Priscilla Kensington

Informations Personnelle

KENSINGTON

Priscilla dite Cici

Anglo-américaine (double nationalité), née à New-York

Femme

23 ans

*Physique : 

Priscilla est une jeune femme qui n'est ni simplement jolie, ni exceptionnellement belle. Certes, tout est une question de goût, mais en général, les hommes (et certaines femmes) lui accordent un regard distrait avant peut-être de se retourner. Oui, son charme demande qu'on s'y arrête un peu, qu'on lui prête attention. Il ne vous saute pas à la figure comme pour certaines femmes sculpturales. Il est, toutes sommes faites, l'image même de Priscilla : discret.

L'Anglo-américaine mérite pourtant ce second coup d’œil. Peut-être est-ce aussi une façon pour elle de juger ses interlocuteurs : ceux qui ne jugent qu'au premier coup d’œil, trop rapidement, trop sûrs d'eux, et ceux qui prennent le temps d'accepter autrui pour tout ce qu'ils sont.
Parce que sa mère l'a inscrite aux cours de danse dès ces quatre ans, Cici possède une grâce naturelle. Sans en faire trop, elle est élégante, légère (sauf quand elle charge droit devant). Un fait remarquable : elle sait absolument tout faire sur talon-aiguilles. Marcher, monter les escaliers, ranger les cartons d'archives, courir derrière le taxi et ce 18h par jour.
En dehors de ce premier élément qui fait que la miss sait osciller des hanches, il est crucial de noter que discrétion et naturel sont les mots clés pour la décrire. Alors qu'elle se sait plutôt jolie, Priscilla ne fait rien pour particulièrement jouer de ses charmes. Oh, elle sait se maquiller et se mettre en valeur. Des jupes qui flattent sa taille mince, des chemisiers pour faire devenir la naissance de sa poitrine, des chaussures pour montrer le galbe de ses jambes, un trait de mascara pour appuyer son regard, un peu de gloss pour faire briller ses lèvres. Elle n'est ni voluptueuse, ni sophistiquée, et encore moins vulgaire. Elle est la parfaite secrétaire de direction. Ces études, ce job, elle ne les a pas choisi par hasard. Si elle doit être dans l'ombre de son supérieur, elle doit aussi pouvoir le suppléer si nécessaire. Hors de question de passer pour la stagiaire ou la dernière maîtresse en date... Professionnelle jusqu'au bout des doigts, qu'elle a parfaitement manucuré et vernis en un discret rose nacré.
1m 72, 62 kgs, 90 C... Elle pourrait briller, se mettre en avant, sans tomber dans l'indécent. Pourtant, non. Elle est sage, calme, souriante, presque effacée. C'est pour cela qu'on ne note pas forcément tout de suite sa beauté naturelle. Un corps souple, entretenu par des séances de jogging ou de piscine et la pratique quotidienne du yoga. Des yeux aux paupières félines, ourlées de cils soyeux, ombrageant un regard de pierre, gris aux nuances vert d'eau selon la luminosité, un teint de pêche, légèrement hâlé, une bouche pulpeuse. Elle n'est pas belle, mais elle n'est pas simplement jolie.
Sa seule excentricité, celle à laquelle elle s'abandonne souvent, est le changement capillaire. Naturellement chatain, elle peut se teindre les cheveux en blond sans prévenir, les couper, puis se mettre des extensions, le tout sans réelle autre motivation que d'aimer changer de tête. On pourrait la croire frivole, inconsistante, voire peu sûre d'elle... mais ça, ça serait mal la connaître... et oublier qu'elle n'a que 23 ans...

