ville de San José, participant à un programme de réinsertion des anciens combattants, lui avait proposé le post de prof de sport au lycée. Après le départ en retraire du coach de l’équipe locale, il avait également pris la tête de l’équipe. C’était aussi une initiative de l’équipe elle-même. Aimés de tous, les lycéens avaient eux-mêmes fait des pieds et des mains au proviseur Hammond pour qu’il soit à la tête de l’équipe. Pearce donnait beaucoup pour ces jeunes, qui se bâtissaient un avenir à la sueur de leur front et à la force de leurs muscles. Certains d’entre eux avaient même le potentiel pour passer en national. Et ses élèves le lui rendaient bien.
« A ce soir Betty » dit-il en jetant un dernier coup d’œil à la photo encadrée.
Lorsqu’il arriva finalement sur le terrain, les jeunes de l’équipe étaient déjà là, à faire leurs étirements. Pearce sortit alors son sifflet et alerta l’équipe pour qu’il le rejoigne. Déjà tous en tenu d’entrainement, ils arrivèrent au pas de course et se postèrent devant leur coach.
« Bon les gars… » commença-t-il en ajustant la position de sa casquette. « Ce soir, c’est pas p’tit match qu’on joue. On joue contre les Spino ok ? C’est le dernier match de la saison, donc vous allez tout donner ce soir, ok ? Et je veux pas de match nul. Je veux qu’on les explose vous m’entendez ? Vous vous souvenez de la branlée qu’on s’est prise il y a deux ans, j’ai pas besoin de vous le rappeler. Plus jamais. C’est clair ? » L’équipe acquiesça bruyamment. « Mais tout dépend de vous. Quel souvenir vous voulez avoir. Quel souvenir vous voulez laisser. Allez, à l’entrainement ! »
Spoiler:
Pearce leur ordonna d’abord de faire quelques tours de terrain au pas de course. C’était l’idéal pour s’échauffer. Il leur fit faire ensuite une centaine de squats. Les muscles des jambes étaient mis à rudes épreuves, mais ce n’était rien pour ce qui les attendait ensuite. Ils firent ensuite une cinquantaine de pompes pour échauffer les triceps. La sueur goutait de leur nez pour se perdre dans la pelouse taillée la veille pour le match du jour. Ce fut ensuite au tour des biceps, sollicités avec des curls réalisés à l’élastique. Ils les firent lentement, permettant aux muscles des bras de rester mobiliser tout du long. Le but n’était pas de faire le geste comme un sauvage, mais de maitriser le mouvement, et de ressentir les groupes musculaires en action. Ce fut ensuite au tour de la ceinture abdominale avec des ciseaux, des coudes-genoux croisés et des torsions. Il était important d’avoir une ceinture abdominale solide, afin de soulager le dos. Dos et abdominaux devaient ainsi absorber les chocs ensemble lors des combats à venir.
« Allez, bougez-vous un peu » les fouetta oralement le coach.
L’échauffement continua encore quelques minutes, avant que le coach des T-rex y mettent fin pour passer à l’entrainement à proprement dit. Il les divisa en deux équipes qu’il opposa pour travailler la mêlée. Les crampons des chaussures mordaient le sol pendant que les deux groupes se faisaient face. Épaules contre épaules, chacun campait sur ses positions. Aucun ne laissait de terrain à l’autre. C’était ça que Pearce recherchait. Lorsqu’il fût satisfait, il les mit en ligne et installa des sacs de plaquage.
« C’est pas un sac de plaquage, c’est votre adversaire, pigé ? Je veux pas que vous le plaquiez, je veux que vous le désossiez ».
Quelques joueurs sortaient du lot. Cole Hudson d’abord, dit le Rex. Il était le capitaine de l’équipe. Pas particulièrement rapide, il possédait une force considérable. Même s’il ne possédait pas un corps très massif, il arrivait pourtant à résister facilement à l’assaut de joueurs adverses de gabarit moyens sans problèmes.
Il y avait ensuite Josh Solomon. Une force de la nature au potentiel explosif. Il était capable de percer les lignes adverses en clin d’œil. Lorsque Cole était absent, c’est Josh qui portait la responsabilité d’être le capitaine de l’équipe. Les deux joueurs s’étaient mis en équipe pour s’entrainer. Cole tenait le sac de plaquage pendant que Josh laissait exploser toute son énergie pour le mettre au sol. Cole fût repoussé sur quelques mètres, mais Josh n’arrivait pas à la mettre au sol. Cole méritait bien sa réputation de bouclier de l’équipe. Mais Josh n’était pas en reste non plus. C’était le seul capable de tenir tête en puissance avec Cole.
Pour finir, les frères Brandon et James, dit les « frères Raptor ». Ils étaient les joueurs les plus rapides de l’équipe, capable de faire des percées dans ligne adverse en un clin d’œil.
L’entrainement dura jusqu’à midi. Quand les jeunes de l’équipe quittèrent le stade, l’équipe des pom pom girl prit leur place pour s’entrainer avant leur représentation du soir. L’équipe technique de la ville commençait à installer l’équipement sonore. Le combat véritable débuterait quelques heures plus tard.
Le match commença à 17h00. L’arbitre eut tôt fait de donner le coup de sifflet de début de match que les premiers chocs se firent entendre. Très vite, les Spino adoptèrent un comportement offensif et maintinrent a pression sur l’équipe adverse. Ils se mettaient à deux plaquer le moindre joueur qui se retrouver isolé. Les T-rex marquaient des points, mais les Spino leur mettaient constamment la pression en rattrapant l’écart à chaque fois. A la septième minute, un joueur de l’équipe des Spino fît un plaquage mal placé à Josh. Ce dernier s’écrasa lourdement sur le sol. L’arbitre siffla pour interrompre le match et deux personnes virent aider Josh à sortir du stade en boitant. Josh n’avait rien de cassé, mais la violence du choc l’avait quand même étourdie et sa jambe avait pris un sale coup au niveau de la cuisse, là où le joueur l’avait chargé. Il avait du mal à se lever. Le coach des T-rex indiqua d’un signe de la main qu’il valait mieux le faire sortir.
« Tu t’es bien battu Josh » lui dit Pearce en lui mettant une tape dans le dos. « Va te reposer, tu l’as bien mérité. »
Le match continua jusqu’à la mi-temps. Le score était serré, mais c’était maintenant les Spino qui avaient le devant. Le coach décida de laisser d’abord les joueurs souffler un coup et s’hydrater. Il remarqua alors qu’il manquait Cole, Brandon et James.
« Quelqu’un a vu Cole, James et Brandon ? » Personne ne lui répondit. « Où ils sont bordel ? On reprend dans 10 minutes ! »
Deux minutes avant la fin de la mi-temps, les trois joueurs arrivèrent.
« Vous étiez où putin ?! »
Les trois jeunes baissèrent la tête en bredouillant quelques excuses. Pearce n’insista pas. Il était important, à l’orée de la deuxième partie du match, que tous les joueurs soient le meilleur état mental possible. Il se promit cependant d’en reparler avec eux ultérieurement. Il fit signe à l’équipe de le rejoindre. Ils se mirent tous en cercle, se tenant par les épaules. Leur fraternité et leur cohésion d’équipe était palpable.
Spoiler:
« Bon les gars. » dit-il pour commencer. « On n’est pas partie sur les chapeaux de roues on va pas se le cacher. Ils sont très offensifs c’est vrai. Mais ils ont quoi en face d’eux ? Vous êtes pas un groupe de jigolos, vous êtes pas une chimère, vous êtes une équipe bordel ! Je veux un groupe bon sang ! Je veux une masse ! Cole, reste au milieu. James, tu es sur l’aile droite. Brandon, à gauche. C’est le dernier match de la saison. Je sais la pression que vous avez. Mais ça ne doit pas nuire à votre jeu ou à l’équipe. »
Pearce les montra alors du doigt. L’équipe adverse était également en train de faire un speech de motivation.
