20 Avril 2015 – 250km au Sud Est de Casablanca – Haut Atlas – Maroc
Le crissement des freins indiquaient la fin du voyage. Ça faisait presque vingt-quatre heures ou peut-être même un peu plus qu’il était parti d’Isla Nublar pour rallier le Maroc ou un petit gisement d’ambre venait d’être mis à jour par Ingen et où il y rejoignait une petite équipe déjà sur place. Ce voyage aussi long qu’épuisant lui avait rappelais à quel point il détestait prendre l’avion. Sur les trois vols qui avait pris il n’avait pas était épargné. Dans le premier qui rallier San José à Houston, il avait passé son voyage à côté d’un type qu’il toussait à en recracher ses boyaux. Il ne m’étonnerait pas qu’il soit malade et qu’il prenne des antibiotiques pour contrer ce nid à microbe. Sans suivie de la liaison Houston-francfort où il fut assis à côté d’un gros porc qui arrêtait pas de ronfler. Ça en faisait presque trembler la carlingue tellement c’était exagéré. Et ne parlons pas de la liaison Francfort-Casablanca ! Mais là nous nous égarons, revenons à notre sujet.
Le Maroc, un pays actuellement semi-aride. Le site de fouille était localisé sur des strates datant plus ou moins du crétacé. Et dire que l’on y retrouve de l’ambre. Dan n’avait jamais entendu parler d’une forêt présente au crétacé du côté du Maroc. Il était donc autant étonné d’y retrouver de l’ambre. Surtout qu’au crétacé, ce sont les angiospermes qui étaient majoritaire sur les gymnospermes autrement dit, les plantes à fleurs étaient beaucoup plus présentes au crétacé que les plantes à graines. L’ambre est la résine sécrétée par les conifères. En se solidifiant, elle peut emprisonner un insecte, ou encore un petit animal ou tout simplement ne rien avoir emprisonné. Dan ce demandait pourquoi Ingen se démenait pour trouver des ambres avec des insectes à l’intérieur et plus particulièrement des moustiques puisque scientifiquement parlant il est impossible d’extraire un ADN de dinosaure d’un moustique parfaitement conservé dans de l’ambre. Si le temps n’avait pas eu raison du l’ADN, le système digestif du moustique aurait complètement détruit l’ADN. Il y avait forcement autre chose pour créer les dinosaures surtout les reptiles marins que l’on pouvait retrouver sur Isla Nova ou Nublar très récemment. Un voit difficilement à l’heure actuelle un moustique piquer un poisson sans ce faire manger ou rester bloqué dans l’eau donc, c’est encore plus impossible de faire revivre un reptile marin de plus de 65 millions d’années. Mais, ce n’est pas si impossible puisque des sortes de chimère génétiques de ces dinosaures existent grâce à Ingen.
Dan c’était rapidement renseigné sur les dinosaures qu’il aurait pu rencontrer sur ces strates, bien que ce fût inutile puisqu’il recherchait de l’ambre. Au crétacé, dans cette région ont été retrouvé le Spinosaure ou encore le Deltadromeus qui était tous deux plus ou moins des dinosaures carnivore ou encore le Siroccopteryx qui était un reptile volant ou bien l’Onchopristis qui était un reptile marin mais on ne risquerait pas de trouver du sang d’Onchopristis dans un moustique.
Bref, Dan était arrivé sur le site. Une tente avait été installée près d’une sorte de pseudo préau de roche attaqué par l’équipe de paléontologue. Sous la tente était présent un homme qui après une brève présentation à Dan s’annonça comme scientifique. Il était présent pour vérifier l’authenticité des pièces d’ambre trouvée. Dans un coin de la tente, une caisse était présente et était remplie à moins d’un dixième d’ambre. Le fruit des fouilles de la journée précédent l’arrivée de Dan et il était peu de dire qu’a vu d’œil, plus des trois quart de cette récolte était sans intérêt aucun pour les scientifiques. Ils finiront surement en collier d’ambre dans les boutiques du Jurassic World ou d’Isla Nova. Et dans un autre coin de la tente on trouvait deux glacière avec des boissons et nourritures pour les quelques personnes présente sur place et à côté, du matériel de fouille non utilisé.
Dan prit le matériel et s’installa sur un morceau du mur de roche puis l’attaqua sans plus de renseignements sur le site de fouille ou même avoir fait connaissance avec le reste du groupe. On lui demandait de trouver de l’ambre et de la mettre dans un bac, c’est tout ce que l’on lui demandait de faire. Il avait attaqué maintenant le mur depuis plus de huit heures et le soleil commençait déjà à faiblir. Le filon commençait lui aussi à faiblir puisque la quantité d'ambre extraite baissée petit à petit. La caisse devait maintenant être maintenant remplie au deux dixièmes, peut-être même un peu plus. Le groupe remballa tous le matos dans les voitures misent à disposition puis y allât se restaurer et reposer dans un sorte de petit gite que se trouvait à une dizaine de kilomètres du site. Puis le lendemain matin le groupe recommença l’extraction de l’ambre jusqu’aux environs d’une heure de l’après midi, heure marocaine pour pouvoir prendre l’avions à temps à Casablanca vers les environs de 18h00, heure marocaine. Ils rentrèrent au Costa Rica avec une caisse d’amble remplie au deux cinquièmes qui prit la direction des laboratoires d’Ingen où des scientifiques jugeraient de la pertinence des gemmes.