Ah, elle est femme, et elle le sait. Si elle décide de « sortir le grand jeu », comme elle appelle ça, elle est capable de faire tomber à ses pieds qui elle veut. Si elle n'a pas une grande expérience amoureuse, s'étant consacrée à ses études jusqu'à présent, Cici démontre une grande sensualité. Et ce sans même le savoir. Il suffit de la voir mordiller son crayon alors qu'elle se concentre sur son rapport pour comprendre qu'elle est féline. Ou le sera. Ce qui veut dire qu'elle aura aussi les griffes qui viennent avec. Cela se voit déjà par son attrait pour la lingerie fine – un élément qui fait qu'elle est bien jolie.

*Caractère : 

Pour comprendre Cici, il faut prendre en considération qu'elle est le fruit d'un compromis âprement discuté entre ce à quoi elle aspire devenir, ce à quoi sa famille désire la voir devenir, et ce qu'elle est capable de faire.
Entre l'éducation « de jeune fille de bonne société » inculquée dans ses jeunes années par sa grand-mère paternelle, la comtesse douairière Lady Cynthia Kensington, et les ambitions modernes si ce n'était progressistes de sa mère, l'ambitieuse américaine Brooke Howard-Myers, difficile de s'y retrouver.

Priscilla est donc une jeune femme presque duale. Si elle est généralement calme et souriante, elle n'est pas une évaporée sans cervelle. Pourtant, on la lui a rempli, à déborder, d'histoires de romances idylliques à la « il était une fois et ils vécurent heureux ». Ayant grandi dans une maison de Lord, puis dans les milieux très protégés de riches et puissants d'Amérique, Cici a connu une vie aisée, loin de tous les soucis du quotidien. Non, son souci principal a été de trouver sa voie et de combattre toutes les tentatives des uns et des autres de la modeler en ce qu'elle n'est pas, ou ne veut pas être.
De ce passé en ressort une jeune femme moderne, dynamique et indépendante, mais pas forcément audacieuse, nullement humble. Son but dans la vie ? Trouver l'amour et une vie tranquille, loin des conflits d'influence.
Cici est la synthèse entre la petite princesse, la jeune fille généreuse et aimante, la débutante au bal du Duke of Edinburg, et l'étudiante désireuse de faire ses preuves. Alors qui lui arrive d'agir comme une évaporée sans bon sens commun, elle s'applique à rester sérieuse et organisée dans ses projets. Une fois qu'elle a un objectif en tête, rien ne l'arrêtera. Foncièrement bonne et intègre, à en friser le ridicule, Priscilla a ainsi dû apprendre à s'adapter, à jouer avec les zones de flou et d'ombre. En effet, en tant que secrétaire de direction, il faut faire preuve de tact, voire même d'hypocrisie. Des techniques qu'elle maîtrise plutôt bien, puisqu'elle les a pratiqué lors des brunchs et autres « garden parties » de Londres.
Et là, elle a réalisé que c'était exactement ce qu'elle avait fait toute sa vie, en montrant à chacun ce qu'il voulait voir en elle. Depuis le début de son master, la jolie brune découvre qu'elle s'est toujours posée des limites, s’empêchant de penser ou d'agir d'une certaine façon. Ainsi, elle travaille sur elle, et teste les eaux nouvelles, ce qui fait qu'elle passe d'un caractère taquin, libre et rieur, à une concentration implacable presque implacable. Alors qu'elle se serait contentée d'un BTS, la jeune femme a donc monté un dossier pour une licence. A sa grande surprise, elle fut retenue, et obtint même de très bons résultats. Elle testa le master, avec le même résultat.

Le point focal de cette maturité nouvelle est la volonté que plus jamais, elle ne se fera manipuler. Si Priscilla craint l'échec, sous toutes ses formes, elle ne supportera pas d'être de nouveau un jouet, un pantin dans les plans d'autres. Ce n'est pas un combat gagné d'avance, elle qui encore peu se pliait en quatre pour satisfaire les volontés de tous. Pour cela, elle comprit qu'elle devait maîtriser son environnement, être aux commandes, pour ne pas se faire prendre par un coup dans le dos, ou par surprise. Quelqu'un qui se fait manipulé ne l'est que parce que, jusqu'à un certain point, il se laisse faire. Par manque de curiosité, par excès de confiance, par défaut d'information. Ainsi, Priscilla a décidé de tout faire pour contrôler le monde autour de soi, pas dans un désir de domination, mais bien de liberté (certes, liberté individuelle, donc très égoïste. Ah, elle a été gâtée, et ça laisse ses marques).