« Regardez-les ! Pour eux, le match est déjà plié. Comme ils ont l’avantage, ils vont maintenant vous mettre juste assez de pression pour que vous ne marquiez pas. Ils ne feront plus de grandes percées. Ils sont plus offensifs que vous malgré tout? Soyez plus défensif putin de merde ! Je veux qu’ils s’écrasent sur vous comme une vague sur les rochers ! Comme le vent sur le putin de Mont Everest ! Et quand ils vont fatiguer et relâcher la pression, je veux que vous leur rouliez dessus ! Vous êtes des T-rex, pas des moutons ! C’est vous les prédateurs bon sang ! C’est vous qui les chassez, pas l’inverse ! Vous êtes pas des moutons j’ai dis ! Vous êtes des T-rex ! » Les joueurs de l’équipe émirent un cri de guerre non sans rappeler les spartiates. « J’ai pas entendu ! Vous êtes quoi ??? »
« Des T-rex, coach !!! »
« Parfait. Vous savez ce qu’il vous reste à faire les gars. Retournez sur le terrain, et allez me casser en deux cette bande de lopettes. »
Spoiler:
Sans rien dire cette fois, les footballeurs repartirent sur le terrain et se mirent en position. Le coup de sifflet relança le match pour la seconde mi-temps. Comme Pearce l’avait prédit à son équipe, l’équipe des Spino se montra moins offensive. Elle jouait plus sur la défensive, préférant empêcher les T-rex de mettre des points que d’essayant d’en mettre eux-mêmes. Menée par Cole, l’équipe de San José faisait bloc en défense. Aucun joueur adverse ne mettait pied dans leur partie du terrain. Mais le temps s’écoulait et le T-rex n’avaient toujours pas rattrapé leur retard.
Une ouverture s’offrit alors aux T-rex, qui s’y engouffrèrent. Cole fit rempart en maintenant deux joueurs adverses, pendant que James et Brandon possédant le ballon s’engouffrèrent sur le côté droit. Lorsque Brandon se retrouva bloqué par un colosse, il donna au dernier moment le ballon à James qui passa la ligne et marqua le point.
Le colosse de l’équipe adverse, furieux de s’être fait leurrer de la sorte, arriva en trombe et poussa James au sol. L’arbitre siffla pour mettre le jeu en pause alors qu’un groupe commençait à se former. Pearce quitta son banc dans l’espoir de dissoudre du groupe et de séparer les deux joueurs avant que cela ne dégénère davantage. Cole, en capitaine d’équipe, s’interposa entre les deux joueurs, mais il prit un coup de la part du joueur des Spino. L’arbitre l’expulsa sur-le-champ du terrain en lui mettant un carton rouge.
« Ça va aller fiston ? » demanda Pearce à son capitaine d’équipe. Celui-ci fit un signe affirmatif de la tête en crachant le sang qu’il avait dans la bouche. Il avait une marque rouge sur la coté du menton, mais rien de grave. Sa copine du lycée le trouverait probablement encore plus charmant. Le groupe se sépara petit à petit pour que le match reprenne.
« C’est maintenant les gars qu’il faut tout donner » lança Pearce en s’éloignant. « Ils vous restent 10 minutes. Il faut les presser maintenant, les oblitérer. Compris ? » Les joueurs lui répondirent en levant leur poing en l’air.
Spoiler:
Le match reprit. Les deux camps tenaient leur position, mais n’arrivaient pas à prendre le pas sur l’autre. Les minutes défilaient et il ne restait plus beaucoup de temps pour marquer le point qui permettrait de passer devant les Spino.
Cole fit alors un signe de la main à James et Brandon qui se positionnèrent derrière lui. C’était un code que l’équipe avait mis en place pour communiquer sans parler, empêchant l’adversaire d’entre les actions qu’ils allaient faire. Lorsque le ballon fût remis en jeu de leur part, Cole chargea la masse de joueur ennemi. Lorsque le contact se fit, James et Brandon le poussèrent dans le dos pour qu’il ne flanche pas. En face, les joueurs de Spino ne pouvaient pas savoir à qui Cole donnerait le ballon. La tension était maximale. Aucun ne laissait de terrain à son adversaire. Cole tendit alors le ballon vers James, à sa droite, mais se ravisa au dernier moment et le donna à Brandon, à sa gauche. Les joueurs adverses, qui commençaient à se recentrer sur James, ne virent que trop tard Brandon s’échapper avec le ballon. Ce dernier usa de toute sa vitesse pour traverser le terrain. Les Spino essayèrent de le rattraper. Brandon voyait la ligne se rapprocher. Elle était à quelques mètres maintenant. Mais un joueur à la stature redoutable se positionna sur sa trajectoire, prêt à l’intercepter. Brandon savait qu’il ne ferait pas le poids contre un tel monstre. Mais Pearce avait vu ce que Brandon lui, n’avait pas encore remarqué.
« T’arrètes pas ! » cria Pearce. « Continue droit devant ! »
Brandon aperçut alors James à sa gauche, seul. Sans ballon, ce dernier avait traversé les lignes adverses sans aucune difficulté. Brandon lui envoya le ballon au dernier moment. James le réceptionna et alla s’écraser, balle en main, sur la ligne d’arrivée. L’arbitre siffla pour accorder le point, puis siffla une deuxième fois signifier la fin du match.
Les tribunes étaient en furie devant un tel show. Les spectateurs étaient en liesse. Pearce, fière de son équipe laissa échapper un cri de victoire en jetant sa casquette sur le sol. Sur le terrain l’équipe des T-rex fêtait sa victoire par des accolades pendant que les Spino, perdant, s’était mis légèrement à l’écart. Les corps étaient à bout, les mentales aussi, mais ils avaient gagné. Pearce se rapprocha se l’équipe, non sans afficher sa satisfaction.
« Vous avez assuré les gars ! » jubila-t-il. « Je l’avais dit qu’on y arriverait bordel. » Les petites amies et les familles de certains joueurs commencèrent à arriver pour féliciter les vainqueurs. « On se retrouve au vestiaire. Encore bien joué les gars. »
Handréas Xerctëss
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Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Dim 23 Oct 2022 - 1:25
Shivak s’était absenté, laissant son père seul, devant le match, en compagnie de tous ces pauvres hommes et femmes qui étaient venus voir un match de football un vendredi soir, comme tant d’autres. L’école avait une tradition ; Les joueurs de football universitaires portaient leurs maillots avant les matchs. La cohésion d’équipe était ainsi renforcé et le sentiment d’appartenance des habitants pour l’équipe se voyait décuplé. Les poms-poms girls étaient aussi en tenues du club. Les maillots suppléants, à domicile ou à l'extérieur, quel que soit celui qu'ils n'utilisaient pas, était donné à leur fille à porter pour le match. Le proviseur Hammond avait dépensé sans compter pour mettre en avant l’équipe locale et c’était plaisant de voir un tel engouement.
Handréas n’était pourtant pas un grand fan de ses rassemblements. Se mêler au commun des mortels, c’était plutôt une façade, un moyen pour lui de rencontrer des gens de sa trempe, dans les gradins VIP. Des personnes comme la charmante, mystérieuse et richissime Véronique Tulipe, qui dans sa robe bleue, étincelante sous la nuit, attirait le regard de nombreux prétendants. Le milliardaire avait tout quitté de son ancienne vie pour partir sur Isla Nublar et rencontrer cette dame qui avait beaucoup de pouvoir et d’ambitions. A la tête d’une des plus grandes entreprises du monde, il savait qu’elle serait forcément intéressée par un rendez-vous business.
Il y avait du monde autour de la demoiselle, le proviseur était là ainsi que d’autres membres de sa famille. On pouvait y retrouver également un couple local qu’il connaissait bien : les Moore. Deux personnes problématiques qui s’approchaient d’un peu trop près de ses ambitions. Il craignait qu’ils ne jouent un double jeu et qu’ils mettent la main sur son « Projet » avec Mlle T. Tout un tas de riches et de scientifiques s’étaient joint à la rencontre. Handréas refusait de se soumettre à ce jeu du plus lèche cul. Il aurait l’occasion de mettre la main sur la dame en bleue, plus tard.
Mélancolique, il assista au coup de sifflet de la mi-temps. Son fils n’était toujours pas rentré. Leur voyage ici ne débutait pas forcément comme prévu. Mais Handréas avait de la ressource. Quoi qu’il arrive, en toute circonstance, le spectacle devait continuer.
Musique:
« Empty spaces, what are we living for? Abandoned places, I guess we know the score, on and on Does anybody know what we are looking for? »
Handréas remonta les marches une à une, esquivant un à un ses concurents.
« Another hero, another mindless crime Behind the curtain, in the pantomime Hold the line Does anybody want to take it anymore? »
Plus il grimpait, plus les gens s’écartaient, comme envoûtés, piétinés par la puissance et le charisme qu’il dégageait.
« The show must go on The show must go on, yeah »
Millitairement, le public descendait des tribunes, machinalement, de manière chorégraphiée, tandis que lui grimpait les échelons jusqu’à son objectif.
« Inside my heart is breaking My makeup may be flaking But my smile, still, stays on »
Tout sourire, il se dirigeait vers elle. Mais au dernier moment, il l’a vit partir aux bras d’Hammond et des Moore. Elle lui sourit d’un air désolé.
« Whatever happens, I'll leave it all to chance Another heartache, another failed romance, on and on Does anybody know what we are living for? »
Les lumières se braquèrent sur lui tandis que tout autour ne devenait que ténèbres.
«I guess I'm learning I must be warmer now I'll soon be turning, round the corner now »
Alors qu’il sombrait dans l’obscurité, une lueur azur lui permis de garder espoir.
« Outside the dawn is breaking But inside in the dark I'm aching to be free »
Il vit une jeune fille revenir aux bras du Quaterback qui avait été présenté avant. Il ne put s’empêcher de remarquer les deux boucles d’oreilles en forme de fleurs bleues qu’elle portait.
« The show must go on The show must go on »
Si il ne pouvait pas atteindre son but de manière habituelle, il l’aurait pas d’autres, peu conventionnels.
« Inside my heart is breaking My makeup may be flaking But my smile, still, stays on »
Les lumières du stades étaient de nouveaux braquées sur le coach et sa formation. Shivak n’était toujours pas revenu. Que pouvait-il bien fabriquer ? Handréas ajusta nerveusement sa cravate et se leva de sa place. Il lui fallait toucher deux mots à son rejeton.
Il finit par le trouver à l’extérieur. Il y avait eu un peu de grabuge et le gardien du stade semblait s’en prendre à lui.
- « Excusez moi ? Il est à vous celui-ci ? »Demanda le ranger ressemblant à Rambo.
Handréas hocha la tête et interrogea le gardien, un certain « John Pick » sur les événements en cours et demande de quoi son fils était-il responsable. Ainsi, il apprit pour le rixe qui avait eu lieu quelques minutes auparavant, le fait que Shivak avait réussi à terrasser deux motards à lui seul. Finalement ce petit avait peut être du potentiel.
- « Oubliez ça, prenez ceci plutôt. »Il lui tendit un billet de 200 dollars et se retira avec son fils sous le regard médusé. Le gardien était tellement heureux que si il avait eu un bazooka chargé de confettis avec lui, il se serait certainement fait sauter avec.
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De retour à leur places, Handréas et Shivak observèrent le match tandis qu’ils échangèrent sur la bagarre qui avait eu lieu. Le milliardaire était fier de son fils et il décida qu’il était temps pour lui de savoir prendre des décisions cruciales pour son avenir.
Handréas pris son attaché caisse et en saisit une pile de documents. Des contrats de travail de l’entreprise familiale.
- « J’aimerais t’apprendre quelque chose d’important Shivak. Tu es fort, tu es meilleur que tous ces gens autour de toi, tu ne leur doit rien. Ils ne feront que te rendre vulnérable. Moi, je ferais en sorte que tu sois l’un des maîtres de l’univers. »
C’était la fin du match, la foule était en délire sur le dernier point inscrit par l’équipe locale. Mais Handréas n’avait d’yeux que pour lui, son fils et sa folie des grandeurs.
Musique:
« Here we are, born to be kings We're the princes of the universe Here we belong »
Tout en expliquant à son fils à quel point ils étaient puissant, le stade se mit à bouger sous ses pieds, les spectateurs étaient pris de secousses à chaque fois que l’intensité musicale augmentait. Au son des guitares, Handréas avançait vers la pelouse.
« Fighting to survive In a world with the darkest powers »
Et les gradins formèrent à présent un estrade sur laquelle lui et Shivak dominaient le reste du monde. Il s’empara d’un micro :
And here we are, we're the princes of the universe Here we belong, fighting for survival We've come to be the rulers of you all »
Comme dans un véritable concert de Rock, les lumières s’emballères, des flammes jaillissaient des 4 coins du stade. Dans un kaléidoscope visuel, Handréas expliquait à son fils qu’il était supérieur aux autres de part sa grandeur, sa richesse...
I am immortal, I have inside me blood of kings, yeah, yeah I have no rival, no man can be my equal Take me to the future of you all
Il invita son fils à le rejoindre et à chanter avec lui. Ce premier refusa à premier abord, mais lorsque Handréas lui proposa les clés d’une voiture neuve, Shivak comprit non seulement que l’argent faisait en grande partie le pouvoir, mais Handréas savait aussi que son fils aimait s’amuser et se faire des amis. Quoi de mieux qu’une voiture flambant neuve pour ça ? Ensemble, au sommet du stade, ils entonnèrent la suite de la chanson ;
Born to be kings, princes of the universe Fighting and free Got your world in my hand I'm here for your love and I'll make my stand We were born to be princes of the universe
Des feux d’artifices, laser et autres orgies visuelles enflammaient le ciel noir d’Isla Nublar.
No man could understand My power is in my own hand
Mais le public était toujours là, en bas du stade, propageant des rumeurs, des informations sur la nature des projets de l’entreprise d’Handréas.
Ooh, ooh, ooh, ooh, people talk about you People say you've had your day
I'm a man that will go far Fly the moon and reach for the stars With my sword and head held high Got to pass the test first time, yeah I know that people talk about me, I hear it every day But I can prove them wrong 'cause I'm right first time Yeah, yeah
Handréas ignorait complètement ces ragots et ces gens qui ne lui en voulaient qu’à son argent. Prenant son fils sous le bras, il l’emmena à l’extérieur du stade, devant sa voiture neuve. Une fabuleuse Chevrolet camaro sportive, décapotable, pimpante. Tout ce qui plaisait à Shivak. Tout sourires, le milliardaire expliqua à son fils qu’il serait toujours là pour lui et qu’il pourrait tout faire pour qu’il ait une vie de rêve. Mais pour toutes ces actions, il y avait un prix à payer.
L’homme déposa les contrats sur la voiture, indiquant à Shivak qu’il allait devoir signer le licenciement de plusieurs personnes, sans connaître leurs noms, pour « coupes budgétaires ». Le jeune garçon semblait perturbé par cette manœuvre et refusa dans un premier temps, mais il comprit rapidement que son père ne plaisantait pas. Un bras de fer mental s’engagea entre eux. Un duel que Shivak connaissait bien. Il ne pouvait rien refuser à son père. Il gagnait toujours…
Musique:
In sleep he sang to me In dreams he came That voice which calls to me And speaks my name
Comme torturé, Shivak tenta de s’éloigner de son cadeau empoisonné. Handréas avait toujours les bons mots, les bonnes intentions, mais elles cachaient des plans bien plus sombres.
And do I dream again? For now I find The Phantom of the Opera is there Inside my mind
Il était là derrière son épaule, contrats en mains. La leçon du jour était clair, ne montrer aucune pitié, il avait besoin que son fils soit à ses côtés.
Sing once again with me Our strange duet My power over you Grows stronger yet
Handréas se savait supérieur, dominateur. Son fils devait se plier à ses exigeances. Hors de question qu’il ne lui désobéïsse.
And though you turn from me To glance behind The Phantom of the Opera is there Inside your mind
Mais Shivak savait le mal que représentait la signature de ses contrats. Combien de personnes honnêtes allait-il rendre malheureuses à travers se geste ? Handréas allait-il toujours lui donner le salle boulot ?
Those who have seen your face Draw back in fear I am the mask you wear It's me they hear
Handréas lui tendit les dossier, Shivak essaya de les repousser.
Your/my spirit and your/my voice In one combined The Phantom of the Opera is there Inside your/my mind
Son père agita à nouveau les clés de la voiture devant lui, lui rappela la vue, leur domination face au monde.
He's there The Phantom of the Opera Beware The Phantom of the Opera
Shivak fut obligé de céder.
In all your fantasies You always knew That man and mystery Were both in you And in this labyrinth Where night is blind The Phantom of the Opera is there Inside your/my mind
Son fils finit par signer les contrats sans même y jeter un œil. Handréas avait toujours été très fort pour manipuler son monde. Et si cette action pouvait sembler anodine, elle n’était que le début d’un plan très bien orchestré pour mettre la main sur la délicieuse Véronique Tulipe.
Shivak Lockwood
Messages : 137 Date d'inscription : 27/09/2013
Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Lun 21 Nov 2022 - 16:19
La soirée avait été délicieuse. Le matin, plutôt gris.
Se réveiller après une telle soirée était compliqué. Shivak n’avait plus l’habitude de se lever tôt, mais les cours d’été avec le Proviseur Hammond allaient commencer et il ne devait surtout pas être en retard le 1er soir. Surtout qu’aujourd’hui, il avait une nouvelle motivation : la ravissante Shaélynn Moore. Elle avait hanté ses pensées depuis le match d’hier et il n’arrivait nullement à s’en débarrasser. Elle avait beau être déjà en couple, ça ne l’empêcherait pas de se rapprocher d’elle, au moins en tant qu’ami. Et puis n’était ce pas son père qui tenait des discours sur le fait que tout pouvait leur appartenir s’ils s’en donnaient les moyens ? Bon, il y avait juste une équipe de football entre lui et elle et était donné les gabarits, ça n’allait pas être de la tarte cette année. Il était seul, il lui faudrait des amis afin de ne pas se retrouver face à ses gars là et de quoi converser. Pas simplement « bonjour je suis riche, beau, sympa, épouse-moi ».
Allumant l’auto-radio de sa chambre pour se préoccuper des informations locales, il en profita pour se rendre dans la salle de bain pour y prendre une douche. Le grésillement des ondes sonores méritait un ajustement mais il entendait clairement le sujet du jour : une vague importante de licenciement dans l’entreprise de son père avait causé un déséquilibre financier sur la région, des familles se retrouvaient à la porte, sans revenus et d’autres forcés de déménager, de vivre ailleurs. Shivak se souvenait avoir participé à ça la veille, lorsqu’il lui avait dit de signer les documents à l’aveugle. Amer, il finit de se déshabiller et entra dans la douche, ou l’eau chaude l’attendait.
Bursting through a blood red sky, a slow landslide And the world we leave behind It's enough to lose your head, disappear And not return again
La vapeur, le souffle ardent et réconfortant commençait à le réconforter, dans ce tourbillon de noirceur dans lequel son père l’avait engagé. Maintenant qu’il avait suivi sa doctrine, il était difficile de s’en défaire. C’était comme s’amuser à contrôler la trajectoire de l’eau à l’aide de ses mains.
When I fall to my feet wearin' my heart on my sleeve All I see just don't make sense You are the port of my call, you shot and leavin' me raw Now I know you're amazing
Ruisselant le long de son corps, les gouttelettes bienfaisantes lui apportaient une certaine zénitude, comme pour marquer le calme avant la tempête. Au loin, comme un bruit sourd, il entendait les camions de médias qui arrivaient un à un devant leur maison, prêts à filmer la conférence de presse d’Handréas. Et lui, il allait se faire détester pour ça.
'Cause all I need is the love you breathe Put your lips on me and I can live Underwater, underwater, underwater Underwater
Il se sentit sale et ressentit le besoin incontrôlable de se débarrasser de toute cette crasse, de tout ce poids qui l’envahissait, sans crier gare. Il avait besoin d’une bouée de sauvetage, pris dans toute cette eau, un frisson lui parcouru l’échine. Ne pas rester seul. Ne pas rester là. Il frotta son corps à l’aide du savon, comme pour laver ses erreurs.
Flying through a bright blue sky with a space boy high From the world I leave behind It's enough to lose my head, disappear And not be seen again
L’impression d’être sous une pluie tropicale, étouffante, acide, désagréable. Shivak voulait sortir désormais, mais il était encore un train de rincer la mousse qu’il avait dans les cheveux, qui lui piquait les yeux, qui s’infiltrait dans ses pores.
When I fall to my feet wearin' my heart on my sleeve All I see just don't make sense You are the port of my call, you shot and leavin' me raw Now I know you're amazing
Le bonheur de se rincer, d’être enfin propre, paré à attaquer une nouvelle journée laissa place à la triste sensation de froid et de nudité. Vulnérable. Il avait laissé une faille l’atteindre. Les hués à la radio se faisaient de plus en plus prononcés. Le licenciement de masse auquel il venait de participer lui donnait l’impression d’être sans cœur, cruel. Il avait besoin d’un visage réconfortant, d’un soutien, d’une amie…
'Cause all I need is the love you breathe Put your lips on me and I can live Underwater, underwater, underwater Underwater (Underwater, underwater, I can live underwater)
Sous l’eau, glaciale, sa muse se dessina ; Il était comme plongé dans un océan inconnu, Shaélynn, dans un costume de sirène, l’attirait vers elle et le porta à la surface.
With your love I can breathe, I can breathe underwater Underwater, underwater, I can live underwater With your love I can breathe, I can breathe Underwater (Underwater, underwater we could live underwater) With your love I can breathe, I can breathe Underwater (Underwater, underwater, we could live underwater) With your love we could breathe, we could breathe underwater
Il était l’heure de s’en aller. Habillé, fin prêt, il prit une sortie de secours, hors visibilité des médias pour enfourcher son vélo et partit discrètement vers le Lycée. Objectif : se faire de nouveaux amis.
Les enfants les plus riches étaient toujours assis sur les marches de l'école, dédaignant du regard le commun des mortels. Les sportifs étaient non loin de là, s’amusant à se faire des passes en ricanant et mimant une frappe à chaque fois qu’un élève plus craintif se rapprochait de l’entrée. Les nerds assez stupides pour s'approcher d’eux étaient souvent victimisés. Et puis il y avait les « étranges », ceux qui ne rentrent dans aucune classe sociale, ceux qui se revendiquent anarchistes, végan, politiciens, bref… les laissés pour compte.
Shivak avait repéré un groupe de marginaux. Des « peu commun » comme aurait dit son père de manière polie. Ils n’avaient rien d’habituel et se fondaient dans la masse, ce qui était parfait pour lui.
Dans ce groupe on pouvait retrouver la gothique de la bande, cheveux carmins, anneaux, percings, maquillage noir prononcé et vêtements déchirés. Son nom était Emma Beckett, mais elle se faisait appelée Ambre. (N’allez pas chercher à comprendre pourquoi, elle aimait bien ce surnom). Toujours armé de sa technologie dernier cri ou de petites consoles de jeu portative, Chris était le parfait exemple du gars jovial, dans son monde et sur qui l’on pouvait compter. Et puis il y avait Elina, toujours plongée dans un livre, éternelle rêveuse, toujours vêtue d’une blouse de chimiste (allez savoir pourquoi.). Le leader de cette petite bande assez hétérogène était un beau gosse, bien sapé, cheveux parfaitement soignés. On l’appelait Timmy, car il n’aimait pas trop que l’on prononce son nom étant donné son lien de parenté avec le Proviseur Hammond. Ce n’était pas plus mal. Un peu de protection par intérim était une bonne stratégie d’intégration. Tout cela expliquait aussi pourquoi personne ne leur cherchait des noises.
Shivak passa la matinée avec eux pour ses premiers cours, prétextant qu’il était nouveau et qu’il cherchait à découvrir les lieux. Ambre l’avait accompagné non sans lui tourner autour, ce qui n’était pas déplaisant, mais le jeune homme avait d’autres intentions. Chris lui avait fait visiter la cantine, Elina l’aile scientifique et Tim avait un peu plus insisté sur le règlement.
La journée était passée très rapidement si bien qu’ils avaient fini de faire le tour de l’immense complexe en terminant par la salle de théâtre, dans laquelle se trouvait une véritable scène de spectacle, un piano et une scène digne de Broadway.
- « Hey, tu saurais jouer d’un truc ? »Demanda Ambre en désignant le Piano d’un signe de tête et en mâchouillant un chewing-gum.
- « Surprends nous, quelque chose qui vient de toi. »Proposa Tim
- « C’est tellement plus sympa quand les choses viennent du cœur »ajouta Elina.
Chris hocha de la tête en acquiesçant. Trop occupé sur Invaders. Shivak se dirigea vers la scène et s’installa au Piano, prenant ses marques. Il plaça ses doigts sur les notes et inspira un instant. Une mélodie ? Il y en avait bien une qu’il avait en tête.
Les yeux d’Ambre pétillaient, malgré le fait que ce ne soit pas son style de musique. Sans le prévenir, elle avait appuyé sur la fonction « haut parleur » qui diffusait le son dans tout le campus. Chris avait détaché ses yeux de la console, Tim et Elina souriaient. Il avait du faire mouche sans le vouloir. Après quelques félicitations et content d’avoir su se faire une place dans le petit groupe, Shivak remarqua alors que la musique avait attiré d’autre personnes du lycée et qu’ils étaient nombreux à s’être arrêtés dans ladite salle pour assister à la scène. Un peu gêné, le jeune homme sentit le stress lui monter aux joues. Certains de ses nouveaux camarades applaudissaient, mais la joie fut de courte durée :
D’un choc d’une rare violence, Shivak ressentit une forte pression au visage et se retrouva couché au sol. Il sentit que quelque chose venait littéralement de s’exploser sur son visage, sous les rires de la petite assemblée qui désormais scandait « VENDU » « FILS A PAPA » « TUEUR DE FAMILLE ». Un autre choc, moins violent, lui fit comprendre très rapidement ce qu’il se passait : on lui avait jeté des tomates, des œufs. C’était une déferlante de haine ciblée vers lui, vers son père. Vers ce qu’ils avaient fait.
Avec l’aide de Tim et Chris il parvint à regagner les coulisses tandis qu’Emma renvoyait les projectiles dans la direction opposée. Elina elle, s’abritait avec sa blouse (trop peur d’abimer son précieux livre de physique quantique.)
- « Quelle bande de connards. C’est quoi cette histoire, t’a fait un truc pas net que t’aurait oublié de nous dire ? »Accusa Ambre d’un air furieux.
Il leur raconta toute l’histoire, sans caché sa honte et la pression qu’exerçait son père sur lui. Etrangement, il ne repoussa pas ses nouveaux amis à travers son récit.
- « On sait ce que sait qu’avoir des familles compliquées. T’es au lycée je te rappelle. »Le rassura Tim.
Shivak souria, tout en retirant les morceaux de tomates encore présents sur lui. Il allait devoir passer aux toilettes nettoyer tout ça. Emma l’arrêta.
- « On va t’accompagner, ces loosers n’ont rien à te dire si ils ne connaissent pas ton histoire. Hors de question que t’affrontes ça seul. On a tous ici un passé qu’on préfèrerait oublié, des choses dont on à honte. Ne ta laisse pas influencer. »
Emma, comme une conquérante, monta sur un tas d’objets de décors des coulisses et entonna à son tour la chanson
I am not a stranger to the dark Hide away, they say 'Cause we don't want your broken parts I've learned to be ashamed of all my scars Run away, they say No one'll love you as you are But I won't let them break me down to dust I know that there's a place for us For we are glorious When the sharpest words wanna cut me down I'm gonna send a flood, gonna drown 'em out I am brave, I am bruised I am who I'm meant to be, this is me Look out 'cause here I come And I'm marching on to the beat I drum I'm not scared to be seen I make no apologies, this is me
Elle marcha entouré de ses camarades le long des couloirs, bousculant ceux qui souhaitaient s’en prendre à leur groupe. Shivak plus confiant, se joint à elle :
Another round of bullets hits my skin Well, fire away 'cause today, I won't let the shame sink in
We are bursting through the barricades and Reaching for the sun (we are warriors) Yeah, that's what we've become (yeah, that's what we've become)
Ensemble, ils continuèrent à arpenter les différentes sections du Lycée, ce qui ne manqua pas d’attirer le regard choqué et intriguant des professeurs qui prenaient leur attitude pour de la provocation envers les autres élèves.
I won't let them break me down to dust I know that there's a place for us For we are glorious When the sharpest words wanna cut me down I'm gonna send a flood, gonna drown 'em out I am brave, I am bruised I am who I'm meant to be, this is me Look out 'cause here I come And I'm marching on to the beat I drum I'm not scared to be seen I make no apologies, this is me
Ils arrivèrent enfin dans l’amphitéâtre principal ou ils avaient cours ensemble. Montant sur les tables, visage proche de ceux qui avaient osé les provoquer un peu plus tôt. N’écoutant que leur courage et leur cœur pour revendiquer leurs droits. Eux aussi sont des être humains avec des droits, des choix et des erreurs.
and I know that I deserve your love (Oh-oh-oh-oh) there's nothing I'm not worthy of (Oh-oh-oh, oh-oh-oh, oh-oh-oh, oh, oh) When the sharpest words wanna cut me down I'm gonna send a flood, gonna drown 'em out This is brave, this is bruised This is who I'm meant to be, this is me
Emma était sur le bureau de la prof, envoyant valser ses documents levant le poing en l’air, se moquant du regard des autres. Prête à mener la révolution des incompris et des laissés pour compte. D'autres élèves commencèrent à ce joindre à la fête.
Look out 'cause here I come (look out 'cause here I come) And I'm marching on to the beat I drum (marching on, marching, marching on) I'm not scared to be seen I make no apologies, this is me When the sharpest words wanna cut me down I'm gonna send a flood, gonna drown 'em out I'm gonna send a flood Gonna drown 'em out Oh This is me
La sonnerie caractéristique du lycée retentit suivie d’un ordre venu du bureau du proviseur. La voix de Mr Hammond retentit.
- « Messieurs, Murphy, Garland, Nedry et Mlles Beckett et Moldovan sont priées de rejoindre mon bureau immédiatement. »
Cole Hudson Admin
Messages : 1113 Date d'inscription : 29/08/2013 Age : 30 Localisation : Mcdo de San Diego Emploi/loisirs : Gérant du Mcdo de San Diego Humeur : J'aime les patatosaures
Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Mer 4 Jan 2023 - 22:37
Cole est de bonne humeur. Après une victoire pareille, il a passé une excellente nuit de sommeil. Et, on peut le dire, il a bien fêté ça avec les potes la veille et il revient même ce matin un peu éméché. Il a failli rater le bus mais après une bonne enjambée ce dernier s’est arrêté. En même temps, difficile de le rater avec une carrure pareille. Il attend devant le lycée, une clope au bec, le sourire aux lèvres et discute avec ses potes. Mais lorsque Shaélynn arrive en pleurant, il sort instantanément de ces gonds. Prêt à en découdre, il confronte sa copine d’un ton autoritaire.
« Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ? » « C’est… Mes parents… Ils ont été viré… Handréas les a viré ! » « Quoi !? Pourquoi ? » « Je sais pas… Eux non plus… On va tout perdre ! » « Ça va pas se passer comme ça ! Ce fils de pute va me le payer ! »
Il tourne la tête d’un mouvement brusque. Regard caméra. Ses yeux se froncent. Son épaule droite se soulève trois fois au rythme de la musique qui se déclenche. Son corps s’abaisse vers l’avant, prêt à l’attaque. Trois pas vers l’avant. Une main sur la cuisse, l’autre claque trois fois des doigts. Le son résonne anormalement. Il est rejoint rapidement par deux autres joueurs. Josh, son meilleur ami et un autre quarterback, tous deux en uniforme. Sur le même rythme et en parfaite synchronisation, ils avancent vers la caméra qui leur fait face. Ils roulent des épaules et descendent sur le côté les marches d’un escalier.
♫ Ouh ! Let’s go ! ♫
♫ Cole walks warily down the street With the brim pulled way down low ♫
Claquement de mains en cœur. Sur les côtés, deux autres quaterback rejoignent le groupe. Ils poursuivent leurs démarches endiablés.
♫ Ain’t no sound but the sound of his feet Machine guns ready to go ♫
Cole balance ses poings en avant pour mimer les tirs d’une mitraillette tandis que ses amis continuent de claquer des doigts en rythme. Le jeune homme se tourne vers Josh et lui pose la question suivante, toujours en rythme avec la chanson.
♫ Are you ready ? Hey ! Are you ready for this? Are you hanging on the edge of your seat? ♫
Il s’arrête, balaye son bras de gauche à droite avec un doigt menaçant tandis que ses camarades continuent derrière lui, une marche statique, une main sur la cuisse, l’autre balançant la mesure.
♫ Out of the doorway the bullets rip To the sound of the beat yeah ! ♫
Ils avancent, la caméra recule et montre encore plus de joueurs de football américain qui ont rejoint le cortège. Ils se taisent un instant. La caméra montre à trois reprises des regards en gros plan, les yeux froncés et déterminés puis recule plus largement pour montrer ce groupe terrifiant de joueurs de football américain qui s’avancent soudainement d’un air menaçant.
♫ Another one bites the dust Another one bites the dust ♫
Ensemble, ils entrent dans les couloirs du lycée, pointent d’un doigt vengeur des élèves qui s’écartent à leurs passages. Les deux poings tournés vers eux. Cuisses en avant. Le groupe s’approche de leur cible.
♫ And another one gone and another one gone Another one bites the dust ♫
Cole pointe un rat de bibliothèque qui se balade dans le couloir alors que la musique continue de battre son plein.
♫ Hey I'm gonna get you too Another one bites the dust ♫
Ils bousculent, font leur passage. On nous montre, toujours en rythme, la peur des élèves qui s’éloignent, qui racolent et passent le message qu’une baston va avoir lieu. En arrière-plan, les joueurs frappent des mains en rythme alors que la musique monte à son climax. Cole reprend de plus belle.
♫ There are plenty of ways that you can hurt a man And bring him to the ground ♫
Tous s’arrêtent sur place un instant et balancent les poings en avant en mimant un uppercut.
♫ You can beat him You can cheat him ♫
♫ You can treat him bad and leave him When he's down ♫
Par pair de deux, ils font semblant d’échanger des coups, en laissant un sur le sol. La caméra bascule et montre au loin Elina Moldovan, Chris Nedry et Emma Beckett, les nerds du lycée. Puis, gros plan sur Cole qui pointe du doigt la direction où ils se trouvent.
♫ But I'm ready yes I'm ready for you I'm standing on my own two feet ♫
♫ Out of the doorway the bullets rip Repeating to the sound of the beat ♫
Le groupe s’écarte, prend de la place, bouscule et s'approprie tout le couloir. Les joueurs croisent les doigts en roulant d’une épaule alors que Cole s’approche dangereusement du groupe d’intello.
♫ Another one bites the dust Another one bites the dust ♫
♫ And another one gone and another one gone, Another one bites the dust yeah ! ♫
La musique s’arrête brutalement alors que Cole attrape par le t-shirt Chris Nedry.
« Toujours ensemble vous trois. Moldu, Bucket et Nerdy. Mon gros, j’ai une proposition à vous faire et je pense qu’elle va vous plaire ! » « Laisses le tranquille sale brute ! », dit la gothique. « Lâche le Cole ! », ajoute la deuxième. « Fermes ta gueule toi, ça te concerne aussi. Vous allez faire ce que je vous dis. Je vous promets une année tranquille si vous me rendez un service. » « Co… Comment ça ? », dit le lourdaud « Vous allez taguer un bâtiment, vous allez me le pourrir et lui faire regretter. »
Cole claque du doigt et un des footballeurs se ramène avec un sac qu’il tend à son chef.
« Il y a tout ce qu’il vous faut là-dedans. Faites ça pour moi et vous allez passer une année de rêve. J’vous emmerderai plus. » « Et si on le fait pas ? », dit le balourd.
Le leader du groupe se saisit à nouveau du col de Chris et lève un poing vengeur.
« Ce sera ta pire année mon gros. »
Et alors qu’il s'apprête à abattre son courroux sur le bougre, une voix retentit derrière eux…
« Qu’est-ce qu’il se passe ici ? »
Cole, surpris, relâche sa pression, et descend son poing alors que le directeur entre en scène.
« Rien Monsieur Hammond, je discutais juste avec mes amis. Je pensais leur demander des conseils pour les révisions. », fit-il en tapotant le t-shirt du jeune nerd pour effacer les plis qu’il venait de faire. « Hein Chris ? On va bien s’amuser tous les deux. »
Le directeur, crédule mais méfiant, ajoute alors.
« D’accord ! Ne chahutez pas comme ça dans les couloirs. Les joueurs, retournés vous entraînez, vous avez un match important demain ! »
Shivak sort alors du bureau du dirlo et Cole le fusille du regard. Il siffle un “connard” entre ses dents alors que Nerdy entre à son tour. Le directeur lance un rapide regard dans sa direction et ferme finalement la porte. Les joueurs obéissent et Josh se rapproche de son ami en lui disant.
« Sérieusement Cole ? Toute une année sans les emmerder ? C’est quoi ton plan ? »
Cole prend un sourire carnassier et ajoute d’un air détendu.
« Tu parles, je vais balancer ces rats aux flics dès qu’ils seront sur place haha ! »
Il échange alors un regard complice avec son meilleur ami et alors que la première sonnerie de la journée retentit, ils se mettent tous les deux à rire en cœur en s’éloignant dans le couloir.
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Neuf roses
Shaélynn Moore Admin
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Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Lun 9 Jan 2023 - 18:15
Shaélynn n’avait pas exactement passé la soirée parfaite qu’elle s’était imaginée. Une soirée qu’elle avait préparé, pour laquelle elle s'était entraînée et attendait pourtant depuis des mois. Malgré ses espoirs, Cole se comportait pourtant comme un abruti à la première occasion et trouvait le moyen de tout gâcher. L’adolescente en était profondément déçue. Déçue de sa façon d’agir dès qu’il était avec Josh ou avec les autres joueurs. Hier, il s’en était même pris au nouveau qui leur était venu en aide à Coleen et elle. Shaé avait dû batailler pour convaincre son petit ami de ne pas tabasser Shivak. Au final, le nouvel arrivant était parvenu à s’enfuir.
Une soirée était prévue après le match. La jeune fille aurait dû s’y rendre avec Coleen et leurs petits amis respectifs mais elles étaient finalement rentrées en même temps que Jonathan et Mary, ses parents. Contrariée mais surtout fatiguée, Shaélynn s’était endormie rapidement.
Le lundi matin, de bonne humeur et décidée à repartir sur de bonnes bases pour cette journée, l’adolescente avait descendu les escaliers quatre par quatre. Malheureusement pour elle, Shaélynn avait surpris une conversation, plutôt une dispute, entre ses parents qu’elle n’aurait pas dû entendre. De ce qu’elle avait compris, le PDG de la société qui employait ses parents avait annoncé très tôt le matin même qu’il licenciait une grande partie des employés. Dont ses parents. Au vu de leurs postes actuels, ils ne trouveraient rien d’autre équivalent sur l’île.
Ils seraient obligés de déménager. Et pour Shaélynn qui avait vécu ici toute sa petite vie, c’était une catastrophe absolue.
Alors quand Cole arrive pour lui demander ce qu’elle a, même si elle est toujours fâchée contre lui, elle craque.
« Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ? » « C’est… Mes parents… Ils ont été viré… Handréas les a viré ! » « Quoi !? Pourquoi ? » « Je sais pas… Eux non plus… On va tout perdre ! » « Ça va pas se passer comme ça ! Ce fils de pute va me le payer ! »
Shaelynn a beau l’appeler, Cole ne l’écoute pas et se dirige à grands pas vers son groupe de copains. Elle voulut le suivre mais elle ne tenait pas à sécher les cours et la sonnerie venait de retentir. Elle se dirigea donc vers sa salle de classe mais ne parvient pas vraiment à se concentrer.
Alors qu'elle se trouvait dans le réfectoire en train de déjeuner avec ses amies, une musique bien connue se fait entendre dans les enceintes. I wanna dance with somebody : la musique de la routine exécutée la veille par son équipe. D’ailleurs il n’y a pas que la mélodie qui lui soit familière. La voix qui résonne dans le réfectoire lui rappelle également quelque chose… Mais quoi ? Qui ? Une reprise d’un chanteur connu ?
En revenant dans l'amphithéâtre où elle devait avoir cours l’après-midi, Shaélynn tomba sur une scène improbable. L’une des élèves, Emma, était debout sur le bureau de la prof et lançait toutes les copies en l’air. Autour d’elle, d’autres élèves dansaient et chantaient également autour d’elle. L’adolescente se contenta de fixer le spectacle ébahi en constant que les fauteurs de troubles étaient normalement parmi les plus discrets du lycée. Qu’est-ce qui avaient bien pu leur passer par la tête.
Autour d’eux, elle entendait le murmure d’une partie de la foule qui se contente de commenter sans prendre part à cette mini rébellion. Plusieurs élèves indiquent que “cela” a débuté dans l'amphithéâtre.
- C’est le nouveau. Il s’est branché sur les enceintes du lycée.
C’était donc sa voix... Le numéro des cheerleaders semblait l’avoir marqué. Shaélynn ne peut s'empêcher de se demander si c’est en partie à cause d’elle.
La voix de John Hammond, le principal lui apporta la réponse lorsqu’elle retentit dans tout le lycée.
- « Messieurs, Murphy, Garland, Nedry et Mlles Beckett et Moldovan sont priés de rejoindre mon bureau immédiatement. »
Shaelynn le vit passer les épaules relevées. Shivak ne semblait pas trop préoccupé par le bazar qu’il venait de causer. Les garçons ne savaient vraiment plus quoi faire pour se faire remarquer…
Il est 19h45. L’entraînement est fini mais Shaélynn traîne comme à son habitude derrière le gymnase avec ses amies et quelques joueurs. Tandis que les autres fument une cigarette, elle entend James et Brandon ricaner dans leur coin.
- Décidément, ça va pas être leur journée aux geeks. Avec ce que Cole leur a préparé, ils ne vont pas revenir tout de suite au lycée. - Qu’est-ce que tu viens de dire James ? Lui crie Shaé en panique. - Il t’as pas dit ? Lui demande Brandon tandis que James rigole. Ton copain leur a proposé un petit marché. On leur fout la paix toute l’année et eux, ils vont taguer l’entreprise de ce connard de Handréas. - Ouais, mais il va leur envoyer les flics, hein Brandon ? On devrait peut-être filmer ça.
L’adolescente pâlit d’un coup et se retourna pour se retrouver face à Cole qui lui fait obstacle. Le regard qu’ils échangent en dit long et il pose ses mains sur les épaules de Shaé pour l’empêcher de partir.
- Le nouveau, c’est le fils du PDG. Celui qui a viré tes parents. On peut pas les laisser débarquer et faire ce qu’ils veulent, tu comprends ?
Elle se dégage et lui dit d’un ton fâché :
- Non ! Shivak n’a rien fait lui !
Shaélynn part en courant vers sa voiture. Elle entend Cole qui l’appelle en lui disant que c’est trop tard mais elle ne s’arrête pas. Il fallait qu’elle les prévienne malgré tout ! La musique démarre et l’adolescente se met à chanter.
Musique de teenage qui pleure en voiture :
Now I will tell you what i’ve done for you Fifty thousand tears i’ve cried Screaming, deceiving, and bleeding for you And you still won’t hear me Going under
Shaélynn conduit dans la nuit. La voiture file à toute vitesse sur les routes de l’île.
Don’t want your hand this time I’ll save my self Maybe i’ll wake up for once (wake up for once) Not tormented daily defeated by you Just when i thought I’d reached the bottom
Un flash-back démarre et on voit Cole et ses amis rirent et jettent un des geeks dans une poubelle puis ferment le couvercle. Ils s'assoient dessus et fument tranquillement. Shaélynn et Coleen se fâchent et demandent aux garçons de le laisser sortir mais ils répondent “à la fin de la pause”.
i’m dying again I’m going under drowning in you I’m falling forever I’ve got to break through I’m going under Blurring and stirring the truth and the lies (so I don’t know what’s real) (So i don't know what’s real and what’s not) (Don't know what’s real and what’s not)
Le flash-back s'accélère. On voit d’autres moments où les joueurs de l’équipe bousculent d’autres élèves ou les terrorisent. Shaélynn semble progressivement s’en détacher et ne plus réagir aussi vivement.
Always confusing the thoughts in my head So i can’t trust myself anymore I’m dying again I’m going under (going under) Drowning in you (drowning in you) i’m falling forever (falling forever) I’ve got to break throught So go on and scream, sceam at me I’m so far away (so far away) I won’t be broken again (again) I’ve got to breathe I can’t keep going under
Nouveau flash-back. On voit Cole s’excuser à chaque fois, prendre Shaélynn dans ses bras, se comporter un peu mieux avec les autres.
i’m dying again I’m going under ( going under) drowning in you (drowning in you) I’m falling forever (falling forever) I’ve got to break through I’m going under ( going under) going under (drowning in you) I’m going under
Encore un autre. On voit Cole ignorer Shaé et recommencer le même cycle. Cole s’en prend aux autres, Shaé essaye de l’arrêter, il l’ignore, il s’excuse, elle lui pardonne et tout recommence.
Toujours la même chose se dit-il en sortant de la voiture. La porte claque, la musique s’arrête. Le parking de l’entreprise est peu éclairé la nuit et elle ne voit pas grand-chose. Avec précipitation, Shaélynn se rapproche du bâtiment et se met à chercher le petit groupe. Les sens en alerte, elle entend un peu de bruit sur sa gauche, elle longe le mur et elle entend des murmures un peu étouffés. Un mur assez haut la sépare encore d’eux.
Elle prend appui sur une caisse en bois qu’ils ont dû disposés là pour accéder à la cour et grimpe à son tour. Shaélynn se hisse sur le mur, se laisse tomber de l’autre côté et reprend sa course en trottinant, sa jupe de cheerleader volant autour d’elle.
D’un coup, elle débarque devant eux. Ils sont tous là : le petit geek joufflu dont elle ne connaît pas le nom, Lexy, Elina ,deux des têtes d'ampoules, Emma la rebelle du lycée. Ils la fixent tous d’un oeil mauvais pensant certainement qu’elle va les dénoncer. Seul Shivak semble surpris mais pas mécontent de la voir.
- Il faut que vous partiez. Maintenant. C’est un piège, Cole va prévenir la police. Peut-être qu’il les a déjà prévenus. Vite !
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Shivak Lockwood
Messages : 137 Date d'inscription : 27/09/2013
Sujet: Re: 1991 – Flash Back to the Future (RP Anniversaire) Dim 24 Déc 2023 - 12:09
Shivak avançait d’un pas déterminé en compagnie du reste du groupe ; direction l’entreprise à papa. Si il voulait avoir le respect des footballers et témoigner son mécontentement face à son paternel, il se devait d’agir. Il n’était pas un « faible » ou un bon a rien. Il n’était pas responsable, comme tout le monde tenait à le faire passer. Il n’y était pour rien, ou du moins, il tenait à ce que personne ne le sache que son père lui avait obligé à choisir des dossiers à l’aveugle… Il était une victime, comme les autres, contraintes à agir au nom de quelqu’un pour son bon vouloir, sans possibilité de contestation.
Ensemble, le groupe entonnait un air de revanche, significatif de changement.
- « I don't know what's worth fighting for Or why I have to scream But now I have some clarity To show you what I mean I don't know how I got this way I'll never be alright So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight. »
Bombes de peintures en main, le travail allait débuter. Shivak comme un leader conquérant, fit le premier pas en débouchant la sienne et en dirigeant l’aérosol vers les murs d’aciers de « Kimaria Chemestry ». Tout en rappant, le jeune homme déversa sa colère.
- « Never was a thug, just infatuated with guns Never was a gangster, 'til I graduated to one And got the rep of a villain, for weapon concealin' Took the image of a thug kept shit appealin' Willin' to stick out my neck for respect if it meant life or death Never lived to regret what I said When you're me, people just wanna see if its true If it's you, what you say in your raps is what you do So they feel, it's part of ya obligation to fulfill When they see you on the streets face to face, are you for real? In confrontation ain't no conversation if you feel You're in violation, any hesitation'll get you killed If you feel it, kill it, you can conceal it, reveal it Being reasonable will leave you full of bullets, pull it Squeeze it 'til its empty, tempt me, push me, pussies I need a good reason to give this trigger a good squeeze. »
Le graffiti commença à prendre la forme d’une immense chimère transpercée par une super héroïne appelée « Conséquences ». Une scène très comics qu’avait suggéré Chris et Elina. Ils lui avaient expliqué que c’était ce qui arrivaient au gens qui jouaient avec la vie des autres, ils devaient subir les répercutions des choix qu’ils avaient fait. Handréas devait comprendre que les familles des jeunes touchés ne laisseraient pas tomber. Emma était d’ailleurs très douée dans cet exercice. On s’entait qu’elle n’en était pas à sa première fois. Cette jeune femme était très inspirante pour lui, elle lui montrait une voie qu’il n’avait jusqu’à présent envisagée.
- « I don't know what's worth fighting for Or why I have to scream But now I have some clarity To show you what I mean I don't know how I got this way I'll never be alright So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight. »Continuait d’entonner le groupe.
Non loin d’ici, une voiture arrivait à toute vitesse, cherchant à les prévenir et à réparer une injustice qui était en cours d’action. A l’intérieur, Shaélynn faisait son maximum pour arriver à temps.
- « Don't want your hand this time, I'll save myself Maybe I'll wake up for once »
Emma, comme connecté à ce qu’il semblait se tramer, avait senti le vent tourné. Elle entendait au loin le véhicule s’approcher. Ils n’était pas en sécurité… Ils devaient faire vite. Elle avait l’impression d’être épiée, que quelqu’un l’a surveillait, constamment, elle ne se sentait pas bien. Tout ce qu’elle faisait actuellement, c’était pour venir en aide à Shivak, mais à quel prix ?
- « Wake up for once »
La cheerleader arrivait paniquée, le son des pneus crissant sur l’asphalte avaient mis en alerte tout le groupe qui avait dû momentanément stopper leurs activités nocturnes.
- « Not tormented daily defeated by you Just when I thought I'd reached the bottom. Blurring and stirring the truth and the lies... »
Shivak avait cherché du soutiens auprès de ses camarades qui semblaient tous déterminés à continuer. Mais un élément étrange avait retenu l’attention du fils d’Handréas : l’espace d’un instant, Emma était devenu une adulte, gorge tranchée, couverte de sang. Surpris, il avait cligné des yeux avant que tout rentre dans l’ordre… Enfin presque : la rebelle semblait avoir buguée, comme dans un jeu vidéo.
- « So I don't know what's real. So I don't know what's real and what's not. Don't know what's real and what's not. Always confusing the thoughts in my head ».
Le bruit d’une portière qui claque le ramena à la réalité. C’était elle. Que venait-elle faire ici ?
- « So I can't trust myself anymore. I'm dying again I'm going under. »
Il avait lu dans son regard la panique, l’alerte. En un instant, il comprit sa détresse. C’était un piège. Ils l’avaient tous remarqué : dans l’obscurité, sur la route sinueuse qui menait jusqu’à K-C, de nombreuses voitures pleins phares et gyros allumés, venaient dans cette direction.
- « I don't know what's worth fighting for Or why I have to scream But now I have some clarity To show you what I mean I don't know how I got this way I'll never be alright So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight. »
Shivak alerta ses camarades et leur demanda de fuir. Ils ne devaient pas se faire prendre. Mais aucun ne semblait vouloir bouger. Ils semblaient tous déterminés à assumer leurs actes, à montrer leur mécontentement et leur rebellion contre la famille Garland. Chris, pour la première fois depuis longtemps (lui qui restait toujours dans sa bulle) pris la parole de manière inatendue. Il n’en pouvait plus d’être traité ainsi et harcelé par le groupe de Cole. Il était temps que le game change.
- « Turned a hobby into people all up in the lobby. Not Illuminati, this is neo-literati With an army here behind me kid don’t even try me Adam bomb on anybody, word to Ben and Bobby Let the smoke blow, get the brew spillin’ Debut a new villain like Ren and Doom chillin’ My shoes are too winning for you to cruise in ‘em Timeless cool like blue denim I’m losing ‘em And these are just the flows that I was saving Ever since the days of Pac Man-ing at the Days Inn I been Paving ways for them to make a basic conversation . The only Asian raising hell from here to Copenhagen OK I’m half I know the math I’m Japanese (Get it?) »
Les filles s’étaient rassemblées autour de lui et avaient entamé un genre de dense lascive. Une pluie de billets à l’effigie de nombreux personnages connus de la pop culture s’était mise à pleuvoir autour du geek au flow incontestable. Il avait à cœur à prouver que lui aussi, pouvait devenir l’homme le plus puissant de l’île, malgré ses rondeurs et son renfermement constant.
- « The flow is tight like I got vascular disease Magically take it where in fact it has to be I been mapping out the future while your ass was catching Z’s. Oh no, okay, you don't say I rewrote the code that's controlling the whole game Wanna start shit dissing me no way My triangle button's been missing I don't play So you can put it in sleep mode Synonymous with rhyming like Konami and cheat codes Kathy Bates, Misery I de-feet foes And do it without ever changing outta my street clothes. »
Mais le dur retour à la réalité le fit sortir de sa transe : les sirènes de la police étaient de plus en plus proche et à leur tête, bien déterminé à faire régner la loi, se trouvait le Coach Sanders.
- « I don't know what's worth fighting for Or why I have to scream But now I have some clarity To show you what I mean I don't know how I got this way I'll never be alright So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight. »
Ils semblaient tous avoir pris leur décision, malgré l’insistance de Shaélynn à ce qu’ils quittent les lieux. Il n’y aurait pas d’impact si ils n’étaient pas pris sur le fait, si Shivak n’était pas présent au moment de leur arrestation. C’était ensemble qu’ils affronteraient cette épreuve. Il était content que la jeune femme soit venu pour les protéger et les alerter. Ils l’en remerciaient pour le geste, mais ils avaient décidé de se rebeller ensemble et c’était la parfaite opportunité et ils devaient saisir l’occasion.
- « Memories consume Like opening the wound I'm picking me apart again You all assume I'm safe here in my room Unless I try to start again. I don't want to be the one The battles always choose 'Cause inside I realize That I'm the one confused. »
Toujours en leader, Shivak reparti de plus belle sur la fresque pour la terminé, ses compères lui emboîtèrent le pas.
- « I'll paint it on the walls 'Cause I'm the one at fault I'll never fight again And this is how it ends. »
Touchée, ayant longuement réfléchi sur la route au caractère de Cole et des footballers, inspirée par le groupe de Shivak et par le jeune homme, Shaélynn pensait qu’il était temps elle aussi de se rebeller et de montrer qu’elle n’était pas un objet pour le roi du bal. Elle aussi avait des sentiments et elle comptait bien contrer cette injustice. Elle avait saisis à son tour une bombe de peinture et ensemble, ils terminèrent la fresque.
- « I don't know what's worth fighting for Or why I have to scream But now I have some clarity To show you what I mean I don't know how I got this way I'll never be alright So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight. »
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Quelques minutes plus tard, tout le groupe de jeune se faisait arrêté, pris sur le fait par Pearce, le gang de Cole, qui ne comprenait pas pourquoi Shaélynn avait agit ainsi (et qui essayait de faire en sorte qu’elle soit épargnée). Ils furent placé respectivement dans différentes voitures de police et embarqués au poste de police d’Isla Nublar ou ils devraient faire affaire à l’agent Angel réputée pour ne pas être tendre avec les délinquant juvéniles. Mais pour le moment, la préoccupation de Shivak était toute autre. On venait de placer Shaélynn dans la même voiture que lui. Ils échangèrent un regard gêné et un sourire. Ils étaient tous deux content de la situation. Lorsqu’ils furent un peu plus loin, sur la route, menottes au mains, le jeune homme lui demanda :
- « Tu vas bien ? Pourquoi tu as fait ça ? »
Pour toute réponse elle lui sourit, comme une évidence et lui retourna la question. Lui ? Il ne s’était jamais senti aussi bien.
- « I'm good, yeah, I'm feelin' alright Baby, I'ma have the best fuckin' night of my life And wherever it takes me, I'm down for the ride Baby, don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright 'Cause I'm good, yeah, I'm feelin' alright Baby, I'ma have the best fuckin' night of my life And wherever it takes me, I'm down for the ride Baby, don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright Don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright»
Le jeune homme échangea longuement avec celle qui hantait ses songes depuis quelques jours déjà. Il s’était ouvert comme jamais il ne l’avait fait auparavant avec qui que ce soit, il lui avait confié ses peurs, ses doutes, son enfance compliqué et l’influence de son père. Il ne lui avait rien dit pour les dossiers, mais il savait qu’il ne pouvait pas le lui en parler. Pour le moment, il se sentait fort, sur un nuage, apaisé d’être avec l’anglaise.
- « You know I'm down for whatever tonight I don't need the finer things in life No matter where I go, it's a good time, yeah And I, I don't need to sit in VIP Middle of the floor, that's where I'll be Don't got a lot, but that's enough for me, yeah »
Ils entonnèrent ensemble le refrain, comme si elle s’étaient connecté l’un à l’autre, qu’ils se comprenaient. Shivak comprit que la jeune femme était elle aussi, heureuse d’être à ses côté, malgré la situation.
- « I'm good, yeah, I'm feelin' alright Baby, I'ma have the best fuckin' night of my life And wherever it takes me, I'm down for the ride Baby, don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright 'Cause I'm good, yeah, I'm feelin' alright Baby, I'ma have the best fuckin' night of my life And wherever it takes me, I'm down for the ride Baby, don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright Don't you know I'm good? Yeah, I'm feelin' alright»
Plus près que jamais, sous la nuit agité par toute cette situation inattendu, les deux délinquants s’embrassèrent tendrement, pour la première fois, ignorant ce qui allait suivre plus tard cette nuit là. En cet instant, il n'y avait qu'eux qui comptaient et ils se moquaient du reste.
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