Dans son quotidienne, Cici est romantique et désireuse d'être simplement heureuse. Bien faire son travail, sortir du bureau avec le sentiment d'avoir fait ce qu'on attendait d'elle, suffit à la combler. On le répète, la jeune brune n'a pas forcément l'envie de se sublimer par une carrière étincelante. Sans se contenter du moins, elle n'a pas envie de sacrifier sa vie personnelle, qui est marquée par la recherche de l'amour.
Sentimentale, elle en devient jalouse et rancunière sans contrariée. Têtue comme seuls des Anglais peuvent l'être, elle a gardé un côté très naïf, gamin, de petite princesse pourrie-gâtée. Ce n'est pas pour rien que son surnom est Cici. Elle porte sur le monde un regard de celle qui n'a jamais trop souffert, et en bonne Américaine, croit en la loyauté envers son supérieur (chef de famille, chef de groupe, patron, etc.), en la rédemption et à la seconde chance. Par contre, il n'y a pas de troisième chance et la loi du Talion est tranchante comme jamais avec elle.

*Aime: 

Son travail, son patron, la nourriture (particulièrement le chocolat), les yoga, contrôler les choses, les bains moussants, les animaux, lire, la randonnée, le maquillage, la lingerie fine, les films d'aventures et les comédies romantiques, la danse, quand les gentils gagnent, faire partie des gentils, le recyclage, l'odeur de la terre après la pluie, les ballades en amoureux, les barbecues.

*Déteste: 

Avoir peur, ne pas être « maître » de soi et/ou de la situation, se faire contrôler sans son consentement, l'orage, la drogue, Shaélynn Moore, la mollesse, l'odeur du café et de la cigarette froids, les mauvaises odeurs en général, les matelas trop mous, les gens qui se laissent aller, la pollution, les pots de confiture qu'on n'arrive pas à ouvrir, les manipulateurs..

QUALITÉS Intelligente Volontaire Généreuse/gentille Optimiste Organisée Souriante

DÉFAUTS Naïve Trop curieuse Entêtée Rancunière Gourmande Boudeuse

*Histoire : 

L'histoire de Miss Priscilla Kensington commence avec celle de ses parents, ou plutôt de leur rencontre. Rien ne destinait Lord Gabriel Kensington, deuxième fils d'un éminent membre de la Chambre des Lords britannique, et Brooke Howard-Myers, avocate d'affaires américaine, à se cotoyer. Rien, si ce n'était l'antagonisme entre Gabriel et son frère aîné, héritier en titre. Jaloux du parcours scolaire sans tache de son benjamin, et de ses capacités, le Lord junior s'arrangea pour court-circuiter son jeune frère hors des affaires familiales. Contrait de se trouver au débotté un nouveau futur, Gabriel rejoignit la firme d'import-export d'un ami de la famille. Ce fut comme chargé du marché américain qu'il posa ses valises à New-York et fit naturellement un certain nombre de passes d'armes avec Mademoiselle Howard-Myers, avocat de la firme concurrente... avant de la débaucher pour son compte, puis de l'épouser. Ensemble, ils firent de la filiale outre-manche un tel succès, que Gabriel hérita de la direction générale en temps voulu.

Cependant, ce succès et ce mariage ne firent qu'attiser la désapprobation de la famille Kensington. En bons britanniques, ils ne le montrèrent pas, mais les rancunes ont la vie dure. Ainsi, quand Priscilla naquit, ce fut assez sournoisement que Lady Cynthia, sa grand-mère, s'arrangea pour s'en voir confier l'éducation. En effet, les deux parents étaient très occupés par leurs carrières respectifs, et il fallait de la stabilité à cette petite. Malgré les arguments de sa femme, Gabriel concéda le point. Après tout, il est Lord lui-même, et il n'a jamais renoncé à ses racines, son éducation britanniques.

Priscilla grandit donc comme la parfaite Mini Lady, et se préparait, à 16 ans, à faire son bal des débutantes et son entrée dans le « monde ». Son avenir était tout tracé : de courtes études, une activité professionnelle réduite à travailler dans une association, une galerie d'art ou autre, car sa place serait aux côtés de son mari, un jeune Lord prometteur. En plus, il était attendu d'elle qu'elle fît rapidement deux ou trois héritiers. Le pire ? Cette perspective l’enchantait.
Brooke, elle... Elle finit par convaincre sa fille devenir passer un été à New-York, pour se changer les idées, et une lutte entre elle et Cynthia commença pour reprendre et garder la main sur Priscilla. Finalement, celle-ci en eut assez. A 17 ans, son GCSE (l'équivalent du bac britannique) et ses A-level en poche, la jeune femme décida d'aller étudier en France, sous prétexte d'ouverture d'esprit, d'expérience enrichissante, de perfectionner son français. Dans les faits, fuir cette ambiance néfaste. Loin de ce carcan familial pesant, et confronté à la « réalité de la vie » (oui, elle n'était plus dans son cocon doré, mais elle n'était pas pauvre étudiante sans le sous), Cici se découvrit. Notamment, elle réalisa qu'elle était réellement intelligente et qu'elle pouvait faire plus que de simples études. Pourtant, cela ne lui donna pas particulièrement envie de faire carrière. Ah, Paris, capitale de l'amour. Cela n'arrangea pas ses  tendances naïvement romantiques.

De BTS à licence, de licence en Master. Concentrée sur ses études, Priscilla n'était pas forcément disponible pour les expériences amoureuses, surtout qu'elle ne trouva jamais vraiment quelqu'un avec qui « ça clique ». Finalement, à 22 ans, la jeune femme obtint un master en gestion de projet et gestion du personnel, et se mit à la recherche d'un emploi. Entre son CV et ses relations familiales, ce ne fut pas difficile pour elle. Cependant, elle choisit un poste chez InGen, choix qui surprit beaucoup. Mais la brune trouva très « romantique » l'idée de travailler dans un parc à dinosaures. C'était comme travailler à DisneyWorld, sans les princesse gnan-gnan. Après une formation complète sur les machin-choses-aures et la biologie cellulaire, la voilà prête à rejoindre le site de l'île Nublar, à quelques jours de l'ouverture au public, pour assister le gérant du parc, un certain Cole Hudson.

*Point Fort : 

Elle a une éducation parfaite, capable de tenir tête aux plus ronchons des investisseurs.
Elle est carrément faite pour le rôle de secrétaire de direction, entre charme, discrétion, professionnalisme et sens de l'organisation sans faille.
Curieuse, aimant la nature, son poste à Jurassic Park est un bon match entre ses compétences et sa personnalité.
Bilingue Français-Anglais.

*Point Faible :

Elle est jeune et manque d'expérience, au travail comme dans sa vie.
Elle se cherche encore, ce qui influence sur son caractère et ses performances.
Elle ignore tout des intrigues en place sur l'île et risque de se faire « avoir. »

*Carrière envisagée : 

Personnel administratif (mais très curieuse de connaître « les bases » des autres métiers du parc. En plus, c'est dans le cadre de ses missions)[/i]

*Parrain : 

Non, j'ai trouvé le fow par Internet, en faisant des recherches sur JP.

*Expériences Rp

RP sur table, RP sur fow, depuis... 20 ans (ce qui ne me rajeunit pas... T_T)

*Codes : Diabolus & Grant

Spoiler: